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Augmentations de salaires 2026 : un mauvais cru en perspective ?
Le point sur les données récentes.
Après deux années de rattrapage face à l'inflation galopante, les salaires français s'apprêtent à connaître leur plus faible progression depuis 2020. C'est ce que révèlent plusieurs études de rémunération parues ces dernières semaines, annonçant un mauvais cru pour le pouvoir d'achat des Français en 2026.
Les premières NAO annoncent la couleur
Selon une étude Flash du Centre Etudes & Data du Groupe Alpha, les négociations annuelles obligatoires, les fameuses NAO, s’annoncent moins fastes que les années précédentes.
bon à savoir
D’après les 143 premiers accords d’entreprise publiés cet automne, les augmentations atteignent en moyenne 1,7%. Soit bien moins que les années précédentes : 2,3% en 2025 et 3,5% en 2024. Qu'est-ce que ça signifie concrètement pour un salarié ? 1,7% d'augmentation sur un salaire de 2 500 euros correspond à une augmentation de 42,5 euros par mois. Pour un salaire de 1 800 euros, c’est 30,6 euros.
Plus inquiétant encore, 53% des 143 entreprises ne prévoient pas d’enveloppes d’augmentation… mais uniquement des primes. En prenant en compte ces entreprises, le taux moyen d'augmentation tombe à 0,8% seulement.
Pourquoi un tel ralentissement ?
Plusieurs facteurs expliquent ce ralentissement. D'abord, l'inflation a fortement reculé, passant sous la barre des 1% en 2025. Ensuite, l'instabilité politique française et les tensions géopolitiques internationales incitent les entreprises à la prudence.
Le cabinet Alpha pointe aussi du doigt la loi sur la transparence salariale, qui doit entrer en vigueur en juin 2026, et conduirait certaines entreprises à la prudence sur le sujet des revalorisations salariales. Cette loi obligeant les entreprises à publier leurs écarts de rémunération, certaines préféreraient sans doute attendre d'en mesurer l'impact avant d'augmenter les salaires.
Des hausses de salaire aux alentours de 2%
Les cabinets de recrutement confirment cette tendance. LHH anticipe ainsi des hausses autour de 2% en 2026, marquant un retour aux niveaux d'avant 2022. De son côté, Mercer relève que le budget médian d'augmentations de base était encore de 2,5% en 2025 (contre 4% en 2024), avant de projeter une nouvelle baisse vers 1,5-2% en moyenne pour 2026. Les analyses de WTW, Deloitte et PageGroup confirment ces projections avec des hausses autour de 2% en 2026 (voire 1,5-2%), contre 2,5% et 3,1% en 2025.
Cette tendance générale masque néanmoins des disparités sectorielles notables : les branches en tension comme l'industrie, la logistique, l'IT ou la finance continueront de proposer des enveloppes d'augmentation plus généreuses. Par ailleurs, les employeurs favorisent désormais davantage les hausses individuelles au détriment des augmentations générales, une stratégie particulièrement marquée pour les cadres.
En conclusion, si ces chiffres reflètent un retour à la normale après deux années exceptionnelles de rattrapage, ils signifient aussi que les augmentations générales ne suffiront plus à compenser l'érosion du pouvoir d'achat. Dans ce contexte, la négociation individuelle et la performance deviennent des leviers essentiels pour obtenir des revalorisations significatives. Pour les salariés des secteurs en tension, le rapport de force reste néanmoins favorable : leur pouvoir de négociation demeure intact.
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