7 choses que vous ignorez sur le métier de pâtissier

Rien que le mot de « pâtissier » évoque tout un univers de gourmandises et de saveurs. La profession fait rêver et ne manque pas d’opportunités d’emploi. Laurent Le Daniel, pâtissier à Rennes depuis vingt ans, nous ouvre les portes de son laboratoire et nous raconte les spécificités de son métier.

1/ On ne s’ennuie jamais

« Pour moi c’est le plus beau métier du monde. C’est passionnant et très créatif car les produits qu’on fabrique sont ludiques et photogéniques », s’enthousiasme Laurent Le Daniel. En effet, en pâtisserie, il y a toujours de nouvelles façons de créer des desserts pour différents évènements. « L’année est jalonnée d’évènements, de fêtes, on démarre en janvier avec la galette des rois, la Saint-Valentin, on enchaîne sur Pâques, la fête des mères, la fête des pères... », renchérit le professionnel. Ce sont autant d’occasions d’inventer des recettes originales.

2/ On peut très bien gagner sa vie

« La fourchette de salaire pour un pâtissier va commencer autour de1500-1800 euros pour un ouvrier déjà diplômé et ça peut aller jusqu’à 3500 euros pour un chef selon sa région », confie Laurent Le Daniel.

3/ On ne connaît pas le chômage

« Il y a du travail pour un pâtissier, c’est impossible d’être au chômage ! », rappelle Laurent Le Daniel. En 2022, 10 000 postes en pâtisserie étaient disponibles selon la confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française. Le métier peut à la fois s’exercer auprès d’une enseigne ou boutique tout comme au sein d’un restaurant.

4/ On peut aussi faire des gourmandises salées

« À l’origine, le mot pâtissier vient du Moyen-Âge et, à cette époque, les pâtissiers étaient des fabricants de pâtés donc pâtissier/pâté, vous voyez le lien », explique l’artisan. En exerçant ce métier, vous pouvez donc être amené à réaliser des produits salés même si « la tendance actuellement reste le sucré ».

5/ On ne fait pas de pain

« On a tendance à confondre le métier avec celui de boulanger-pâtissier, mais moi je ne sais pas faire de pain ». En effet, le pâtissier est le spécialiste des desserts tandis que le boulanger est le roi de la fabrication de toutes sortes de pains et de viennoiseries. Il existe d’ailleurs deux formations distinctes : le CAP Pâtissier ou le CAP boulanger.

6/ On doit être persévérant au début

« Quand on démarre dans le métier, on doit s’attendre à rencontrer des difficultés, car il y a beaucoup de choses à apprendre et il ne faut pas être trop pressé. Les gestes techniques doivent être répétés maintes et maintes fois pour se les approprier. La persévérance est le maître-mot. Plus on va engranger des savoirs dans ce métier, plus on va se faire plaisir, donc ce n’est pas forcément les premiers mois ou premières années mais avec le temps, quand on commence à maîtriser la matière », avoue Laurent Le Daniel. Dans la pâtisserie, il faut donc faire preuve de patience : plus vous gagnerez en expérience, plus vous vous épanouirez dans le métier.

7/ On travaille quand les autres s’amusent

Les horaires des pâtissiers présentent certaines contraintes. Il faut aimer se lever tôt pour que les pâtisseries soient prêtes à l’ouverture d’une boutique par exemple. « On est amenés à travailler le week-end.  Le dimanche pas toujours, mais le samedi est incontournable, puisque c’est le jour où on vend le plus de pâtisseries. Et puis, pendant la période des fêtes de Noël, on n’a plus beaucoup de temps pour sa famille ni pour ses loisirs. » Cependant, pour attirer vers le métier, les conditions de travail s’assouplissent et il est souvent possible de bénéficier de deux jours de congés consécutifs.

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