Confiance des entreprises au plus haut : 2018, année idyllique

Près d’1 chef d’entreprise sur 2 (47 %) déclarent avoir le moral en ce moment. Certes, 17 % font encore grise mine, mais leur nombre continue de chuter, avec une baisse de 8 points en à peine un mois. Qu’est-ce qui leur fait voir la vie en rose en ce début d’année ? L’économie du pays, tout d’abord, à 61 %. L’économie mondiale, également, pour 59 % d’entre eux. Mais ce sont surtout les perspectives de croissance de leur entreprise qui les rendent optimistes. Les trois quarts (76 %) ne voient pas ce qui pourrait venir contrarier la marge de leur activité dans les mois à venir. Une hausse de 5 points comparé au mois dernier, et un niveau jamais atteint depuis la création du baromètre il y a deux ans.

Objectif : création d’emplois locaux et bien-être du salarié

Forts de cette confiance, les chefs d’entreprise veulent avant tout créer de la richesse et des emplois dans leur région (55 %) ou à l’échelle nationale (48 %). Autre objectif 2018 : permettre à leurs salariés de s’épanouir professionnellement (48 %). En revanche, les enjeux écologiques sont très loin des préoccupations des patrons français. Seuls 11 % d’entre eux considère que contribuer à la préservation de l’environnement fait partie des rôles principaux d’une entreprise.

• Baromètre : découvrez les secteurs et les villes qui recrutent le plus en France

La rupture conventionnelle : carton plein chez les chefs d’entreprise

Même si l’euphorie post-électorale est retombée, l’effet Macron est toujours là. 62 % des chefs d’entreprise interrogés sont satisfaits de l’action du Président. Un engouement qui est dû aux différentes mesures annoncées par le gouvernement, et notamment la rupture conventionnelle collective (RCC). Plus de six dirigeants sur dix sont favorables à ce nouvel outil issu des ordonnances loi Travail. Un dispositif qui apporte plus de flexibilité et qui, pour 3 chefs d’entreprise sur 4, permet d’ajuster les effectifs à court terme en fonction de la situation économique.

Ils sont presque aussi nombreux (71%) à juger la RCC est moins contraignante qu'un plan de départs volontaires, ou qu'un "plan social" (plan de sauvegarde de l'emploi). Les deux tiers des dirigeants estiment également qu'elle est moins traumatisante pour les salariés. Mais sur ce point, quand ils se placent du côté de leurs employés, ils sont tout de même d’accord pour dire que la RCC et la politique économique du gouvernement de manière générale, soutient davantage les entreprises que les forces vives. Seuls 4 % ont le sentiment que leurs salariés sont favorisés.