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Un tiers des salariés qui ne peuvent pas télétravailler envisagent la démission

Par Hugo Diverres Publié le

Selon une récente étude, plus d’un tiers des salariés français occupant un emploi non télétravaillable envisage de le quitter dans les six prochains mois.

Un tiers des salariés qui ne peuvent pas télétravailler envisagent la démission

Les vagues de démissions vont-t-elles s’intensifier dans plusieurs pays à travers le monde ? Parmi les salariés qui ne peuvent pas travailler sans être physiquement présents, nombreux sont ceux à vouloir quitter leur emploi.

Un phénomène mondial

Le cabinet de conseil BCG a interrogé 7 000 salariés dans sept pays à travers le monde : l’Australie, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon, le Royaume-Uni et la France. Publiée le 7 juillet, l’étude conclue que 37% des salariés occupant des postes pour lesquels le télétravail est impossible envisagent la démission dans les six mois à venir, 34% en France.

Dans le détail, les Français ne sont pourtant pas les plus enclins à démissionner. Ce chiffre monte en effet à 42% au Japon, 41% au Royaume-Uni ou encore 36% en Australie. Dans l’ensemble de ces sept pays, les métiers sans télétravail possible représentent 75 à 80% de la masse salariale, précisent les auteurs de l’étude.

Si tous les secteurs sont en proie à ce phénomène, la distribution (41%) et la production industrielle (36%) seraient les plus touchés par cette potentielle vague de démission. C’est parmi les salariés de la génération Z, les 18-24 ans, que l’envie de démission est la plus forte (48%).

Manque de perspective d’évolution

Qu’est-ce qui pousse ces travailleurs de terrain, surnommés travailleurs de première ligne pendant la crise sanitaire en France (caissiers, livreurs, aides-soignants, ouvriers, chauffeurs, coiffeurs, etc.), à vouloir quitter leur emploi ?

La question des perspectives d’évolution ressort massivement dans la plupart des pays (41%), suivie du salaire (30%), du manque de flexibilité (28%), de l’équilibre avec la vie personnelle (22%) et de l’épanouissement professionnel (15%).

A noter qu’en France, la question du salaire (22%) vient derrière celle de l’équilibre de vie (23%). Le manque de reconnaissance semble également être un facteur déterminant (15%).

Crédits photo : manipulateur/stock.adobe.com

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