Travailler dans la petite enfance : métiers, formations, salaires
Découvrez les principaux métiers, formations et perspectives du secteur de la petite enfance.

Vous avez envie de contribuer au développement des tout-petits ? Travailler dans la petite enfance, c’est bien plus qu’un métier, c’est un vrai engagement au quotidien. Pour exercer dans ce secteur il est important de maîtriser certaines compétences et de disposer, dans la plupart des cas, d’un diplôme reconnu. Quels sont les principaux métiers du secteur, les formations nécessaires et les salaires ? On vous explique tout ci-dessous.
Quels sont les principaux métiers de la petite enfance ?
La plupart des professions liées à la petite enfance se déroulent principalement dans les domaines de l’éducation, du social et de la santé.
Éducateur de jeunes enfants
L’éducateur ou l’éducatrice de jeunes enfants accompagne les tout-petits, de la naissance jusqu’à 7 ans, dans des structures spécialisées. Son rôle est d’aider chaque enfant à grandir, s’éveiller et s’épanouir socialement. Pour cela, il propose des activités ludiques et éducatives, comme des jeux ou des ateliers adaptés à leur âge.
Pour exercer ce métier, il faut obtenir le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants, qui se prépare en trois ans après le bac. En France, le salaire moyen d’un EJE débutant tourne autour de 23 000 € brut par an.
ATSEM
L’agent territorial spécialisé en école maternelle, ou ATSEM, travaille aux côtés des enseignants en maternelle pour accompagner les enfants tout au long de la journée. Il peut aussi exercer dans des crèches, haltes-garderies ou centres de loisirs. Ses tâches principales consistent à aider les enfants pendant les repas, ainsi qu’à veiller au rangement et à la propreté des locaux.
Pour devenir ATSEM, il faut réussir un concours spécifique. En France, le salaire d'un débutant se situe autour de 21 622 € brut par an.
Assistante maternelle
L’assistante maternelle accueille les enfants de la naissance jusqu’à leurs 3 ans, généralement à son domicile ou parfois chez les parents pendant leurs heures de travail. Elle veille au confort, à la sécurité et à l’hygiène des enfants, tout en participant activement à leur éveil et à leur socialisation avant qu’ils n’entrent à l’école maternelle.
Pour exercer ce métier, il est nécessaire de suivre une formation obligatoire d’environ 120 heures et d’obtenir une agrégation délivrée par le conseil départemental.
Le salaire d’une assistante maternelle varie selon plusieurs facteurs. Il dépend essentiellement du nombre d’enfants qu’elle garde, mais aussi des tarifs qu’elle fixe, qui peuvent changer en fonction de :
- la durée d’accueil
- la région où elle exerce
- les conditions d’accueil
- son expérience et ses qualifications
Pour donner une idée, le minimum légal se situe autour de 3,50 € brut par heure et par enfant, ce qui correspond à environ 2,74 € net (un peu moins en Alsace et Moselle). Cependant, ce tarif peut être revu à la hausse selon le profil et les compétences de l’assistante maternelle.
Pédiatre
Le pédiatre suit la santé et le développement des enfants, tout en soignant les petites maladies du quotidien. Il est aussi un soutien précieux pour les parents, qu’il conseille et informe sur les soins à apporter à leur enfant.
Pour exercer ce métier, il faut d’abord réussir un long parcours médical : 6 ans d’études en médecine générale, puis 4 ans de spécialisation en pédiatrie. Au total, il faut compter environ 10 ans de formation. En France, un pédiatre débutant gagne en moyenne autour de 96 000 € brut par an.
Auxiliaire de puériculture
L’auxiliaire de puériculture contribue au confort et au bien-être des nourrissons et jeunes enfants, principalement dans les hôpitaux et maternités. Elle veille à leur hygiène et à leur épanouissement, sans toutefois réaliser de soins médicaux, contrairement à l’infirmière puéricultrice. Elle occupe aussi un rôle important en soutenant les parents, en les aidant à mieux comprendre comment prendre soin de leur enfant au quotidien.
Pour exercer ce métier, il faut obtenir le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture, accessible dès 17 ans, après une formation d’environ un an. En moyenne, le salaire d'un débutant est d’environ 21 621 € annuel brut.
Infirmière puéricultrice
L’infirmière puéricultrice s’occupe des tout-petits en assurant leur santé, mais aussi en accompagnant les parents. Elle les aide à comprendre comment bien prendre soin de leur enfant et à adopter les bonnes habitudes pour leur développement.
Ce métier s’exerce dans plusieurs types de structures : hôpitaux, cliniques, maternités, centres de protection maternelle et infantile, ainsi que dans des crèches ou haltes-garderies.
Pour devenir infirmière puéricultrice, il faut d’abord suivre une formation d’infirmière diplômée d’État (niveau bac +3), puis compléter par une spécialisation en puériculture d’une durée d’un an. Le salaire moyen d'un débutant se situe autour de 24 000 € brut par an en France.
Quel diplôme est essentiel pour exercer dans la petite enfance ?
Pour travailler dans la petite enfance, le diplôme de référence est le CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance (CAP AEPE), anciennement appelé CAP Petite Enfance. Ce certificat permet d’accompagner les enfants au quotidien en répondant à leurs besoins essentiels comme l’alimentation, le sommeil ou les soins. Il aide aussi à soutenir leur développement affectif, intellectuel et social, tout en respectant le projet éducatif de la structure d’accueil.
Avec le CAP AEPE, on peut postuler à plusieurs postes comme :
- assistant d’accueil petite enfance
- auxiliaire de puériculture
- animateur en centres de loisirs maternels
- ATSEM (ce dernier nécessite toutefois la réussite d’un concours dans le secteur public)
Quels métiers de la petite enfance peut-on exercer sans diplôme ?
Il est possible de travailler auprès des jeunes enfants même sans diplôme officiel. Deux professions principales s’y prêtent particulièrement : assistante maternelle et auxiliaire parentale.
L’assistante maternelle accueille les enfants chez elle, généralement entre deux et quatre petits. Pour exercer, elle doit obtenir un agrément délivré par la Protection maternelle et infantile (PMI), qui veille aussi à sa formation et au respect des règles de sécurité. Son logement doit être adapté pour recevoir les enfants dans de bonnes conditions.
L’auxiliaire parentale, elle, intervient directement au domicile des parents pour garder les enfants, parfois pour plusieurs familles en garde partagée. Ce métier ne demande pas d’agrément ni de formation obligatoire, sauf si l’auxiliaire est employée par une agence qui peut proposer un encadrement.
Quels métiers de la petite enfance sont les mieux rémunérés ?
Dans le secteur de la petite enfance, certains métiers offrent des rémunérations plus attractives, souvent liées à un niveau de responsabilité ou de qualification plus élevé.
Parmi les mieux rémunérés, on retrouve :
- Directrice de crèche : ce métier consiste à gérer l’équipe, le projet éducatif et l’administration de la crèche. Ce poste demande de l’expérience et un diplôme spécifique. Le salaire se situe généralement entre 2 500 et 4 000 euros brut par mois, selon la structure et la région.
- Psychomotricienne : ce métier consiste à accompagner le développement des enfants grâce à des activités adaptées. Il nécessite un diplôme universitaire en psychomotricité. Le salaire moyen se situe entre 2000 et 2 500 euros brut par mois.
On peut aussi citer des professions comme l’infirmière puéricultrice ou encore le pédiatre, qui bénéficient aussi de rémunérations attractives.
Les salaires dans la petite enfance diffèrent-ils entre le secteur public et le secteur privé ?
Les salaires dans la petite enfance varient selon que l’on travaille dans le secteur public ou privé.
Dans la fonction publique, les rémunérations suivent des barèmes bien établis. Elles prennent en compte l’expérience, le niveau de qualification et l’ancienneté. En plus du salaire, les professionnels bénéficient souvent d’avantages comme des primes, une bonne couverture sociale et des régimes de retraite intéressants.
Dans le privé, la situation est plus variable. Le salaire peut dépendre de la taille et de la localisation de l’entreprise, ainsi que des compétences et de l’expérience de la personne. Les avantages sociaux ne sont pas toujours les mêmes d’un employeur à l’autre.
Quelles sont les tendances actuelles et les perspectives dans le secteur de la petite enfance ?
Selon le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, le secteur de la petite enfance est en pleine expansion et prometteur pour les années à venir. En 2021, la France comptait environ 2,1 millions d’enfants de moins de trois ans. Près de sept enfants sur dix dont les parents travaillent sont aujourd’hui confiés à une crèche, une halte-garderie ou à une assistante maternelle. Ce recours aux modes de garde a quasiment doublé en l’espace de vingt ans.
Pourtant, ce secteur fait face à des défis majeurs : le manque de personnel dans les crèches et le départ massif à la retraite des assistants maternels entraînent une pénurie de places. Cette situation engendre une forte demande de recrutements et offre ainsi de nombreuses opportunités d’emploi.
Pour pallier ces besoins, le Gouvernement s’est engagé à créer 200 000 places supplémentaires d'ici à 2030, afin de faciliter l’accueil des jeunes enfants et d’accompagner les familles.
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