5 idées reçues sur le métier de conseiller banque-assurance

Si vous pensez que les conseillers bancaires sont vraiment mauvais pour faire des créneaux ou qu'ils sont agaçants à dire chocolatine à la place de pain au chocolat, c'est sans doute le moment de creuser un peu plus le sujet. On vous montre le chemin avec le témoignage de MACSF, Crédit Agricole de Lorraine et ASSU 2000 !

1 - Le conseiller banque/assurance est avant tout un commercial

Commençons par rappeler que "commercial" n'est pas un gros mot et qu'en 2021, peu de commerciaux exercent leur métier en allant directement frapper chez leurs clients potentiels pour leur vendre des encyclopédies. Les clients et les consommateurs ne sont plus ceux d'hier, ils sont surinformés et disposent de multiples sources pour comparer les offres ou lire des avis en ligne.

Le métier de conseiller a évolué parallèlement et sous un nom générique, on trouve aujourd'hui une multitude de métiers et de profils, comme l'explique Anne-Lise Sebillotte, chargée de recrutement chez MACSF : "Commercial MACSF, ce n’est pas un métier, mais plusieurs. On peut citer chargé de clientèle, conseiller de clientèle à distance ou encore spécialiste patrimonial, expert patrimonial, attaché d’établissement hospitalier... Avec cette diversité, vous êtes pratiquement sûr de trouver l’emploi qui va répondre à vos attentes. A celles d’aujourd’hui, mais aussi à celles de demain, car ces options professionnelles sont autant de futures possibilités d’évolution."

2 - Un conseiller ou un autre c'est pareil, ils sont interchangeables et ne savent pas apporter au client ce dont il a réellement besoin

C'est ce que peut laisser penser le fait d'échanger au téléphone, comme c'est le cas pour certains sujets. Pourtant, cela n'empêche pas de créer du lien (ces derniers mois nous l'ont bien fait comprendre) et de proposer un accompagnement haut de gamme. Le conseiller est un expert des produits de la banque et de l'assurance, mais c'est aussi un expert des problématiques de ses clients : "A la MACSF, nos conseillers sont formés et connaissent parfaitement les problématiques des professions de santé. L’ancienneté moyenne est de 12 ans, les conseillers clientèle ont le temps de fidéliser leur portefeuille. "

"Chaque client est différent et a des besoins uniques. La proximité avec eux est indispensable pour mieux comprendre et répondre à leurs besoins. Le courtier est le partenaire de confiance qui permet à ses clients de mener leur vie en toute sérénité. Il a un devoir de conseil à l’égard de ses clients, c’est là sa valeur ajoutée", explique Carole Masson, responsable recrutement du groupe ASSU 2000.

Un avis partagé par Anne-Lise Robert, chargée de développement RH au Crédit Agricole de Lorraine, qui souligne que le conseiller clientèle se doit d'établir une une véritable "relation de confiance et de proximité avec ses clients", pour être en mesure de lui apporter des solutions adaptées, quelle que soit la problématique.

3 - Il n'est jamais là quand on a besoin de lui

Si, justement ! Nous autres êtres humains sommes parfois bien faibles face à notre biais de négativité. Et notre cerveau a tendance à rendre plus intense nos expériences négatives que nos expériences positives. D'où certains de nos préjugés. Quand un conseiller répond parfaitement à la demande d'un client, il y a peu de chances que ce dernier décide d'en informer tout son entourage...

Dans tous les cas, la relation du conseiller avec son client ne se base pas sur un seul échange, mais se construit aussi dans la durée : "La relation que nous développons avec nos sociétaires s’inscrit dans le temps. Notre mission est d’accompagner chacun d’eux à chaque étape de leur vie, aussi bien sur des sujets professionnels que personnels", confirme Anne-Lise Sebillote.

4 - Ce n'est pas un métier moderne

Si vous le pensez, c'est que vous n'avez pas eu besoin d'un conseiller depuis une éternité ! Pour accompagner ses clients, le conseiller s'appuie aujourd'hui sur toute une boîte à outils numérique, qui lui permet d'être réactif, de faciliter les démarches, d'informer en temps réel... Le métier est exigeant et nécessite aussi des soft skills tout à fait dans l'air du temps pour faire cohabiter au quotidien les volets humain, technique et administratif.

"Nos métiers évoluent et se transforment avec la digitalisation. Au Crédit Agricole de Lorraine, nous avons créé plus de 50 nouveaux métiers en cinq ans ! ", confie Anne-Lise Robert.

5 - Il faut aimer jongler avec les chiffres

Vous pouvez aimer les chiffres, ce ne sera dans tous les cas pas un frein ! Mais les entreprises qui recrutent des conseillers banque assurance mise bien plus sur d'autres compétences et sont souvent prêtes à former des profils peu expérimentés ou peu diplômés. Le métier offre des opportunités très concrètes sur un marché du travail qui nécessite plus que jamais de savoir s'adapter, de garder le goût d'apprendre et d'oublier... ses idées reçues.

Rappelez-vous aussi que le métier que vous choisissez est aussi - et parfois avant tout - ce que vous en faites ! Une fois  les compétences techniques maîtrisées, partez à la recherche de votre valeur ajoutée :)

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