Après les RTT, connaissez-vous les TTR ?
Certaines entreprises octroient ces jours de repos aux salariés qui utilisent des transports décarbonés lors de leurs congés. On fait le point.

Si vous êtes salariés, vous avez sûrement déjà profité ou entendu parler des RTT (des jours de repos alloués aux salariés dont la durée du temps de travail est supérieure à 35 heures). En revanche, il est moins sûr que vous connaissiez les TTR.
Toujours dans une optique de réduction du temps de travail, l'acronyme TTR signifie "Temps de travail responsable". Par définition, les TTR sont en fait des congés octroyés aux salariés qui privilégient un moyen de transport plus écologique durant leurs vacances ou week-ends prolongés.
Concrètement comment ça marche ?
Les entreprises ayant instauré ce dispositif permettent à leurs collaborateurs de profiter d’une ou plusieurs demi-journées de congés supplémentaires lorsqu’ils utilisent le vélo, le bus, le covoiturage ou le train pour se rendre sur leur lieu de vacances. Évidemment, les salariés doivent justifier ces trajets « verts », au moyen d’une facture ou d’un billet de train par exemple.
Chaque entreprise détient ses propres conditions. La start-up Ubiq requiert par exemple que le trajet dure au minimum 6 heures et demande à ses salariés de continuer leurs missions lors du trajet s’ils en ont la possibilité. En contrepartie, elle leur offre ces deux jours de TTR supplémentaires, qu'ils peuvent fractionner par demi-journée.
Un objectif phare : réduire les déplacements polluants des congés
C’est d’ailleurs cette entreprise, filiale de Nexity qui a mis au point ce concept en janvier 2023, nous en avions fait un article. À l’époque, la société avait justifié ce choix par le fait que lors des week-ends prolongés, leurs salariés prenaient majoritairement l’avion par manque de temps, et que leur offrir des jours de congés supplémentaires les inciteraient à expérimenter des moyens de transport moins émetteurs de CO2.
Depuis, le concept s'est démocratisé et plusieurs autres sociétés l’ont adopté, telles que La Fresque du Climat, Capgemini, Home Exchange, Komeet, ou encore l’entreprise Vendredi.
Si cette mesure RSE forte représente des coûts supplémentaires pour les entreprises qui l’expérimentent, elle permet aussi de fidéliser de nombreux talents sensibles à la cause environnementale, notamment chez les plus jeunes. D’ailleurs, cette préoccupation est telle que deux tiers des jeunes de 18 à 30 ans (65 %) se disaient "prêts à renoncer à postuler dans une entreprise qui ne prendrait pas suffisamment en compte les enjeux environnementaux" en 2022, dans le cadre d’un sondage commandé par le Think Tank Pour un Réveil écologique à Harris Interactive.
Une initiative qui gagne à se faire connaître
Si les TTR font parler d’eux dans les médias, le concept n’en est encore qu’à ses balbutiements. Aujourd’hui, aucune loin n’encadre concrètement cette mesure et les initiatives en la matière restent relativement isolées.
Pour autant, il s’agit d’un engagement RSE qui mérite l'attention, et qui pourrait bien inspirer les politiques dans l’élaboration de mesures environnementales plus fortes dans le monde du travail.
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