Avez-vous ces compétences clés pour travailler dans la logistique ?
Un secteur ouvert à tous les candidats motivés.

Le développement des échanges à l’international, du e-commerce et des nouveaux modes de consommation a propulsé la logistique aux premiers rangs des secteurs économiques mondiaux. Ce secteur bouillonnant pourvoit déjà plus de 2 millions d’emplois en France : une tendance qui devrait s’intensifier dans les prochaines années.
A ne pas confondre avec le transport, qui n’en est qu’une composante, la logistique assure le conditionnement, le stockage et la livraison de marchandise. Vous pensez avoir le bon profil pour postuler dans le secteur ? Retour avec Yann Nabusset, président fondateur du cabinet de recrutement Amalo, sur les compétences recherchées par les recruteurs.

Côté savoir-être, les recruteurs cherchent avant tout des candidats impliqués. « C’est un secteur qui a besoin de personnes prêtes à se remonter les manches », souligne Yann. D’autant que la logistique emploie des profils variés qu’elle fait évoluer. « Chez de nombreux prestataires logistiques, les salariés commencent tout en bas de l’échelle et puis, petit à petit, se forment et deviennent responsables d’exploitation puis directeur de site. C’est un des seuls secteurs où l’on peut partir de rien et faire carrière, si tant est qu’on n’hésite pas à se remettre en question et qu’on soit proactif », appuie-t-il.
En plus de l’implication, de nombreuses compétences sont recherchées par le secteur, les voici :
1. La ponctualité et la rigueur
La ponctualité d’un candidat reflète son engagement, selon Yann : « Il y a un nombre de colis à délivrer et donc des tournées qui doivent partir à temps. Il faut être sur le pont à l’heure dite et suivre un rythme de travail assez soutenu et exigeant, voire minuté. »
Dans la logistique, les missions sont nombreuses et nécessitent des travailleurs consciencieux. “Un camion, par exemple, ne se prépare pas n’importe comment. Une personne qui serait tentée de n’en faire qu’à sa tête risque de tout désorganiser. La capacité à respecter des procédures et à suivre un mode opératoire est essentielle. Cette rigueur n’empêche pas d’être force de proposition, mais il faut veiller à ne pas enrayer toute l’organisation”, conseille Yann.
2. Le travail en équipe
Avancer et maintenir le rythme, c’est surtout possible quand on sait travailler en équipe. « Chacun prend en charge sa mission. En revanche, il faut être capable d’aller rendre service à un collègue. Les équipes travaillent au même endroit, se croisent toute la journée et dépendent les unes des autres. Sur un poste très opérationnel, on peut parfois se sentir seul mais vous serez entouré de personnes qui font le même job et qui auront besoin de vous, et vice versa », pointe Yann.
3. La capacité d’analyse...
La fonction de chef d’équipe ou de responsable d’exploitation, en plus de compétences de leadership évidentes, impose une forte capacité de réflexion. « Face à un problème, on ne peut pas se permettre de prendre trois semaines pour passer à l’acte. Si vous sentez que vous n’allez pas pouvoir tenir le planning sur la préparation des commandes, il faut vite réagir ! De nouvelles commandes viennent de tomber ? J’appelle l’agence d’intérim, je trouve vite quelqu’un. Cette réactivité est essentielle à tous les niveaux hiérarchiques », insiste Yann.
4. ... et d’apprentissage
Une des clés de la réussite d’une carrière dans la logistique ? « La capacité à apprendre et à se remettre en question. Les logisticiens me disent régulièrement que leur métier nécessite du bon sens avant tout. Mais le bon sens, cela passe aussi par la capacité à comprendre et à se dire : "On a toujours fait comme ça, et si on faisait différemment pour gagner en efficacité ?" », répond Yann.
5. L’adaptabilité
En fonction du secteur d’activité de l’entreprise concernée, une certaine flexibilité sera demandée aux candidats, explique Yann : « Dans l’alimentaire, par exemple. Si une commande de dernière minute de salades arrive, on ne peut pas se dire : "Ah non, désolé, j’ai fini ma ournée !". La livraison d’un tel produit ne peut pas attendre 24h. »
Les horaires décalés sont aussi une réalité pour une partie des professionnels de la logistique. « Certaines entreprises déchargent les avions la nuit et d’autres promettent des livraisons express. Cela demande une vraie capacité à jongler avec les problématiques, en particulier côté préparation de commandes. Si on n’a pas réceptionné la marchandise dans le bon timing malgré une organisation efficace, comment est-ce qu’on s’adapte ? » continue-t-il.
6. Une bonne condition physique
Dans les entrepôts, l'avènement des exosquelettes n’est pas encore une réalité. « On en parle beaucoup mais, en réalité, c’est encore très peu développé sur le terrain. Cela demande des investissements élevés et, globalement, c’est assez peu représentatif de la logistique dans son ensemble. En revanche, de plus en plus de robots et d’automates facilitent certaines tâches », précise Yann.
Les chariots élévateurs portent et transportent, mais cela ne fait pas tout, selon le président directeur : « Il est nécessaire d’avoir une bonne condition physique pour réussir à tenir le rythme. Les journées de travail sont exigeantes même si on porte moins de choses à bras-le-corps qu’auparavant. Vous montez et redescendez très régulièrement du chariot, poussez une palette mal posée, etc. »
Malgré de nombreux efforts en lien avec le développement durable et le confort humain, les conditions thermiques dans les entrepôts peuvent encore s’avérer difficiles. « Dans les entrepôts frigorifiques, la température descend jusqu’à -20 ou –30 degrés. Il faut être capable de le supporter ! Dans d’autres, les variations peuvent être assez élevées également », note Yann.
7. Bonus : la maitrise de l’informatique (managers)
Les possibilités de formation sont nombreuses pour mener aux métiers de la logistique. Les fonctions managériales ont cependant toutes un point commun : la compréhension des outils informatiques. « Les logisticiens travaillent aujourd’hui sur des outils de gestion de l’entrepôt et du transport, les WMS (Warehouse Management System) et les TMS (Transport Management System). On ne peut plus seulement compter sur un papier et un crayon ! C’est donc une compétence très importante », insiste Yann. Aux managers, est également demandée la connaissance de méthodes utiles à la bonne gestion d’un site logistique, comme le lean management.
Non exhaustive, cette liste de compétences évolue en fonction du niveau de poste de la personne concernée. « Sur une fonction opérationnelle, on va attendre le respect des procédures. D’un chef d’équipe, on va attendre du leadership et une capacité d’analyse, et donc des soft skills plus orientées chiffres, organisation, gestion humaine, anticipation, etc. Le socle commun ? Ce sont des profils de candidats motivés. Après, plus on évolue dans sa carrière, plus les attentes grandissent », conclut-il.


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