Ile-de-France : quels sont les secteurs qui recrutent sans diplômes ?

Le commerce

Le secteur du commerce et de la vente est le premier employeur des jeunes ayant tous les niveaux de qualification et tous diplômes confondus car il concentre 19 % des actifs de moins de 25 ans. 15 % des jeunes sans diplôme travaillent dans ce domaine en particulier sur des postes de caissier, employé libre-service ou vendeur.

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L'hôtellerie-restauration

Dans l'hôtellerie-restauration, plus de 25 % des recrutements concernent des jeunes sans diplôme selon l'étude du CIDJ : aide de cuisine, employé polyvalent de restauration, serveur. Malheureusement le secteur peine à recruter. En cause ? Des journées à rallonge et des paies encre trop basses. sans compter la pression, très forte dans ce secteur.

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La sécurité privée

Concernant les jeunes sans diplôme, la sécurité peut être une bonne option. Loin des clichés, il est possible de devenir rapidement un expert en sécurité même sans diplôme. Le secteur de la sécurité privée commence à se structurer et à proposer des formations facilement accessibles. Agent de prévention et de surveillance, surveillance des grands évènements, sont autant de débouchés possibles.

Le secteur de la propreté

Le domaine de la propreté notamment industrielle propose près de 16 000 postes en CDI. Le secteur n'attire pas les jeunes qui représente moins de 9 % des salariés. Parmi les postes accessibles ceux de machiniste classique, agent d'entretien et de rénovation en propreté et chefs d'équipes.

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Et pourquoi pas l'alternance ?

Pour les jeunes non diplômés, l'alternance constitue une bonne porte d'entrée sur le marché du travail. Ainsi près de 90 % des apprentis ingénieurs et techniciens ont trouvé un emploi six mois après leur formation. En 2018, ils sont près de 40 % à avoir été embauchés dans leur entreprise d'accueil. 73 % des bénéficiaires d'un contrat pro dans le commerce ont un niveau inférieur au bac. Dans l'hôtellerie-restauration 45 % des apprentis diplômés sont en emploi six mois après la fin de leur formation, ce taux monte à 63 % pour les contrats de professionnalisation.

(CR/onojeghuo)