7 types de recruteurs en entretien : êtes-vous vraiment prêt à croiser leur route ?

Chaque entretien réserve son lot de découvertes, et parfois, c'est le recruteur lui-même qui crée la surprise. Entre celui qui vous accueille comme un vieil ami, celui qui vous presse de questions et celui qui laisse planer des silences interminables, mieux vaut être préparé à toutes les situations. Voici 7 types de recruteurs que vous risquez de croiser en entretien et les meilleures façons de vous adapter à chacun.

1. Le meilleur ami

Une tape chaleureuse sur l'épaule, un café-noisette sur le bureau juste pour vous, des blagues à répétition… Vous êtes accueilli comme un roi. Le recruteur cherche à vous mettre à l'aise et à faire disparaitre tout stress inutile, avec un large sourire évidemment. L'ambiance est conviviale, vous êtes détendu… presque trop.

Comment gérer un recruteur « trop gentil » en entretien ?

Le véritable danger serait d'oublier que vous êtes en entretien d'embauche. Ne tombez pas dans ce piège : il est possible que le recruteur cherche à évaluer votre capacité à rester professionnel. Par exemple, évitez de vous lancer dans des confidences ou du tutoiement. Soyez vous-même et n'en faites pas trop.

2. Le dominant

C'est sûrement le recruteur le plus redouté par les candidats. Pas de place à la rigolade ici, contrairement au meilleur ami. Le ton est d'ailleurs donné d’emblée, avec une poignée de main franche, une démarche assurée et pas le moindre sourire. Le dominant vous pousse dans vos retranchements : il cherche la moindre faille, quitte à vous surcharger de questions, parfois agressives ou provocatrices.

Comment réagir face à un recruteur « dominant » en entretien ?

Le recruteur cherche à vous mettre à l'épreuve et à observer comment vous réagissez sous pression. Ne vous laissez pas déstabiliser : affirmez-vous avec des arguments solides, tout en restant courtois. Le dominant n'aime pas perdre son temps, il aime les résultats concrets, comme les objectifs que vous avez atteints dans vos anciennes expériences.

3. Le speed

Il est à peine 10h30 du matin et vous êtes déjà le quatrième candidat de sa journée. Autrement dit, tout doit aller vite. Le recruteur a très peu de temps à vous consacrer, d'autres candidats attendent derrière la porte. Pire encore, il ne se gêne pas pour vous le faire comprendre.

Que faire si le temps d'entretien avec un recruteur est très limité ?

Droit au but ! Vous n'avez pas le temps d'expliquer l'ensemble de votre parcours. Focalisez-vous sur les éléments essentiels de votre candidature : vos compétences pour le poste et des expériences concrètes en lien avec celui-ci. Comme le recruteur « dominant », vous pouvez prendre des exemples de résultats ou d'objectifs atteints précédemment.

4. Le bavard

À l'opposé du recruteur pressé, le bavard aime prendre son temps. Pour lui, évaluer un candidat ne se fait pas en quelques minutes, mais nécessite plusieurs heures de discussion. Vous aurez le temps pour détailler votre vie de lycéen, votre expérience de footballeur en division 4, ainsi que vos week-ends à la piscine. Il saura tout de vous !

Comment réagir pendant un entretien qui s'éternise ?

Vous ne pensiez sans doute pas que cet entretien durerait des heures, mais tenez bon ! Restez concentré et évitez de laisser échapper un bâillement. Tous les candidats ne bénéficient pas d'autant de temps pour se vendre, vous devez en profiter. C'est le moment pour prouver votre motivation et démontrer vos compétences.

5. Le désorganisé

Avec lui, tout est improvisé ! En vous serrant la main, il ne semble avoir aucune idée de qui vous êtes. Il ne se souvient plus de votre prénom, a égaré votre CV et, bien sûr, débarque avec 30 minutes de retard. Une fois assis, il fouille dans ses papiers, vous pose des questions au hasard et donne l’impression de découvrir l’offre d’emploi en même temps que vous. L'entretien va être long…

Comment gérer un recruteur désorganisé ?

Rassurez-vous, ce type de recruteur est aussi désorganisé avec les autres candidats qu'avec vous. Ne soyez pas déstabilisé. Le point positif, c'est qu'il n'a aucun préjugé sur vous ! Rappelez-lui simplement qui vous êtes, pourquoi vous êtes là, sans vous laisser submerger par son stress.

6. L'extraverti

Vous ne risquez pas de vous ennuyer face à un recruteur extraverti. Ce véritable stand-uppeur déborde de créativité, pour le meilleur et pour le pire. D'un côté, vous vous souviendrez à vie de votre entretien. D'un autre côté, vous pourriez être déstabilisé par des questions improbables : « Est-ce que vous vous reconnaissez en Elon Musk ? » ou « quel est votre rêve le plus fou ? ». Accrochez-vous !

Que faire face à un recruteur « extraverti » ?

Le recruteur extraverti apprécie la prise d'initiative. Vous devez vous démarquer (encore plus que d'habitude) et faire preuve de créativité. Ne vous laissez pas déstabiliser et montrez-lui que vous avez du répondant. Soyez aussi original que votre interlocuteur, sans oublier que vous êtes en entretien bien sûr…

7. Le roi du silence

Aucune relance, pas un sourire et des blancs interminables. Voici comment résumer un entretien d'embauche avec un recruteur silencieux. Vous déroulez votre CV pendant plusieurs minutes face à un recruteur impassible, sans aucune émotion. Mais ne vous fiez pas à son silence, il reste attentif au moindre détail !

Comment réagir face à un recruteur silencieux en entretien ?

Les silences peuvent être intimidants, mais il faut les accepter. Inutile de remplir le vide par un débit de parole infernal, prenez votre temps. Si vous êtes à court d’idées, relancez la conversation en posant des questions sur le poste ou l’entreprise, ou demandez au recruteur s’il a des questions pour vous.