Elisabeth Borne : "2021 a été une année exceptionnelle pour l'emploi"

Invitée hier sur CNews, Elisabeth Borne a dévoilé les derniers chiffres du chômage, qui ont atteint fin 2021 leur plus bas niveau depuis près de dix ans.

Un taux de chômage en baisse de 5,9% au quatrième trimestre

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A a diminué de 5,9% au quatrième trimestre, soit 208 500 inscrits en moins par rapport au trimestre précédent. Sur l'année entière, le recul est de 12,6%. Cette forte diminution a plus qu'effacé la hausse spectaculaire (7,5%) enregistrée en 2020 en raison de la crise sanitaire.

Si cette tendance perdure, la ministre estime qu'on pourrait finir par atteindre le plein emploi , "avec un taux de chômage autour de 5 ou 6%". Pour rappel, ce dernier était de 8,1% fin septembre 2021, d'après les derniers chiffres publiés par l'Insee. Tous les signaux sont pour l'instant au vert, si l'on en croit la ministre : "On bat tous les records d'embauche !"

Ces excellents résultats sont, selon elle, le fruit des réformes menées par le gouvernement depuis le début du quinquennat, mais aussi des mesures prises afin de soutenir les entreprises et les demandeurs d'emploi pendant la crise sanitaire : aides à l'embauche des alternants et des chômeurs de longue durée en contrat pro, plan de relance "1 jeune, 1 solution"...

Un accompagnement et des actions renforcés

Après avoir déclaré qu'une "partie des chômeurs pourrait chercher davantage", la ministre reconnaît toutefois que l'accompagnement est la clé du succès. "Quand nous mettons en place des formations, nous avons six demandeurs d'emploi sur dix qui retrouvent un emploi dans les six mois".

En 2022, l'accent sera particulièrement mis sur le suivi des jeunes, "notamment ceux qui sont les plus éloignés de l'emploi, avec le Contrat d'engagement jeunes qui sera lancé le 1er mars".

Le gouvernement souhaite en parallèle continuer à renforcer l'attractivité des entreprises pour que "personne ne reste sur le bord de la route". Parmi les premières mesures figure la revalorisation des salaires dans l'hôtellerie-restauration, un secteur qui peine à se relever de la crise.

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