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Transport/logistique : des métiers de plus en plus qualifiés

Par Flavien Chantrel • Mis à jour le 27 février 2015 à 17h19, publié en novembre 2006

Le secteur des transports et de la logistique génère beaucoup d'emplois. Avec l'introduction des innovations technologiques, les métiers sont plus qualifiés qu'auparavant.

La révolution est en marche dans la chaîne logistique. Les nouvelles technologies sont progressivement introduites pour améliorer la productivité, la traçabilité et la sécurité du transport des marchandises. Les métiers liés à la " supply chain " (chaîne logistique globale) prennent le dessus sur les postes classiques (transporteur routier, cariste...). La "supply chain" transforme ainsi le travail dans les entrepôts en intégrant la gestion des stocks et des flux, des produits et des informations. Les métiers deviennent plus qualifiés et englobent les postes de manutentionnaire, les cadres, ouvriers du tri et de l'emballage. De plus en plus, les tâches sont informatisées et nécessitent la présence de technicien qualifiés : informaticiens, gestionnaire des stocks....

> La révolution de la RFID

L'autre révolution technologique c'est l'identification par radiofréquence (RFID) qui devrait à terme remplacer les codes-barres. Ce système d'identification et de suivi des marchandises dépasse le cadre du transport et de la logistique. Il aura un impact jusqu'au commerce de détail. Là encore les conséquences sur l'emploi seront très importantes. Si dans un premier temps cette innovation sera synonyme de regroupement de postes, elle permettra d'énormes gains de productivité et supprimera nombre de tâches répétitives. Conséquence pour les travailleurs, une montée en qualification assurée par des programmes de formation. Si une partie des gains de productivité - estimés à plus de 8 milliards de dollars par an par le plus grand distributeur mondial Wal-Mart - sont réinvestis pour former le personnel, les conditions de travail vont grandement s'améliorer. Mais selon le BIT (Bureau international du Travail), le remplacement des codes-barres devrait prendre au moins quinze ans.

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