Quelle est la différence entre un agent de distribution et un livreur ?

Les candidats confondent souvent les deux métiers, d’après Leslie Marie, responsable distribution du site cherbourgeois de Kalhyge. La principale différence ? « Un livreur va juste déposer les colis, alors que les agents de distribution sont des ambassadeurs de l’entreprise. La notion de service est beaucoup plus forte ! »

Des yeux et des oreilles sur le terrain

Chargés de transporter du linge, des vêtements de travail ou des équipements d’hygiène chez leurs clients réguliers, les agents de distribution deviennent rapidement leurs interlocuteurs de référence chez Kalhyge. Et pour cause : ils leur rendent visite deux à trois fois par semaine. « Faut-il prévoir des chariots, des services supplémentaires lors des prochaines tournées ? Nos agents sont nos yeux sur le terrain et la première oreille des clients lorsqu’ils veulent remonter des informations. »

La communication est d’autant plus fluide qu’ils n’ont pas d’étiquette commerciale. « Nos partenaires sont souvent plus dans la retenue avec leurs chargés de clientèle, d’autant qu’ils les visitent moins souvent », pointe Leslie.

Curieux d’en savoir plus sur vos futures missions ? « Notre cœur de métier, c’est la blanchisserie industrielle. Concrètement, on livre des textiles propres et on reprend ceux qui sont sales. Certaines unités de Kalhyge sont dédiées à un seul type d’article, d’autres sont mixtes. A Cherbourg, par exemple, on fait tout ! »

« Nos agents travaillent quatre jours par semaine »

Un agent de distribution débutant percevra un salaire de 21 500 euros brut par an pour 35 heures de travail hebdomadaire. Si toutes les unités ont des modèles horaires différents, celle de Cherbourg a adopté un fonctionnement qui devrait vous intéresser. « Nos agents travaillent quatre jours par semaine. L’amplitude horaire est plus forte ces jours-là, mais ça leur permet de bénéficier d’un jour de repos supplémentaire chaque semaine (qui peut varier selon la tournée). »

Cette initiative est loin d’être isolée. « Plusieurs autres unités dans l’Ouest ont adopté cette organisation et, de manière générale, on organise au mieux les tournées pour faciliter la vie des agents. »

« Tout a été pensé pour optimiser leurs trajets »

L’amélioration des outils contribue aussi grandement au confort de travail des agents de distribution. « Nous sommes en train de remplacer les tablettes papier par des smartphones dotés d’un logiciel embarqué spécifique. Ils peuvent désormais nous transmettre n’importe quelle information en un clic. Via un simple scan, ils accèdent chaque matin au plan détaillé de leur tournée, avec les points précis de livraison, l’ordre de passage etc. Tout a été pensé pour optimiser leurs trajets. » Même si un dépannage d’urgence s’intercale dans le planning. « Grâce à cet outil, vous n’aurez pas à faire un ‘crochet’ de 100 km si vos collègues se trouvent à proximité du site ! »

Quant à l’aspect physique du métier, « les camions sont tous équipés de rampes. Il suffit de placer le chariot sur le hayon pour qu’il soit hissé à l’intérieur automatiquement. Vous devrez tout de même pousser des chariots qui peuvent peser une centaine de kilos jusqu’aux accès clients, concède Leslie. Mais ce n’est la même chose que du port de charges lourdes ! Le métier est tout à fait accessible aux femmes, par exemple. »

Un métier relationnel au service du client

Plus qu’une musculature développée, le poste requiert avant tout un excellent sens relationnel. « Une personne qui a un bon contact avec les clients et qui présente bien se plaira chez nous, assure Leslie. Nos agents sont autonomes sur leur tournée et ils créent un vrai lien de proximité avec leurs interlocuteurs. Dans mon équipe, certains font leur pause chez tel client car ils savent qu’il leur offrira le café et les croissants ! »

Autre prérequis : faire preuve d’un minimum de souplesse et être solidaire avec son équipe. « En cas d’absence imprévue, il y a toujours un collègue qui se propose pour remplacer l’agent au pied levé. »

La balle est aussi dans votre camp lors de l’entretien d’embauche. « Avez-vous un bon feeling avec votre futur manager ? Vous serez amené à échanger souvent donc c’est important de se sentir en confiance », souligne Leslie.

Indépendant mais jamais seul

Leslie veille à entretenir le sens du collectif de ses agents en organisant des réunions de service trimestrielles. « Même s’ils sont seuls dans leur camion, c’est important de leur montrer qu’ils font partie d’une équipe. Les réunions de service sont aussi des moments de convivialité, pendant lesquels je prévois de quoi se désaltérer et quelques douceurs pour que les agents se détendent après leurs tournées. Certains ont commencé à 3h du matin donc j’essaie de les organiser assez tôt, vers 17h ou 18h. »

Même s’ils pourraient rentrer directement chez eux, les agents participent à ces rencontres avec plaisir. On comprend pourquoi grâce à cette anecdote partagée par Leslie : « Quand j’ai instauré ce rituel, deux agents de distribution, qui avaient chacun plus de deux ans d’ancienneté, ont réalisé qu’ils ne s’étaient jamais croisés ! Leurs tournées étaient totalement différentes et ils ne commençaient pas à la même heure. Je me suis dit que ça valait vraiment le coup d’organiser ces réunions ! »

De réelles perspectives d’évolution

Vous n’avez pas le permis C ? Ce n’est pas forcément un obstacle pour rejoindre Kalhyge. « Certaines unités sont équipées de Véhicules Légers, comme la mienne qui dispose de neuf poids-lourds et de trois VL », précise Leslie. Le permis B peut donc suffire au départ.

Preuve en est : « Mon chef d’équipe a débuté en tant qu’agent de distribution VL en intérim. Pôle emploi a financé son permis poids-lourds, avec une promesse d’embauche pour un contrat de six mois chez Kalhyge. Il a été ensuite été embauché en CDI en tant qu’agent polyvalent, pour effectuer des remplacements. Une fois en poste, il a grimpé les échelons petit à petit jusqu’à devenir mon bras droit. »

Le chef d’équipe pourra, après quelques années d’expérience, briguer à son tour un poste de responsable. Mais aussi opter pour une fonction plus transverse s’il le souhaite. « Quelqu’un qui a un très bon relationnel peut devenir chargé de clientèle, par exemple. »

A chaque étape, l’Académie Kalhyge est là pour dispenser les formations nécessaires. « Ce dispositif favorise aussi les échanges de bonnes pratiques entre collaborateurs. »

A vos CV !

Quelle que soit votre localisation, il y a sans doute un poste pour vous dans l’un des 32 sites français de Kalhyge. « Vous avez le sens du contact et le goût du service client ? On s’occupe du reste ! » conclut Leslie.

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