Brexit : les traders ne s'installeront pas à Paris
Paris s'attendait à accueillir près de 4 000 hauts cadres et traders de Londres suite au Brexit. Quatre ans après le référendum, il n'en est rien.

Ce devait être le grand chambardement. Suite au référendum de juin 2016 sur le Brexit, la City de Londres devait perdre 35 000 emplois. 35 000 emplois qui devaient être répartis ensuite sur les différentes places boursières européennes dont Paris. Mais peu à peu, les chiffres ont été revus à la baisse : 15 000 puis 10 000 emplois allaient disparaître ou être délocalisés. Mais finalement pour le moment seuls 1 000 emplois ont été délocalisés hors Londres selon le dernier baromètre du cabinet EY (basé sur les déclarations des 222 plus grandes entreprises financières) et publié dans Le Monde. 7 000 autres salariés pourraient l'être prochainement mais rien n'est sûr. En réalité les grandes sociétés financières attendent que le Brexit ait lieu de façon certaine avant de transférer éventuellement leur personnel.
Paris voulait devenir le coeur de l'activité économique européenne
Dans les autres capitales européennes, dès cette annonce, ce fut le branle-bas de combat notamment du côté de Francfort et Paris toutes deux grandes favorites pour accueillir les entreprises en exil. Pour attirer les entreprises, celles-ci multiplient alors les appels du pied pour les séduire. "Le contexte est celui d'une grande compétition entre les quartiers d'affaires en particulier européens dans la préparation du Brexit", expliquait ainsi Marie-Célie Guillaume dans une interview accordée au Moniteur il y a tout juste un an. Notre ambition est de faire de Paris-La Défense le coeur de l'activité économique européenne". Déjà quatre mois après le référendum britannique, le quartier d'affaires avait lancé une campagne de publicité avec des affiches qui titraient "Tired of the fogs ? Try the frogs ! (" Fatigué du brouillard ? Essayez les grenouilles ! ")". La Défense avait mis activement ses atouts en avant valorisant ainsi son écosystème forte de 500 entreprises dont 41 % d'entreprises étrangères, ses 190 000 m2 de bureaux disponibles, un loyer moins cher qu'à Londres mais aussi le fait qu'elle attire de plus en plus de startups, le Grand Paris Express etc... Le quartier d'affaires parisien se préparait à accueillir plus de 4 000 nouveaux salariés et hauts cadres d'ici 2020. Quelques centaines seulement se sont installés dans la capitale pour le moment.
(GettyImages/kasto80)
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