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Être bien au travail

Travail d’équipe : les 5 piliers d’une bonne collaboration

Par Marie Crespin Publié le

Et si la réussite d’une collaboration dépendait uniquement de 5 leviers simples à activer ?

Travail d’équipe : les 5 piliers d’une bonne collaboration
Quels sont les principaux obstacles au travail d’équipe ? © Studio Romantic/stock.adobe.com

Qu’est-ce qui explique que certaines équipes fonctionnent, lorsque d’autres peinent à avancer ? Que vous soyez manager, collaborateur ou chef de projet, vous avez sans doute déjà été confronté à des tensions, des incompréhensions ou à un manque d’engagement au sein de votre collectif de travail. Une bonne collaboration ne relève pas du hasard : elle se construit pas à pas !

À travers cet article, découvrons les 5 piliers du travail d’équipe, essentiels pour bâtir une collaboration durable, humaine et performante. Au programme, des conseils pratiques facilement actionnables, destinés à renforcer les bases de votre dynamique de groupe !

Le travail collaboratif : de quoi parle-t-on ? Définition

Le travail collaboratif se caractérise par la synergie qui existe entre les membres d’une équipe. Cette capacité à coopérer et à coordonner les ressources individuelles au service du collectif permet d’atteindre un objectif commun.

Pourquoi le travail d’équipe est-il essentiel ? Les bénéfices

Le travail collaboratif n’a jamais occupé une place aussi centrale en entreprise qu’aujourd’hui ! En l’espace de 20 ans, le temps consacré au travail d’équipe a augmenté de 50 %. On estime qu’un salarié passerait les ¾ de sa journée à communiquer avec ses collègues, selon une étude de la Harvard Business Review.

Apprendre à bien travailler en équipe génère un cercle vertueux qui profite autant aux salariés qu’à l’entreprise :

  • renforce la cohésion d’équipe : les salariés apprennent à se connaître et à fonctionner ensemble. Des liens se tissent
  • instaure une bonne ambiance de travail : essentielle au bien-être et à la satisfaction au travail
  • augmente le sentiment d’appartenance : dans un cadre de travail bienveillant, les salariés développent un attachement et une reconnaissance envers l’entreprise ainsi que leur équipe. Ils se sentent à leur place, partagent des valeurs ainsi que des objectifs communs
  • accroît la motivation et l’engagement : cette dynamique donne envie de s’investir pleinement avec et pour le collectif de travail !
  • augmente la productivité des salariés : ils peuvent compter sur l’émulation du collectif pour mener à bien leurs missions. L’entraide et le partage d’informations font partie des ingrédients indispensables à l’atteinte des objectifs individuels et collectifs
  • décuple la performance de l’entreprise : une collaboration efficace est gage de réussite pour l’entreprise

Quels sont les principaux obstacles au travail d’équipe ?

Néanmoins, il suffit parfois d’un grain de sable pour faire dérailler une dynamique de groupe, même lorsque cette mécanique est bien huilée ! Connaître les principaux obstacles au travail d’équipe est un premier pas pour mieux les anticiper, les identifier, et ainsi garantir le succès d’une collaboration.

Dans son ouvrage « The five dysfunctions of team », l’auteur Patrick Lencioni présente le travail d’équipe comme « l’ultime avantage concurrentiel d’une entreprise ». Selon lui, les 5 dysfonctionnements capables de nuire au travail d’équipe sont :

  • le manque de confiance
  • la peur de la confrontation
  • l’absence d’engagement
  • le manque de responsabilisation
  • l’indifférence aux résultats

Les 5 C du travail en équipe : le secret pour une collaboration réussie !

Afin de barrer la route à ces obstacles et bâtir une collaboration solide, la méthode des « 5 C du travail d’équipe » est redoutable ! En prenant soin d’appliquer ces cinq commandements, les membres d’une équipe peuvent atteindre ou maintenir leur plein potentiel :

  1. Communication
  2. Camaraderie, ou l’esprit d’équipe
  3. Commitment, qui signifie l’engagement
  4. Confiance
  5. Coachability, qui désigne la capacité d’apprendre et de s’améliorer

1. Instaurer une communication claire, ouverte et bienveillante

Sans communication, il n’y a pas de collectif. Elle constitue la clé de voûte de toute collaboration. Le secret d’une bonne communication réside en partie dans la clarté des consignes et la précision des messages transmis. Une bonne compréhension entre les membres de l’équipe favorise l’efficacité du groupe, tout en évitant les malentendus ainsi que les conflits. D’autre part, la transparence managériale crée un climat de confiance et de responsabilisation. Encourager la communication non violente, l’écoute active, les feedbacks constructifs sont autant de bonnes pratiques à adopter d’urgence ! Prévoir des temps d’échange réguliers renforce la cohésion et permet de promouvoir le partage d’idées. Attention cependant de ne pas abuser des réunions ! : si un email suffit, inutile de convoquer tout le monde. Enfin, pour une équipe performante, il est essentiel de sélectionner les canaux de communication adaptés aux besoins (ex. messagerie instantanée, réunions, mails, téléphone).

2. Prendre soin des relations entre collègues

Toutes les relations interpersonnelles ont besoin d’être entretenues pour perdurer et évoluer de manière positive. Les relations professionnelles n’échappent pas à cette règle ! En cela, cultiver l’esprit d’équipe favorise la bonne entente et l’entraide pour ainsi générer un sentiment d’épanouissement au travail. Le respect, la bienveillance, la tolérance, ou encore l’absence de jugement sont autant d’éléments qui constituent un terreau fertile pour des relations de travail saines et durables. Afin de renforcer la cohésion d’équipe, il est important de créer des occasions pour sociabiliser, célébrer les réussites individuelles et collectives, mais également valoriser les singularités au sein du groupe. Le sentiment d’appartenance qui en découle permet de rester soudés face aux défis et d’atteindre les objectifs fixés.

3. L’engagement et la responsabilisation individuelle

Pour que chaque salarié donne le meilleur de lui-même, il a besoin de comprendre précisément son rôle, ses missions, ainsi que ses objectifs. À partir du moment où les responsabilités sont clairement définies, chacun peut s’engager et contribuer à la réussite collective. Au contraire, une répartition floue des attributions peut induire en erreur, donner lieu à des doublons ou générer des tensions. D’autre part, un leadership qui accorde sa confiance, laisse de l’autonomie et confie des objectifs réalistes offre à son équipe l’occasion de se responsabiliser et de pleinement s’engager.

4. climat de confiance

La confiance est le ciment qui soude entre eux les membres d’une équipe. Elle rend la collaboration fluide, agréable et constructive. Les salariés se sentent libres d’exprimer leurs idées et leurs questionnements, sans crainte d’être jugés. Dans cette safe place, il demeure possible d’échanger avec respect, même en cas de désaccords. La confiance représente un atout précieux, capable de désamorcer rapidement et efficacement des situations conflictuelles avant qu’elles ne s’enveniment ! Il s’agit également d’un excellent moyen de lutter contre la rétention d’informations. Afin d’instaurer une relation de confiance, les membres du collectif doivent faire preuve d’intégrité, de fiabilité, et recourir à une communication qui soit la plus honnête possible. Cela suppose qu’il existe une cohérence entre les paroles et les actes. Une collaboration qui repose sur la confiance est incontestablement plus efficace et solide.

5. Travailler en équipe c’est être capable d’apprendre

Travailler en équipe est une opportunité formidable pour apprendre sur soi et sur les autres. Cela demande d’accepter les critiques constructives, de rester à l’écoute des points de vue différents du sien, ou encore de ne pas hésiter à remettre en question ses propres certitudes et son fonctionnement. Cette posture d’humilité et d’ouverture d’esprit dans l’apprentissage renforce la cohésion d’équipe, stimule l’innovation et améliore les performances individuelles et collectives. Afin d’encourager cette démarche, le manager peut jouer le rôle de facilitateur. Il favorise l’autonomie et la prise d’initiative, tout en guidant et en donnant l’exemple. À travers le partage des bonnes pratiques et des connaissances, les membres du collectif se nourrissent les uns des autres, grandissent et progressent ensemble.

Comment mesurer l’efficacité du travail d’équipe ?

Pour évaluer avec précision l’efficacité d’une collaboration, il peut être intéressant de combiner différents outils quantitatifs et qualitatifs.

Les indicateurs clés de performance (KPI)

Grâce aux KPI il est possible de mesurer objectivement l’efficacité du travail d’équipe sous différents aspects, et ce, grâce à des données chiffrées. Exemple : pour évaluer le respect des délais impartis, le KPI adéquat pourrait être le pourcentage de tâches terminées dans les temps.

Le tableau de suivi de la performance

Très visuelle, cette base de données permet en un regard d’évaluer la performance d’un collectif de travail par rapport aux objectifs à atteindre. Il peut contenir des informations telles que :

  • les KPI de référence (ex. nombre de vente, taux de satisfaction clients, pourcentage du budget alloué)
  • l’objectif à atteindre
  • l’état d’avancement
  • l’écart entre l’objectif et l’état d’avancement
  • le degré de priorité.

Certaines applications de gestion de projet collaboratives ont pour vocation de faciliter l’actualisation de ces données. Les membres de l’équipe peuvent ainsi suivre l’évolution de l’atteinte des objectifs en temps réel.

Le Management par Objectifs (MBO)

En collaboration avec le salarié, le manager fixe des objectifs individuels. Le suivi de la performance est alors personnalisé ! Cette méthode de gestion repose sur l’alignement entre les ambitions individuelles et les orientations stratégiques de l’entreprise. La MBO (Management By Objectives) contribue à soutenir le développement professionnel des salariés. En effet, des actions de formation sont proposées dans le but d’organiser leur montée en compétences et leur permettre d’atteindre leur plein potentiel !

Les feedbacks réguliers

Le feedback désigne le retour d’informations qu’un manager peut adresser aux membres de son équipe sur la qualité de leur travail. Il s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue, et de développement professionnel des collaborateurs. En effet, grâce à ces bilans, les salariés peuvent identifier leurs points forts et avoir conscience des axes sur lesquels ils doivent s’améliorer. Le feedback met en lumière les contributions individuelles dans un projet collectif (ex. comportements, compétences, rôle dans la dynamique de groupe). En adoptant cette pratique, le manager valorise l’importance du dialogue.

Le suivi de la présence et de l’achèvement des tâches

Dans certains cas, le taux d’absentéisme peut révéler un désengagement ou une perte de motivation. Quant au taux d’achèvement des tâches, il peut donner des indices sur la rigueur, l’implication ainsi que l’efficacité des collaborateurs dans leurs missions. Parfois, le suivi de ces indicateurs peut aider à déceler des situations pathogènes (ex. conflits, harcèlement, burn-out) afin d’y remédier au plus vite.

Comment optimiser le travail d’équipe ? LFees 10 bonnes pratiques

En résumé, un travail d’équipe efficace repose à la fois sur une culture du travail collaboratif, une bonne organisation, ainsi que des outils adaptés. En ce sens, voici quelques exemples de bonnes pratiques qu’il convient d’adopter au plus vite !

  • définir clairement le rôle, les responsabilités ainsi que les objectifs de chacun
  • promouvoir les valeurs essentielles au collectif, telles que la bienveillance, la communication ouverte, l’entraide
  • considérer les forces de chaque collaborateur lors de l’attribution des tâches
  • permettre aux salariés de pouvoir suivre leur progression grâce à des outils numériques collaboratifs prévus à cet effet (ex. Monday, Trello, Asana…)
  • supprimer les réunions qui ne sont pas indispensables (et la frustration d’avoir perdu son temps !)
  • opter pour une communication multicanal selon le besoin (ex. asynchrone, synchrone, réunion en présentiel, team building, repas d’équipe)
  • sélectionner un nombre restreint d’outils de communication numérique, au risque de s’éparpiller !
  • pratiquer le feedback pour encourager et favoriser l’apprentissage
  • favoriser le partage des connaissances (ex. parrainage, wiki d’entreprise, formations internes)
  • proposer aux salariés de passer le test MBTI afin de comprendre leur fonctionnement et celui de leurs collègues

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