Ingénieur, un métier réservé aux hommes ? Elles prouvent le contraire !
Ingénieures chez Assystem, elles représentent 30% des effectifs du groupe en France.

En 2023, en France, 24% des ingénieurs étaient des femmes. « Ce chiffre met en évidence la nécessité de créer un environnement inclusif de l’école au monde professionnel. Si la diversité des genres constitue un principe éthique, elle est également essentielle pour mener à bien tous les projets bas-carbone. Pour y arriver, on ne peut pas se passer de la moitié de la planète. En effet, la mixité professionnelle est source de performance et ainsi indispensable dans l’accélération de la transition énergétique, par exemple », souligne Philippine Chevallier, Global Inclusion and Culture Manager chez Assystem.
Nassara, Capucine et Solène n’ont ni le même parcours ni les mêmes missions, mais elles ont malgré tout un point commun : s’être fait une place dans un métier où les hommes sont majoritaires. Les trois ingénieures, collaboratrices d’Assystem, troisième plus grande entreprise d’ingénierie nucléaire au monde, nous partagent leur histoire.
Trois femmes, trois missions
Désormais Senior Data Scientist et ingénieure Data Delivery Lead, Nassara a toujours été animée par un vif intérêt pour les sciences et la technologie. Dans le cadre de ses études dans une école des mines, de l’industrie et de la géologie au Niger, elle réalise son master et sa thèse en France, avant de rejoindre Assystem, en 2018, comme Data Scientist. Sa mission ? « Je réalise du traitement de données en créant des algorithmes qui permettent de faciliter les tâches du quotidien. Je travaille actuellement sur des projets de numérisation de documents. Le pouvoir des données est fascinant, car elles ont un impact très concret : un travail de recherche d’une semaine peut être réduit à quelques minutes grâce à un bouton », détaille-t-elle.
De son côté, Capucine, passionnée par l’humain, réalise un parcours de formation en sciences humaines avec deux masters en psychologie cognitive et en ergonomie à la clé. Elle rejoint Assystem en 2019, en tant qu’ingénieure confirmée en Facteurs Humains, puis elle prend la fonction de Référente Technique Ergonomie Industrielle, Logicielle et ingénierie des Facteurs Humains, en 2021. « Ma mission consiste à déployer l’ingénierie des Facteurs Humains sur des projets de conception d’infrastructures complexes et de systèmes d’information et de contrôle, dans le secteur du nucléaire. L’opérateur humain au travail est au centre de chacune de mes missions. Mon rôle est de favoriser l’adéquation entre la performance du système et ceux qui le conduisent, afin que l’homme puisse jouer un rôle fiable et performant dans le fonctionnement des installations nucléaires », explique-t-elle.
Ingénieure spécialisée en gestion du cycle de vie des produits (PLM), Solène a suivi des études d’ingénierie généraliste à l’ESILV. Elle rejoint le groupe en 2021. Son rôle, « assister les clients dans la coordination de déploiements de méthodes et d'outils d'ingénierie systèmes, tels que l'outil 3DEXPERIENCE, précise-t-elle. Je suis l'interface entre les utilisateurs finaux de la solution et l'intégrateur ou l'éditeur du logiciel et mon objectif est de garantir que les outils répondent aux besoins des utilisateurs. Mes activités se concentrent principalement sur des projets dans le domaine nucléaire. »
« Contribuer à des grands projets visant une énergie bas-carbone »
Comme ses collègues, Solène tire beaucoup de fierté de son métier : « J’aime contribuer à l’amélioration du quotidien des projets en mettant en place des process et des outils, et accompagner les collaborateurs dans ce changement, notamment en les formant à leurs nouveaux outils », raconte-t-elle. « Être en contact avec différents métiers est très enrichissant ! Aussi, en tant que cheffe de projet, être impliquée dans la gestion des opérations, la coordination des équipes, le contrôle financier ou les relations clients fait que je me sens pleinement intégrée au sein de l'entreprise et me permet de jouer un rôle significatif dans son évolution. »
Les trois ingénieures travaillent dans un groupe qui s'est engagé dès 2010 dans une politique volontariste en faveur de la mixité, en lançant l'initiative « IncredibleWomen ». Ce programme vise à recruter, fidéliser les talents féminins et favoriser leur développement. L’entreprise est aussi signataire de diverses initiatives telles que la Charte « Engagements pour la mixité » du Syntec Ingénierie ou encore l'acte d'engagement #StOpE contre le sexisme ordinaire en entreprise. Toutes ces actions portent leurs fruits : aujourd’hui, 30% des effectifs du groupe en France sont des femmes, et l’entreprise souhaite augmenter cette proportion dans les années à venir.
Chez Assystem, les collaborateurs sont appelés les « Switchers ». Ils sont aujourd’hui 7 500 à contribuer aux projets indispensables pour "switcher" à l'énergie bas-carbone. C’est donc une dénomination qui va au-delà d’une appartenance à une entreprise, soutient Nassara : « C’est aussi encourager l'innovation dans le domaine des énergies bas-carbone, en soutenant les entreprises et les projets de recherche et d’innovation pour développer des solutions digitales sur-mesure. » Un point de vue partagé par Capucine. « Pour moi, être une Switcher, c’est contribuer à des grands projets contribuant au développement des énergies bas-carbone et être engagée pour l’innovation. Face à l'urgence climatique, ces projets doivent être réalisés rapidement grâce à la mise en œuvre de services d’ingénierie et de management de projets ultra efficaces et innovants », insiste-t-elle.
« Travailler et croire en ses compétences, sans se rabaisser ! »
Toutes les trois souhaitent encourager les futures ingénieures. Pour Capucine, il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort et surtout, persévérer ! « Si cela ne fonctionne pas du premier coup, cela fonctionnera au second. De plus, s'appuyer sur un réseau et des mentors peut être un moyen de bénéficier de nouvelles perspectives et d'être guidé dans son parcours », conseille-t-elle. Nassara, elle, recommande de se préparer aux évolutions du métier : « Il faut travailler et croire en ses compétences, sans se rabaisser ! Cela permet de se faire une place dès le plus jeune âge. Restez toujours ouverte à l’apprentissage. J’essaie, par exemple, de suivre régulièrement des formations en ligne pour rester à jour dans mon domaine d’expertise. » Le message de Solène ? « Osez ! Il est essentiel de croire en soi et de ne jamais remettre en question sa légitimité. Il ne faut pas sous-estimer ses compétences, car nous avons souvent plus de valeur que nous ne le pensons », conclut l’ingénieure.
Crédits photo : HelloWork/Assystem !


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