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Gueule de bois au boulot : Un salarié britannique sur trois sèche le travail
Quand la culture des pubs plombe la productivité.

C’est une info So British repérée par Le Courrier international : selon un rapport de l’Institute for Public Policy Research (IPPR), publié le 7 octobre 2025, la consommation d’alcool a de grandes répercussions sur le taux d’absentéisme au sein des entreprises britanniques. Une information plus sérieuse qu’il n’y paraît, qui en dit long sur le lien des Britanniques au travail.
Une gueule de bois sur trois finit en arrêt maladie
On connaît la culture des pubs au Royaume-Uni, qui rassemblent autant les amis que les collègues après une journée de travail, pour boire une pinte ou deux – souvent bien plus. D’après une étude menée auprès de 2 083 salariés, près d’un travailleur britannique sur trois s’est déjà retrouvé incapable de travailler après une soirée trop arrosée.
Mais l’absentéisme n’est pas la seule conséquence directe, puisque 22% des sondés avouent aussi avoir déjà travaillé en gueule de bois au cours de l’année. Par ailleurs, l’IPPR précise également que ces « buveurs réguliers ont trois fois plus de chances que leurs collègues de faire du présentéisme, c’est-à-dire de venir sur leur lieu de travail sans être productifs. »
Quand la pinte plombe la productivité nationale
Or, depuis la crise financière de 2008, la productivité du travail au Royaume-Uni est en berne, environ 7 points de pourcentage en dessous de la moyenne des pays du G7. Pour l’IPPR, la crise de la productivité s’explique en partie par cette « culture de la boisson ». Il ne s’agit donc pas seulement d’un problème de santé publique, rappelle le docteur Jamie O’Halloran, l’un des auteurs du rapport, « mais aussi une question économique nationale ».
Inverser cette tendance ne s’annonce pas chose aisée car, comme l’explique Sebastian Rees, responsable santé du think tank, c’est toute une culture qu’il s’agit d’interroger : « Certes, la génération Z boit moins que les générations précédentes, et certains employeurs prennent des mesures bienvenues pour s'éloigner des événements professionnels centrés sur l'alcool. Pourtant, la culture professionnelle britannique reste profondément ancrée dans la consommation d'alcool. Une pinte après le travail, un verre de vin lors d'un événement de réseautage ou une sortie entre collègues au pub restent au cœur de nombreuses carrières. »
L’IPPR exhorte ainsi le gouvernement à instaurer un prix minimum par unité d’alcool en Angleterre, une mesure déjà prise en Écosse, et les employeurs à prendre davantage de mesures concernant la consommation d’alcool sur le lieu de travail. D’autant que, comme l’explique à The Guardian le Dr Richard Piper, directeur général d'Alcohol Change UK, « lorsque l'alcool domine la culture d'entreprise, la productivité et le bien-être en pâtissent, tout en rendant la vie beaucoup plus difficile pour ceux d'entre nous qui ne boivent pas d'alcool ou qui souhaitent réduire leur consommation ».
Au Royaume-Uni, lever son verre reste un rituel collectif… qui coûte cher à la productivité nationale.
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