DUT : plus de 80 % des diplômés trouvent un emploi dans les 2 ans

En 2014, 47 000 étudiants ont été diplômés de D.U.T. Et, si près de 90 % ont fait le choix de poursuivre ou reprendre leurs études dans les 30 mois suivants, 10 % des diplômés sont entrés dans la vie active.

Pour eux, l’insertion sur le marché du travail a été plus simple que pour les promotions précédentes. En effet, selon les dernières données publiées par le ministère de l’enseignement supérieur, 82 % de ces jeunes diplômés de 2014 (+1 point) étaient en poste dix-mois mois après leur sortie de l’IUT, et 90 % trente mois après.

Tout comme pour les étudiants de Master et de Licence professionnelle, l’amélioration sur le front des embauches est surtout vraie au cours de la deuxième année après le diplôme. Le taux d’emploi stable deux ans et demi après le diplôme bondit de 10 points pour atteindre les 68 % en poste, contre 58 % un an et demi après l’obtention du diplôme.

Les sciences humaines et sociales s’améliorent, mais les sciences et les technologies sont toujours en tête

Les conditions d’emploi ne sont pas la même selon les domaines d’études. Si le taux d’insertion sur le marché du travail s’est nettement amélioré pour les diplômés en sciences humaines et sociales (SHS), avec +5 points par rapport aux diplômés 2013, les jeunes diplômés des séries science, technologies et santé (STS) bénéficient toujours des conditions d’emploi les plus favorables.

Deux et demi après l’IUT, la moitié des diplômés de SHS occupent un emploi stable (52 %) contre près des trois quarts des anciens étudiants en droit-économie-gestion (DEG) et en SHS (respectivement 70 et 71 %).

Plus de cadres et de professions intermédiaires, moins de femmes

Autre différence notable, plus de 80 % des emplois occupés par les diplômés en sciences, technologies et santé sont de niveau cadre ou professions intermédiaires. Un chiffre impressionnant que l’on ne retrouve pas chez les diplômés en sciences humaines et sociales ou en droit et gestion, puisqu’ils sont moins de 50 % à occuper ce statut (41 % et 44 %).

A cette différence de taille, le ministère de l’enseignement supérieur avance une explication pour le moins particulière. Selon lui, « ces disciplines de DUT sont davantage féminisées et les femmes au sein de ces disciplines accèdent dans de moindres proportions que les hommes à ces niveaux de qualification (38% des femmes sont cadres ou professions intermédiaires contre 3 % des hommes en SHS, 35% contre 56% en DEG) »

1540 euros de salaire net mensuel

Trente mois après le diplôme, le salaire mensuel net médian atteint 1 540 euros, avec des écarts pouvant atteindre 250 euros selon les disciplines.

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