Transport et logistique : 540 000 postes à pourvoir d'ici 2022

D’après l’enquête BMO 2019, les entreprises attendent des difficultés sur 62% des recrutements, un chiffre qui place le secteur à la 5e position dans le top 10 des recrutements difficiles, derrière le commerce, la construction, la métallurgie et les industries manufacturières. En tête de liste des profils recherchés, les conducteurs et principalement, les conducteurs en transport de marchandise, mais d’autres métiers offrent de belles opportunités aux candidats, notamment aux caristes, agents de quai et aux préparateurs de commande.

Des conducteurs recherchés en masse

67% des entreprises du secteur transport et logistique disent devoir recruter des conducteurs, et ces offres s’ouvrent à tous les candidats, y compris ceux qui ne sont pas formés, comme l’explique Rodolphe Lanz : “Nous savons aujourd’hui qu’il est difficile de trouver le candidat qui dispose de tous les permis et qui est directement employable. Nous proposons donc des formations de type POEC (Préparation opérationnelle à l’emploi collective) pour former les candidats à nos métiers et aux différents permis (...) Nous disposons de tous les moyens pour former nos personnels. Ce qui nous intéresse, c’est qu’une fois la formation effectuée, la personne soit recrutée et surtout qu’elle reste dans l’entreprise”.

A lui seul le transport routier de marchandises (TRM) va proposer 25 000 postes durant l’année 2019. Les recrutements se poursuivront également dans le transport de personnes, qui peine à embaucher et estime à 20 000 le nombre de professionnels recherchés.

Les régions qui recrutent le plus ?

• L’Ile-de-France notamment sur les postes de conducteurs routiers, conducteurs de véhicules légers et ouvriers non qualifiés
• L’Auvergne-Rhône-Alpes, sur les postes de conducteurs routiers et conducteurs de transport en commun
• Les Hauts-de-France, sur les postes de conducteurs routiers et ouvriers qualifiés de magasinage

Logistique : toutes nos offres d'emploi

Un secteur qui subit un manque d'attractivité

Le secteur connaît aussi des difficultés à recruter des affréteurs, des exploitants transport, des mécaniciens poids lourds et plus généralement des professionnels de la maintenance et de l’exploitation.

Et cette pénurie n’est pas seulement le lot du transport et logistique français, les autres pays européens sont aussi demandeurs de professionnels. En cause, le manque d’attrait persistant des métiers du secteur, malgré des salaires en hausse et le financement de nombreuses formations (permis C, permis CE, permis D, POEC…) qui s’ouvrent à tous les candidats prêts à s’investir, du jeune non diplômé au professionnel en reconversion.

Transport : toutes nos offres d'emploi

(GettyImages/IvanSpasic)