Épicière / Épicier

Vendeur en fromagerie, marchand de primeurs, l'épicier porte aussi le nom de vendeur en épicerie. L'appellation dépend de sa spécialité, mais tous sont répertoriés sous le code ROME D1106 : vendeur en alimentation. Son rôle est d'acheter auprès des producteurs et des grossistes les aliments frais et secs que vous cuisinerez pour vos assiettes.
Qu'il soit dénommé sous les termes de vendeur en alimentation, en produits frais, en crèmerie, en confiserie ou marchand de fruits et légumes, cet emploi exige des compétences multiples qui ne se limitent pas à l'achat et la revente de produits. L'épicier est aussi un expert du pilotage de son commerce ou de son secteur, de la qualité des produits qu'il propose et parfois de leur préparation. De l'achat d'un produit frais à l'accueil de son client, le professionnel déploie de nombreux savoir-faire et savoir-être.

Du CAP et au-delà du baccalauréat, voici les principaux diplômes pour embrasser la profession :

• CAP équipier polyvalent du commerce.
• CAP spécifiques selon la spécialisation de l’épicerie en boucherie, boulangerie, poissonnerie.
• Bac pro métiers du commerce et de la vente.
• Bac pro technicien-conseil en alimentation.
• BTS Management commercial.
• BUT Techniques de commercialisation.

La formation continue délivre aussi des formations courtes et longues pour vous permettre de devenir épicier.

Accessible avec un diplôme de niveau CAP dans les secteurs de la vente, du commerce et de la distribution, une expérience professionnelle dans la vente permet aussi d'exercer comme épicier auprès de la grande distribution ou d'ouvrir votre propre épicerie. Il convient cependant de bien connaître et maîtriser les règles d'hygiène et de sécurité propre aux métiers de l'alimentaire.
Différentes voies et formations s'ouvrent à vous pour devenir épicier ou vous reconvertir dans les métiers de l'alimentation. Les CAP employé de vente spécialisée, option produits alimentaires ou employé multispécialité sont appréciés des employeurs. Pour séduire davantage les recruteurs ou inscrire la création de votre épicerie dans la durée, les bacs professionnels sont tout indiqués. Tournez-vous vers le bac pro technicien vente et conseil en produits alimentaires ou le bac pro commerce. Enfin, si vous souhaitez affiner vos compétences, les diplômes de niveau bac+2 sont recommandés. BTS MUC, BUT techniques de commercialisation ou diplôme d'école de gestion vous ouvrent également les portes.

Métier polyvalent, l'épicier ne se contente pas de déterminer et engager des négociations avec les producteurs ou les grossistes du secteur de l'alimentation. De l'approvisionnement des stocks jusqu'à la vente, il effectue de nombreuses opérations :

• Choisir les produits.
• Choisir ses fournisseurs.
• Gérer les besoins en approvisionnement et les stocks.
• Mettre en rayon les produits.
• Concevoir et proposer des offres promotionnelles.
• Accueillir les clients.
• Gérer les encaissements.
• Mettre en application les règles d'hygiène et de sécurité.

Son rôle est crucial pour la mise en place de protocoles sanitaires, le respect de la chaîne du froid et le contrôle des produits frais, secs ou transformés. En plus de la gestion administrative et managériale, l'épicier va aussi participer à la présentation des produits et parfois à leur préparation.

• La liberté de décision.
• Le développement de compétences transverses.
• La satisfaction d'être au plus près de leur clientèle.

• Incertitude sur les revenus qui seront générés chaque mois.
• Nombreuses tâches administratives à englober dans la gestion de son commerce.
• Stress important.

Indépendant et maître de son épicerie, certaines compétences se montrent indispensables à l’épicier pour faire croître son entreprise, telle que la comptabilité et la gestion. D'autres compétences sont essentielles à la nature du métier partout où il s'exerce :

• Connaître parfaitement les produits proposés à sa clientèle et les méthodes pour les conserver dans le respect des règles d'hygiène et de sécurité.
• Être fin négociateur pour gérer parfaitement les relations avec ses fournisseurs et le prix des denrées.
• Posséder le sens du commerce et parfois de la créativité pour mettre en avant et vendre ses produits.

En plus des savoir-faire nécessaires à la gestion des stocks, le sens du contact est essentiel. Conseiller les clients et les fidéliser demande un certain sens de l'écoute et de l'accueil. Enfin, il faut aussi être capable de gérer les conflits et savoir s'imposer comme leader auprès de son équipe lorsque le poste l'exige.

Un(e) Epicier perçoit un salaire de 21 621 euros bruts annuels en moyenne, ce qui représente un salaire mensuel net de 1 433 euros environ. Pour un profil confirmé, ce salaire peut atteindre 22 500 euros bruts annuels, soit environ 1 492 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

L'épicier peut exercer à son compte ou comme salarié. Son environnement de travail varie donc en fonction de la structure où il travaille : marchés, épiceries, grandes ou petites surfaces. Chargé de négocier avec les fournisseurs, il peut également diriger une équipe et rendre des comptes à sa hiérarchie. En fonction de la taille de l'épicerie ou de la structure qui l'emploie, il sera plus ou en moins en contact avec la clientèle. Horaires décalés, travail le weekend et une partie des jours fériés font partie des exigences dans le domaine de l'alimentation quel que soit le statut de l'épicier.

L'épicier qui a ouvert sa boutique va chercher dans un premier temps à développer sa clientèle. Il peut s'appuyer sur son savoir-faire et les compétences transverses acquises pour présenter sa candidature comme chef de rayon d'une grande surface, chef de département ou gérant. Le salarié épicier peut également évoluer vers des postes à responsabilité en suivant des formations complémentaires en management et en gestion ou s'installer à son propre compte.

Si le mot “ épicier ” nous fait penser à une boutique savoureusement achalandée, cette profession de la vente peut s'exercer auprès de nombreuses entreprises :

• Commerce de détail en alimentation générale.
• Commerce de détail en alimentation spécialisée.
• Cavistes.
• Confiseurs.
• Fromageries.
• Boucheries.
• Boulangeries.
• Épiceries.
• Épiceries fines.
• Moyennes et grandes surfaces.

L'épicier travaille le plus souvent à son compte, après avoir ouvert sa propre épicerie.