Artisan maroquinier : venez apprendre votre nouveau métier au sein des ateliers Tolomei !

Elle a 52 ans, un passé d’hôtesse de caisse et vit dans la Sarthe. Il a 38 ans, diverses expériences dans la menuiserie et l’électronique sur son CV et réside dans la Drôme. Carole et Nicolas n’ont pas les mêmes vies mais un métier-passion commun. A l’issue d’une reconversion professionnelle, tous deux sont devenus maroquiniers au sein du Groupe Tolomei et fabriquent aujourd’hui des accessoires pour les plus grandes Maisons françaises.

« Je voulais vivre de ma passion »

Après 31 ans à passer des articles en caisse, à renseigner les clients à l’accueil et au téléphone dans des enseignes de grande distribution, Carole a eu envie de changer d’univers : « On était en plein Covid, je saturais complétement et je voulais vivre de ma passion. J’aime créer, travailler de mes mains, je couds tous mes vêtements moi-même. Alors je me suis dit : la maroquinerie, pourquoi pas ? »

• Alternant Prototypiste Metteur au Point H/F

  Thorigné-sur-Dué - 72

  Alternance

  35 semaines

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• Maroquinier H/F

  Granges-les-Beaumont - Tain-l'Hermitage - 26

  CDI

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• Alternance Maroquinier - Maroquinière Corrèze H/F

  Bort-les-Orgues - 19

  Alternance

  24 mois

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• Devenez Maroquinier chez Merlines Maroquinerie H/F

  Monestier-Merlines - 19

  Intérim

  18 mois

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• Alternance Technicien - Technicienne de Maintenance Industrielle Corrèze H/F

  Bort-les-Orgues - 19

  Alternance

  24 mois

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  il y a 18 jours

Les mots de l’offre d’emploi de Tolomei accrochent son regard : « Travail manuel », « matière noble », « goût pour l’esthétique ». En octobre 2021, la participation à une réunion d’information et l’entretien avec Alicia du service RH achèvent de la convaincre. Elle quitte la Seine-Maritime pour mettre le cap sur la Sarthe avec son mari et son fils aîné.

« Le cuir est une matière noble qui nécessite rigueur et précision »

Deux ans plus tôt, à l’automne 2019, dans la Drôme, Nicolas souhaite, lui aussi, changer de voie professionnelle : « Menuisier, maçon, monteur-câbleur en électricité… pendant six ans, j’ai enchaîné les CDD et les missions d’intérim. Je voulais un emploi stable et moins physique car j’avais mal au dos. »

Il intègre d’abord l’atelier Epidaure 26 à un poste dans la maintenance. Sur le conseil d’un ami, il passe les tests MRS (méthode de recrutement par simulation), puis il s’inscrit à la formation de maroquinier. C’est le déclic : « La maroquinerie se rapproche de mon premier métier : la menuiserie. Comme le bois, le cuir est une matière noble, agréable à travailler de ses mains, qui nécessite rigueur et précision. Je n’avais jamais touché une aiguille de ma vie, je me suis demandé si j’allais être à la hauteur. Mais les formatrices m’ont immédiatement rassuré ; elles m’ont mis en confiance pour la suite. »

Une formation de trois mois couronnée par un CDI

Carole et Nicolas ont suivi une formation indemnisée et entièrement financée de trois mois, au sein de leurs ateliers respectifs, pour apprendre toutes les techniques (coupage, teinture, assemblage, montage, piquage…) et apprivoiser les différents outils et machines. « J’ai découvert les belles matières, le savoir-faire, le détail des finitions. C’est impressionnant de voir qu’avec de si grandes machines on peut faire un travail si précis ! J’étais comme un enfant chez le marchand de jouets. J’en rêvais la nuit ! Je me souviens de la première pièce que j’ai teint en formation : la tranche intérieure d’un porte-carte noir. La formatrice m’avait complimentée et j’étais fière », se souvient Carole.

« Tout au long de la formation l’accompagnement a été top, poursuit-elle. Les formatrices étaient pédagogues, disponibles, ouvertes. On n’hésitait pas à aller les voir quand on n’avait pas bien compris un geste, une technique. »

« Contrairement aux entreprises dans lesquelles j’ai travaillé, chez Tolomei, on se sent écouté, en cas de problème on essaie de trouver une solution, confirme Nicolas. On travaille dans de bonnes conditions et je n’ai plus mal au dos depuis que je travaille ici. »

A l’issue de leur formation, les deux artisans ont été embauchés en CDD, puis en CDI au bout de quelques mois : « J’en ai pleuré de joie, se souvient Carole. J’adore mon travail, le fait de voir un sac arriver en pièces détachées et de le sortir de l’atelier monté procure une grande satisfaction. J’aime aussi l’ambiance : les gens sont ouverts et gentils, on s’intéresse aux autres, on s’entraide. Je suis contente de me lever le matin pour aller travailler. On n’a pas l’impression de venir à l’usine parce qu’il n’y a pas de routine. En fonction des journées, on fait de la piqûre, du montage, de la teinture : on est polyvalents ! »

Un métier à la portée de tous

Si Carole se passionne pour la teinture, c’est le montage qui a la préférence de Nicolas : « J’aime travailler le cuir de mes mains, retourner les sacs, encoller les pièces de cuir, poser la bijouterie (fermetures, fermoirs) … Ça fait plus de deux ans que j’exerce ce métier et j’apprends encore au quotidien. J’aimerais évoluer pour travailler davantage avec le bureau d’études, réfléchir aux processus de montage des pièces pour répondre à la demande des marques tout en facilitant le montage par l’artisan. »

Les deux néo-maroquiniers se rejoignent : pour exercer cette profession, il faut « aimer les belles choses, savoir se concentrer et travailler avec méthode, être minutieux et avoir soif de connaissances ».

Mais aussi abandonner ses préjugés : homme ou femme, à 20 ou à 55 ans, avec ou sans diplôme, on peut devenir artisan maroquinier chez Tolomei. « Certains se mettent des barrières en se disant que c’est de la maroquinerie de luxe, donc que ce sera trop difficile, trop stressant, pas fait pour eux, estime Nicolas. Mais Tolomei est une entreprise accessible à tous. Venez en juger par vous-même ! »

Crédits photo : Groupe Tolomei