5 secteurs où l'emploi salarié se porte bien
Si certains secteurs ont encore du mal à sortir la tête de l’eau, d’autres parviennent à se stabiliser, voire à rebondir.

215 200. C’est le nombre d’emplois qui ont été supprimés au deuxième trimestre, c’est-à-dire entre fin mars et fin juin 2020. Un chiffre rassurant si on le compare aux 499 000 emplois détruits au premier trimestre. Mais tous les secteurs ne sont pas égaux face à cette dynamique. Quels sont ceux qui s’en sortent le mieux ? C’est ce qu’essaie de traduire l’INSEE dans son dernier rapport, en analysant l’évolution de l’emploi salarié par secteur et en la comparant avec le premier trimestre.
Autant d’indices qui permettent d’anticiper une reprise des recrutements.
Les services aux entreprises
Si un secteur s’en est particulièrement bien sorti après le confinement, c’est celui des services aux entreprises. Les métiers du BtoB voient en effet leur volume d’emploi salarié progresser de 2,3% au 2e trimestre, soit une création nette de 73 000 emplois. Une hausse qui peine toutefois à contrebalancer les 234 000 emplois supprimés sur la période 2019-2020.
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La construction
Le secteur du BTP a su rapidement se remettre sur pied après le confinement. Résultat, l’emploi salarié est resté stable au second trimestre. Le secteur enregistre même une augmentation de 1,4% du nombre de salariés comparé à l’année dernière, soit 19 000 emplois supplémentaires.
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L’énergie, l’eau et les déchets
Le secteur de l’environnement et de l’énergie, tout comme le BTP, a démontré son endurance durant la crise. Au deuxième trimestre, l’emploi salarié ne baisse que de 0,5%, soit une suppression de 2000 postes.
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Information & communication
Dans un contexte généralisé de gestion de crise, les postes liés à l’information et à la communication se sont révélés indispensables. Sur le deuxième trimestre, le secteur affiche une perte de seulement 0,9% du nombre de salarié, soit 7500 emplois en moins. Comparé à 2019, le secteur a perdu 0,1% de ses effectifs.
Le sursaut de l’intérim
Bien qu’il ne soit pas un secteur à proprement parler, l’intérim est en forte hausse sur ce deuxième trimestre. Après avoir chuté de 40% au premier trimestre, l’emploi intérimaire rebondit et enregistre une hausse de 23% entre fin mars et fin juin, soit 108 000 emplois créés.
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Mais des secteurs qui peinent à se redresser
Si les secteurs précédemment énumérés sont parvenus à se stabiliser, ce n’est pas le cas de l'hébergement-restauration, des services aux ménages et de l’agriculture, enregistrant des pertes respectives de 7,6%, 2,9% et 1,5% de l’emploi salarié. Autrement dit, 82 000 postes ont été supprimés dans l’hébergement et la restauration, 37 000 dans les services aux ménages et 4400 dans l’agriculture.
©Yuttana Studio / stock.adobe.com
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