20 métiers qui ne recruteront (vraiment) pas en 2022
Le monde s’est modernisé et automatisé, laissant derrière lui de nombreuses professions qui n'y auraient plus leur place. Nous sommes navrés de vous annoncer que vous ne pourrez pas postuler pour devenir clown d'enterrement ou ange gardien !

Surprenants, poétiques, voire fascinants, ces métiers ont tous bel et bien existé !
1. Réveilleur
A une époque où programmer l’alarme de son réveil ou de son téléphone n’était pas encore d'actualité, le réveilleur était chargé de rompre le sommeil des hommes pour qu’ils ne soient pas en retard au travail. Tous les moyens étaient bons : lancer de cailloux, de bâtons, cris et sifflets. Le réveilleur a connu sa période de gloire en Angleterre, pendant la révolution industrielle.
2. Placeur de quilles
Vous aimez le bowling ? Savez-vous qu’avant l’automatisation de l’alignement des quilles, il fallait le faire manuellement ? La profession de placeur de quilles était confiée à des adolescents ravis de se faire un peu d'argent de poche.
3. Détecteur acoustique d’avion
Pour prévenir à l’avance l’arrivée des ennemis pendant la guerre, un militaire devait s’équiper de « grandes oreilles » pour détecter les vibrations et les sons des moteurs d’avion, très bruyants. A la clé, une allure plutôt cocasse :)
4. Rémouleur
Le rémouleur se déplaçait avec sa charrette sur laquelle était fixée une meule. Il pratiquait l’affutage des ustensiles coupants et tranchants des ménagers, jardiniers ou commerçants, comme le boucher. Le métier, très populaire jusqu'à l'entre-deux-guerres, a quasiment disparu aujourd’hui. Mais pas tout à fait ! On trouve encore des rémouleurs sur certains marchés.
5. Allumeur de réverbères
Comme son nom l’indique, ce métier consistait à allumer chaque jour les réverbères de la ville pour éclairer les rues. C’était une profession courante jusqu’à la moitié du 19ème siècle, lorsque les lampes à huile étaient utilisées en ville. Si on ne le trouve plus dans les rues, l'allumeur de réverbères est toujours présent dans l'univers des amateurs de Saint-Exupéry, via les pages du Petit Prince (vous le trouverez sur la cinquième planète).
6. Demoiselle du téléphone
La demoiselle du téléphone, également appelée standardiste, se chargeait d’établir les communications entre usagers grâce à un commutateur téléphonique manuel. Le personnel recruté était exclusivement composé de jeunes femmes célibataires dont l’éducation et la morale étaient irréprochables.
7. Gardien de phare
Le gardien de phare était chargé de surveiller la navigation maritime depuis le haut d’un phare et assurait ensuite son bon entretien. L’automatisation a mis fin à cette profession réservée aux solitaires. En France, seul le phare de Cordouan, en Gironde, est encore habité par deux gardiens qui gèrent la maintenance et sont aussi guides touristiques.
8. Marchande de plaisir
La marchande de plaisir était une vendeuse ambulante de pâtisseries. Au 19eme siècle, elle criait dans les rues le soir « Voilà le plaisir, mesdames, voilà l’plaisir ». Ces douceurs étaient des gâteaux croquants, minces et en forme d’entonnoir coupé en deux dans la hauteur.
9. Bourreau
Exécuteur des arrêts de justice, le bourreau était chargé d’infliger des peines corporelles ou la peine de mort aux prisonniers. Toute la population craignait les bourreaux qui n’effectuaient pourtant pas ces tâches par passion, mais appliquaient ce qu’on leur demandait de faire. Pour rappel, la peine de mort a été abolie en France en 1981.
10. Crieur
Le crieur était chargé d’annoncer une information sur la place publique. Il se mettait souvent en hauteur pour que tout le monde le remarque. Le métier, qui existait depuis l’Antiquité, a disparu dans les années 60.
11. Groom
Avant l’automatisation des ascenseurs, chaque élévateur avait son garçon d’ascenseur. Il s’occupait de faire monter les clients à bord, choisissait l’étage puis ralentissait la cabine afin qu’elle soit au même niveau que celui de l’étage.
12. Attrapeur de rats
L’attrapeur ou le chasseur de rats devait contrôler la population de rats dans les villes d’Europe. Ces professionnels étaient souvent exposés à de grands risques de morsures et d’infections.
13. Marchande d’Arlequin
La marchande d’Arlequin utilisait les restes des repas des tables de famille aisées et de grands restaurants pour concocter des plats qu’elle vendait ensuite aux plus démunis à des prix dérisoires.
14. L’Ange gardien
L’Ange gardien était notre chauffeur-taxi de l’époque. Il se chargeait de reconduire les hommes ivres à leur domicile. Payé une bouchée de pain, il devait faire preuve de patience et de savoir-vivre pour exercer son métier de capitaine de soirée rémunéré.
15. Le voleur de corps
Au 19ème siècle, le voleur de corps était embauché pour aller déterrer des cadavres de leur tombe, afin de les remettre aux universités pour que les élèves travaillent sur l’étude du corps humain. Les universités avaient recours à cette pratique illégale car les cadavres obtenus de manière légale étaient difficiles à obtenir.
16. Coupeur de glace
A l’époque où les systèmes de réfrigérations modernes n’existaient pas, le coupeur de glace sciait les lacs gelés pour ceux qui souhaitaient avoir de la glace à mettre dans leurs caves ou chambres froides. Un travail très périlleux qui était souvent pratiqué dans des conditions extrêmes.
17. Loueuse de sangsues
Avant le 19ème siècle, les sangsues étaient très recherchées par les médecins pour les saignées. Le rôle des femmes était d’aller prélever les sangsues dans des marécages, souvent pieds nus pour les laisser s’accrocher à leur peau. Une mission qui pouvait entrainer des pertes de sang importantes et des infections.
18. Clown d’enterrement
Le clown d’enterrement de la Rome Antique se chargeait de changer les idées des familles endeuillées par la mort d’un proche. Le clown s’habillait comme le défunt, parlait comme lui et mimait sa gestuelle.
19. Savonneur
Le métier de savonneur vient tout droit de Rome Antique. Les savonneurs devaient récolter l’urine dans les toilettes de la ville, qui leur servait ensuite à dégraisser les toges avant de les laver.
20. Calculatrices humaines
Au 17ème siècle, les calculatrices n’existaient pas. C’était donc le rôle des humains de calculer et d’analyser les données, avec comme seule aide : leur tête !
Crédits photo : andrea lehmkuhl/adobe stock.com
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