Géomaticien / Géomaticienne

Le professionnel de la donnée géographique, répertorié sous le code ROME M1808, est reconnu comme l’expert en analyse cartographique. Son rôle est crucial dans l’évaluation de la faisabilité des projets d’urbanisme, prenant en compte les risques naturels, l’infrastructure urbaine existante et les activités humaines. À la fois géographe et informaticien, il exploite les données géographiques pour conseiller les secteurs publics, les collectivités territoriales et le secteur privé, notamment le génie civil et les bureaux d’études. Son expertise en SIG (systèmes d’information géographique) le place au carrefour de l’environnement, de l’architecture, de l’agriculture et de l’industrie. Il utilise des données variées, telles que les cartes, les images satellites et les statistiques, pour produire des cartes thématiques et des analyses spatiales. Son travail est essentiel pour orienter les décisions en matière d’aménagement urbain. De plus, le géomaticien peut exercer dans des domaines diversifiés tels que la géologie, l’agronomie, la météorologie, l’océanologie, le transport et les télécommunications, ainsi que dans l’exploitation minière.

Pour exercer le métier de géomaticien, un bac +2 se révèle indispensable :

• BTS Métiers du Géomètre-Topographe et de la Modélisation Numérique ;
• TP Technicien supérieur en SIG ;
• Diplôme de Chargé de projet en Aménagement Durable des Territoires.

Si vous souhaitez aller plus loin dans votre expertise, les diplômes de niveau 6 sont tout indiqués :

• Bachelor en Sciences et Ingénierie – Géologie et Environnement ;
• Licence Pro mention Cartographie, Topographie et Systèmes d'Information Géographique ;
• Licence Pro mention Métiers de l'Aménagement du Territoire et de l'Urbanisme ;
• Master Géomatique ;
• Master Géomatique appliquée aux études urbaines et aux risques – mention géographie, aménagement, environnement et développement ;
• Master Géomatique SIGAT (système d'information géographique et analyse des territoires) ;
• Master informatique ;
• Diplôme d'ingénieur de l'École supérieure d'ingénieurs Paris-Est ;
• Diplôme d'ingénieur de l'École nationale des Sciences Géographiques.

Le métier de géomaticien requiert un parcours d’études pluriel et attractif, généralement d’une durée d’environ 5 ans, soit du niveau bac +2 à bac +5. Pour accéder au niveau 7, le bac scientifique ou STI2D est souvent recommandé. Les étudiants peuvent ensuite opter pour un BTS ou obtenir un certificat de géomètre. Pour augmenter leurs chances auprès des recruteurs, il est préférable de poursuivre avec une licence, un master ou un diplôme d’ingénieur spécialisé dans la géomatique. Plusieurs écoles proposent des cursus variés menant au Master. Il est important de vérifier attentivement les programmes proposés par ces écoles avant de s’inscrire, car les intitulés de ces formations peuvent varier.

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Les missions du technicien géomatique sont diverses et dépendent de sa spécialisation. Elles englobent l’acquisition et l’intégration des données, incluant la réalisation sur le terrain, la conception de modèles de données et la mise à jour du SIG. Le traitement, l’analyse spatiale et la diffusion des données sont également de sa responsabilité, impliquant la paramétrisation des outils, l’interprétation d’images de télédétection et la création d’outils d’aide à la décision. De plus, il rédige des synthèses cartographiques et répond aux demandes spécifiques en coordonnant et en diffusant les données dans le SIG, démontrant ainsi son expertise dans la gestion de projets géomatiques.

• Variété des tâches : Le travail du géomaticien est diversifié, allant de l’acquisition des données à l’analyse spatiale, offrant ainsi un environnement de travail stimulant.
• Utilisation de technologies avancées : Les géomaticiens ont accès à des outils technologiques de pointe.
• Opportunités de spécialisation : Ce métier offre la possibilité de se spécialiser dans divers domaines tels que l’urbanisme, l’environnement, ou encore la gestion des ressources naturelles…
• Impact concret : Les travaux des géomaticiens ont un impact réel sur la société, en contribuant à la planification urbaine, à la gestion des risques naturels, ou encore à la préservation de l’environnement.

• Complexité des données : Manipuler des données géospatiales peut parfois être complexe et nécessiter une compréhension approfondie des concepts géographiques et informatiques.
• Pression des délais : Dans certains cas, les géomaticiens sont confrontés à des délais serrés pour la livraison de projets.
• Sédentarité : Une grande partie du travail du géomaticien se fait devant un ordinateur.

En tant que professionnel de la topographie, il doit être passionné par l’informatique et la géographie, tout en étant un expert en bases de données. Le géomètre géomaticien excelle dans la modélisation et la statistique, démontrant ainsi un profil polyvalent. Maîtrisant la représentation cartographique et l’analyse spatiale, il sait extraire les statistiques pertinentes pour fournir des conseils éclairés. Ce métier exige un intérêt marqué pour les sciences et une expertise dans les techniques de collecte de données. Doté d’une capacité d’analyse et de synthèse remarquable, il élabore des cartes thématiques et des outils d’aide à la décision pour des projets majeurs tels que les transports, la recherche de gaz naturel et l’aménagement du territoire. Par ailleurs, sa minutie et ses compétences pédagogiques lui permettent d’interagir efficacement avec divers interlocuteurs.

Le salaire moyen du géomaticien est influencé par divers facteurs tels que l’expérience, la région et le type d’entreprise. Pour les nouveaux entrants, le salaire net annuel oscille entre 30 000 € et 40 000 €.

Le salaire brut d'un géomaticien débutant débute avec un salaire brut d'environ 3 205 € mensuels. Tandis que les géomaticiens seniors peuvent prétendre à une rémunération brute allant de 50 000€ à 70 000€ par an. Cette fourchette salariale est également impactée par le niveau de responsabilité et d’expertise du professionnel. En outre, le taux horaire moyen varie de 20 € à 40 €, en fonction de la complexité des missions et du niveau de compétence requis. La classification dans la grille salariale positionne généralement les géomaticiens juniors entre les niveaux 3 et 5, tandis que les seniors peuvent atteindre les niveaux 7 à 9. Certains postes peuvent comporter des éléments variables tels qu'une prime ou des avantages supplémentaires, ce qui contribue à un salaire médian intéressant et booste la motivation des professionnels de la géomatique.

Les géomaticiens exercent souvent dans un bureau, avec un recours fréquent aux outils informatiques et logiciels spécialisés. Le cadre hiérarchique peut varier selon la structure de l’entreprise, mais le géomaticien travaille généralement en équipe sous la supervision de chefs de projet ou de responsables de département. Les principaux interlocuteurs incluent des ingénieurs, des urbanistes, des géographes et des représentants des secteurs publics ou privés. Les horaires peuvent être réguliers en journée, mais des heures supplémentaires peuvent être nécessaires pour respecter les délais de projet.

Au fil de sa carrière, le géomaticien peut gravir les échelons vers des postes à responsabilités plus élevées, comme chef de projet ou chef de projet SIG. Titulaire d’un diplôme de niveau 7, il peut viser des fonctions telles qu’architecte technique ou chef de service géomatique. Parallèlement, ce métier offre la possibilité de se spécialiser dans divers secteurs après quelques années d’expérience ou au cours de son parcours. Cette diversité de spécialisations permet au géomaticien d’explorer différents domaines d’activité et d’évoluer dans sa carrière en fonction de ses intérêts et de ses aspirations professionnelles.

Les opportunités d’emploi pour les experts en géomatique sont nombreuses et diversifiées, couvrant un large éventail d’organisations publiques et privées. Les collectivités territoriales, l’ONF, le CNRS, Météo France et les entreprises de services numériques sont parmi les employeurs potentiels. De plus, les compagnies pétrolières, gazières et d’électricité reconnaissent également la valeur des compétences en géomatique. Ces organisations font appel à ces experts pour diverses tâches telles que la cartographie, l’analyse spatiale, la gestion des ressources naturelles et la planification urbaine. Ainsi, les spécialistes de la géomatique ont un large éventail d’options professionnelles à explorer dans différents secteurs d’activité.