Ces 3 régions que les salariés français ne veulent plus quitter
Dernier baromètre de la mobilité Hellowork, basé sur l'analyse de 38 millions de recherches d'emploi.

Quelles sont les régions où les Français veulent vraiment travailler ? Quelles métropoles ont les faveurs des Parisiens en quête d'évasion ? Quels bassins d'emploi ont des difficultés à retenir leurs talents ? C'est pour répondre à ces questions qu'Hellowork s'est lancé dans l'exploration de près de 40 millions de recherches d'emploi.
Les régions les plus attractives : des jobs et du soleil
Sans surprise, l'Ile-de-France et l'Auvergne-Rhône-Alpes occupent les deux premières places sur le podium des régions les plus attractives, leur dynamisme économique étant difficile à concurrencer. Mais ces régions ne sont pas les seules à pouvoir se targuer d'attirer de nombreux candidats, d'autres les talonnent notamment par la qualité de vie qu'elles proposent : les Pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine & Occitanie et la région PACA.

Attirer, c'est bien. Retenir, c'est encore mieux
Et certaines régions font les deux ! C'est le cas de l'Auvergne-Rhône-Alpes, où plus de 64% des candidats regardent uniquement des offres concernant leur région. Et elle a beaucoup à leur offrir, notamment dans les secteurs de l'industrie, du numérique et du tourisme.
Derrière elle, l'Ouest n'a pas à rougir, avec la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine également sur le podium pour la rétention des talents, avec respectivement 58,5% et 56,8% de candidats qui se concentrent sur les offres de leur territoire.

Quels secteurs attirent les Parisiens loin de Paris ?
Les envies d'ailleurs des Parisiens dépendent du secteur dans lequel ils évoluent. Dans le marketing et la communication, ils ont bien conscience que leur bassin d'emploi concentrent une forte proportion des opportunités. En conséquence 72,5 des actifs de ce secteur recherchent un poste uniquement dans la région francilienne.
A l'inverse, les professionnels de la maintenance et de la production sont 66% à regarder des annonces ailleurs qu'en Ile-de-France. L'explication ? La localisation des industries agroalimentaires, aéronautiques ou énergétiques, pour la plupart éloignées de la Tour Eiffel.
Lyon, Marseille et pourquoi pas Toulouse ?
Pour concrétiser leurs envies de quitter la capitale, les Franciliens privilégient les grandes métropoles de la moitié sud : d'abord Lyon et Marseille, puis Toulouse et Bordeaux. Dans le classement des régions les plus attractives à leurs yeux, le Nord fait une apparition à la deuxième place du podium, ex aequo avec l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine. Sur la première marche, l'Auvergne-Rhône-Alpes.
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