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Paris : où s'évader en moins de deux heures ?

Par Guirec Gombert • Publié le

Cette question, de nombreux parisiens se la posent. Une durée synonyme de ressourcement le week-end et symbole de l'organisation jacobine de la France, analyse le quotidien Le Monde.

Paris : où s'évader en moins de deux heures ?

Deux heures aller, deux heures retour. Pas une minute de plus. C'est "le seuil psychologique au-delà duquel la mobilité pendulaire devient inefficace. Au-delà, on passe à une demi-journée de voyage, et c’est un peu trop quand on part deux jours", explique au quotidien Le Monde, l’anthropologue et consultante Sonia Lavadinho. Deux heures, c'est aussi la possibilité d'accéder à des biens immobiliers abordables. En fonction de ses moyens, le parisien rêvera d'une résidence secondaire ou réfléchira à la possibilité d'une pendaison pendulaire domicile-travail quotidienne, avec une journée ou deux en télétravail... Bref, à deux heures de train ou de voiture, le parisien dresse son camp de base.

Témoignage - "Paris c'est très cher. Mais je n'ai pas envie de partir d'ici"

"Le Parisien s'émerveille d'un rien, pourvu que ça ne ressemble pas à la grande ville"

Pour les grandes villes desservies par le TGV, cette population est depuis longtemps une aubaine, quitte à faire grincer les dents des habitants qui voient les prix s'envoler, comme à Bordeaux, Nantes ou Rennes. Dans la capitale bretonne, reliée depuis 2017 à Paris en 1h30, l'immobilier a grimpé de 10 % en moyenne chaque année. La Normandie ou la Bourgogne offrent également un break authentique dans des cités de caractère vantées par les agences de voyage. A "deux heures de Paris" renvoie alors à des "relations d'ordre psychanalytique entre la capitale et le reste du pays", souligne Le Monde. Et au nombrilisme des parisiens. "Que voulez-vous, le Parisien s’émerveille d’un rien, pourvu que ça ne ressemble pas à la grande ville. Pour s’exciter les sens, rien de tel que la « campagne profonde », « le fin fond de la province », pardon, un « territoire oublié », comme on dit depuis la crise des « gilets jaunes »". La caricature est bien celle d'un Parisien se moquant d'un Parisien mais elle parle aussi aux provinciaux. Ces derniers ont beau se moquer du parisianisme, ils ont toujours ce petit complexe d'infériorité quand ils montent à la capitale. Paris et le reste de la France. L'organisation du rail le montre très bien : les principaux axes ferroviaires mènent à Paris. C'est là où il faut être. Et quand on en part, c'est pour y revenir vite. 

Marie, 33 ans, a quitté Paris... pour y revenir

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