L'accès à l'emploi des jeunes diplômés reste difficile
64% des jeunes diplômés de 2009 n'ont toujours pas d'emploi en 2010 selon une étude de l'AFIJ (Association pour Faciliter l'Insertion professionnelle des Jeunes diplômés) qui note également un meilleur accès à l'emploi des jeunes issus de filière IUT, BTS tertiaires et Bac+3.

Avec la crise économique l'insertion professionnelle des jeunes diplômés s'est encore compliquée. L'enquête AFIJ constate en effet une "poursuite de la dégradation des conditions d'accès à l'emploi des jeunes diplômés". 64% des jeunes qui ont obtenu leur diplôme l'an dernier n'ont toujours pas trouvé d'emploi en 2010. Même s'ils ont pour près de la moitié d'entre eux (42%) occupé un poste à durée déterminée depuis leur sortie d'études, le "retard à l'embauche" est donc très net. Ces jeunes diplômés sont pour la plupart à la recherche d'un temps complet mais ne sont pas forcément très mobiles 19% déclarent être mobiles au niveau du département, 28% au niveau de la région et 22% sur la France entière. Selon l'enquête, ils consacrent en moyenne 18 heures par semaine à leur recherche d'emploi.
Un emploi par défaut
Pour les 36% qui sont en emploi, les postes occupés sont des CDI (23% des cas), des CDD de 6 mois et plus (34%) et en majorité à temps plein (81%). Mais l'AFIJ nuance ces résultats en précisant que seulement un jeune diplômé sur deux occupe un poste "en adéquation avec son projet professionnel". 53% des jeunes diplômés interrogés reconnaissent d'ailleurs qu'il s'agit d'un "poste d'attente"...
En ce qui concerne le niveau d'études l'enquête de l'AFIJ note une meilleure insertion des Bac+2 (BTS et DUT) et des Bac+3 (Licence) avec respectivement un taux d'accès à l'emploi de 35% et 42%. Au niveau des moyens utilisés, 40% des jeunes diplômés ont trouvé leur emploi en répondant à une offre, 22% grâce à leur réseau et relations et 18% en envoyant une candidature spontanée. Les offres d'emplois sur Internet sont d'ailleurs le moyen le plus efficace pour ces jeunes diplômés : 80% ont postulé de cette manière contre seulement 3% en réponse à des offres vues dans la presse.
Inégalités criantes entre les hommes-femmes
Côté salaires, un jeune diplômé sur deux touche moins de 1500 euros bruts par mois... Mais les inégalités sont criantes entre les hommes et les femmes : 39% des jeunes diplômées seulement touchent plus de 1500 euros alors que les chez les hommes, 62% dépassent ce niveau de rémunération. Même chose sur le niveau des postes : 16% des femmes sont cadres contre 31% chez les hommes. Une situation d'autant plus incompréhensible que les femmes ont en général un niveau d'études bien plus élevé que les hommes. Dernière inégalité, et de taille, les 20% de jeunes diplômés qui occupent un emploi à temps partiel (subi et non choisi dans la majorité des cas) sont des femmes (dans 80% des cas).
L'étude de l'AFIJ montre le "caractère non linéaire des parcours d'insertion" avec de nombreux "allers-retours entre période d'emploi et chômage". La faute au contexte évidemment mais en ce qui concerne les inégalités entre les hommes et les femmes, on pourrait s'attendre à quelques progrès par rapport aux générations précédentes. Ce n'est malheureusement pas le cas.
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