Et si un recruteur postulait pour vous ? La drôle de tendance des "recruteurs inversés" aux Etats-Unis
Qui de mieux placé qu'un recruteur pour vous aider ?

Dans un article de Fast Company, repéré par Courrier International, on apprend que des recruteurs américains sont désormais embauchés par les candidats eux-mêmes. Explications.
Un marché tendu pour certains profils
Recruter un recruteur pour parvenir à se faire recruter ? Il suffisait d’y penser… Cette tendance des recruteurs inversés a germé sur le terreau fertile d’un contexte de l'emploi bien précis outre-Atlantique. D’une part, les licenciements de masse qui ont frappé les entreprises de la tech, de la finance ou des médias ces dernières années, ramenant sur le marché une quantité de profils très qualifiés (et très sélectifs) se retrouvant en concurrence.
D'autre part, selon Fast Company, la pratique de plus en plus répandue des offres d’emploi fantômes, qui permet aux entreprises de constituer d’énormes viviers de profils mais font passer de nombreux recrutements sous les radars. Sans même parler de la chasse directe aux fameux "talents".
En résumé, beaucoup de candidats, peu de poste et une partie du marché de l’emploi qui reste caché. C’est le combo gagnant qui incite certains professionnels à recruter des recruteurs pour retrouver un emploi. La promesse peut paraître alléchante sur le papier : on postule pour vous et il ne vous reste plus qu’à passer les entretiens d’embauche !
Satisfait ou remboursé
A première vue, le recrutement inversé ne semble pas si éloigné des services d’un cabinet de recrutement. La différence ? Les principaux clients des cabinets sont les entreprises. Lorsque vous utilisez leurs services en tant que candidat, ils agissent plutôt comme un tiers de confiance. Mais ils se rémunèrent avant tout via les employeurs, en plaçant des professionnels.
Un recruteur inversé est dans une autre démarche : il agit comme un prestataire au service du candidat. Cela va de l’aide à la création de CV jusqu’à l’accompagnement plus personnalisé sur le long terme. Un service qui pourrait se monnayer jusqu’à 10 000 dollars… satisfait ou remboursé, si le candidat ne trouve pas d’emploi au bout d’un certain temps.
Une somme rondelette que ne peut pas débourser n’importe qui. Seuls les professionnels pouvant prétendre à des salaires très élevés y verront ainsi un intérêt. Si les services de recruteurs inversés semblent fleurir aux Etats-Unis depuis quelques mois, il n’est pas certain qu’ils survivent à l’effet de mode. D’autant qu’ils comportent aussi certains risques au vu de leur modèle économique : pour une poignée d’entretiens décrochés, combien de CV envoyés et de spam auprès des entreprises ? De quoi nuire, sur le long terme, à la réputation de celui qui fait appel à leur service…
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