Comment devenir freelance : le guide complet pour se lancer en 2025
Découvrez notre guide complet pour devenir freelance en 2025 : tout ce qu’il faut savoir pour se lancer, choisir son statut, organiser son activité et trouver ses premiers clients.

Beaucoup de personnes rêvent de se lancer en freelance pour gagner en liberté et en autonomie. Pouvoir organiser ses journées comme on le souhaite, travailler d’où l’on veut… C’est un mode de vie qui séduit de plus en plus. Mais avant de se lancer, il est important de bien comprendre ce que signifie réellement travailler en freelance : comment cela fonctionne, quelles obligations cela implique et quelles étapes suivre pour démarrer. On vous explique tout !
C’est quoi, être freelance ?
Le terme « freelance » désigne une personne qui exerce son activité de façon indépendante. Concrètement, ce professionnel propose ses services à différents clients, définit lui-même la nature de ses prestations et décide librement de ses conditions de travail.
Ce mode d’activité repose sur une grande autonomie : ce professionnel fixe ses tarifs, choisit ses clients et organise son emploi du temps comme il le souhaite.
Il est essentiel de rappeler que le terme « freelance » désigne avant tout une manière de travailler, et non un statut juridique officiel. Pour se lancer, il est nécessaire d’opter pour une structure juridique adaptée à son projet (micro-entreprise, SASU, EURL, etc.).
Pourquoi devenir freelance en 2025 ?
Devenir freelance, c’est adopter une manière de travailler qui offre aussi bien liberté que flexibilité. Ce mode de vie professionnel permet d’organiser son emploi du temps à sa guise, de choisir des missions en accord avec ses compétences et ses envies, et de fixer ses propres tarifs.
En 2025, le freelance bénéficie également d’un environnement en plein développement : espaces de coworking, communautés en ligne, outils numériques qui facilitent la gestion et la communication, ce qui aide à limiter l’isolement souvent ressenti. De plus, la digitalisation permet de trouver des clients partout dans le monde, ce qui offre de nombreuses opportunités.
Cependant, malgré ces nombreux avantages, il faut garder en tête que cette liberté s’accompagne de responsabilités. Gérer seul son activité demande de l’organisation, un investissement personnel important et une certaine rigueur, notamment pour les aspects administratifs et comptables.
Qui peut se lancer en freelance ?
Il n’y a pas de conditions particulières pour devenir freelance. Sur le plan légal, il suffit de choisir un statut adapté et d’obtenir les autorisations nécessaires si votre activité est réglementée, comme c’est le cas pour certains métiers comme avocat ou expert-comptable.
Cela dit, dans la réalité, ce sont surtout vos compétences et votre expérience qui feront la différence. Pour convaincre vos clients, il est important de pouvoir démontrer que vous maîtrisez votre domaine et que vous êtes capable de répondre à leurs attentes. Sans expérience, il peut être difficile de démarrer, mais ce n’est pas impossible : avec des formations, de la persévérance et de la confiance en soi, vous pouvez réussir.
Quel statut juridique choisir pour se lancer en freelance ?
Lorsqu’on envisage de se lancer en freelance, il est essentiel de bien réfléchir au choix du statut juridique, car cette décision a des conséquences importantes sur les plans fiscal, social et patrimonial. En prenant le temps d’étudier les différentes possibilités, vous pourrez trouver celle qui correspond le mieux à votre projet et à votre situation :
- Auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) : ce régime a été pensé pour rendre l’entrepreneuriat plus accessible et séduit par sa simplicité et ses formalités allégées. Il permet de démarrer une activité et de se lancer sans trop de contraintes administratives. En revanche, il reste limité par des plafonds de chiffre d’affaires (188 700 € pour la vente et 77 700 € pour les prestations de services) ; au-delà de ces seuils, il faut envisager de passer à un autre statut.
- Entreprise individuelle (EI) : ce statut s’adresse à ceux qui souhaitent développer leur activité sans être limités par un plafond de chiffre d’affaires. L’entreprise et l’entrepreneur ne font juridiquement qu’un, ce qui peut comporter certains risques, même si la loi protège désormais mieux le patrimoine personnel. L’EI offre aussi des options fiscales et sociales intéressantes.
- Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : l’EURL ressemble à une SARL, mais avec un seul associé. Elle permet de séparer clairement le patrimoine professionnel du patrimoine personnel, ce qui offre plus de sécurité. En revanche, les démarches sont plus lourdes et les coûts de gestion plus élevés.
- Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) : ce statut s’adresse à ceux qui veulent gérer librement leur activité, sans plafond de chiffre d’affaires. Il offre plus de souplesse pour organiser son travail et sa rémunération, mais les démarches sont plus complexes et les coûts plus élevés, que ce soit au moment de la création ou au quotidien.
- Portage salarial : le portage salarial est un statut hybride qui offre à la fois l’autonomie du freelance et la protection sociale du salarié. En signant un contrat avec une société de portage, cette dernière facture vos clients et vous verse un salaire. Vous bénéficiez ainsi d’une couverture sociale complète, y compris l’assurance chômage, tout en conservant une certaine indépendance dans votre activité.
Peut-on exercer une activité freelance tout en conservant un emploi salarié ?
Il est tout à fait possible de cumuler une activité salariée avec le statut de freelance, quel que soit le type de contrat (CDI, CDD, intérim, stage…) ou le secteur. Toutefois, certaines règles doivent impérativement être respectées pour éviter tout conflit.
Tout d’abord, il faut vérifier que votre contrat de travail ne comporte pas de clause d’exclusivité vous interdisant d’exercer une autre activité professionnelle. Ensuite, votre activité freelance ne doit pas concurrencer directement celle de votre employeur, car vous avez une obligation de loyauté envers lui. Par ailleurs, il est essentiel que votre travail indépendant ne déborde pas sur vos heures de travail salarié. Utiliser votre temps de travail pour votre activité freelance est strictement interdit.
Enfin, certains contrats exigent que vous informiez ou obteniez l’accord de votre employeur avant de vous lancer. Ne pas respecter ces règles peut entraîner des sanctions graves, allant jusqu’au licenciement pour faute.
Peut-on exercer une activité de freelance tout en percevant des allocations chômage ?
Vous pouvez lancer une activité freelance pendant votre recherche d’emploi. Cela vous permet de rester actif aux yeux des recruteurs, tout en continuant, sous certaines conditions, à toucher une partie de vos allocations chômage. Ces aides viennent alors compléter vos revenus indépendants. C’est une excellente façon de tester votre projet professionnel tout en bénéficiant d’un soutien financier.
Attention cependant : dès que vous êtes inscrit à France Travail et que vous commencez à gagner de l’argent en freelance, vos allocations chômage sont recalculées en fonction de vos revenus. Vous ne recevrez donc une compensation que sur la différence entre ce que vous gagnez et ce que vous devriez percevoir.
Quels sont les démarches à effectuer pour débuter en freelance ?
Les démarches pour devenir freelance dépendent surtout du statut juridique que vous choisissez.
Devenir freelance en micro-entreprise (auto-entrepreneur)
La démarche la plus simple est de se lancer en micro-entreprise. Pour cela, il suffit de s’inscrire gratuitement en ligne sur le portail officiel, souvent via le guichet unique de l’INPI ou de l’URSSAF. Vous remplissez un formulaire, et quelques jours plus tard, vous recevez votre extrait Kbis, qui officialise votre immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS).
Vous pouvez alors démarrer votre activité en toute légalité. Ensuite, selon votre choix, vous déclarez votre chiffre d’affaires chaque mois ou chaque trimestre. C’est à ce moment que vous payez vos cotisations sociales. Votre chiffre d’affaires annuel sera aussi à reporter dans votre déclaration d’impôt sur le revenu.
Un point important : vous devez ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité, séparé de votre compte personnel. Pour un auto-entrepreneur, ce n’est pas forcément un compte professionnel, mais c’est obligatoire pour une société.
Devenir freelance en société (EURL, SASU…)
Si vous préférez créer une société (comme une EURL ou une SASU), les démarches sont un peu plus complexes :
- choisir la forme juridique adaptée à votre projet
- rédiger les statuts de votre société
- déposer un capital social en banque
- publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales
- faire une demande d’immatriculation au greffe du tribunal de commerce
Une fois ces étapes validées, vous recevez votre extrait Kbis et pouvez commencer à exercer.
Et après ?
Une fois votre statut créé, il vous restera à lancer concrètement votre activité : chercher vos premiers clients, décrocher vos premiers contrats et développer votre chiffre d’affaires.
Comment démarrer son activité de freelance ?
Se lancer en freelance, ce n’est pas seulement remplir des formalités administratives. Pour démarrer sereinement et attirer ses premiers clients, il est essentiel de prendre le temps de réfléchir à son projet et de s’organiser.
Définir son activité et ses missions
Avant toute chose, il faut savoir ce que vous allez proposer et à qui. Quelles sont vos compétences ? Dans quel domaine souhaitez-vous exercer ? Quelles missions comptez-vous réaliser pour vos clients ?
Cette réflexion peut passer par une rapide étude de marché pour vérifier qu’il existe une demande et, si possible, par un business plan. L’idée est de construire une offre cohérente et adaptée aux besoins de votre future clientèle.
Organiser son activité au quotidien
Une fois l’offre définie, il faut penser à votre façon de travailler :
- Quels outils vais-je utiliser ?
- Comment va se dérouler le parcours client, de la prise de contact à la livraison ?
- Quelle expérience ai-je envie d’offrir ?
- Quelles prestations seront incluses ou non ?
- Quels tarifs appliquer ?
- Comment organiser mes journées et mes semaines pour rester productif tout en gardant du temps pour moi ?
Se faire connaître et trouver ses premiers clients
Enfin, il faut réfléchir à la manière dont vous allez décrocher vos premières missions. Il existe plusieurs façons de trouver ses premiers clients :
- La prospection directe, auprès de votre entourage ou de contacts ciblés.
- La participation à des événements ou à des réseaux professionnels.
- Le développement d’une présence en ligne : créer un site, être actif sur LinkedIn, partager vos réalisations.
- Publier des contenus sur vos réseaux sociaux (articles, posts, vidéos) pour mettre en valeur vos services et compétences.
Comment déterminer le bon prix pour ses prestations en freelance ?
Pour fixer son tarif, il faut d’abord choisir son mode de facturation : à l’heure, à la journée, ou au forfait (prix fixe pour une mission).
Calcul du tarif :
- estimer le revenu net mensuel souhaité
- ajouter les charges et frais (25 à 45 % selon le statut)
- calculer les heures ou jours facturables (environ 70 % du temps de travail, en déduisant les congés)
- diviser le chiffre d’affaires prévisionnel par ces heures ou jours pour obtenir le taux horaire ou le TJM (taux journalier moyen).
Pour la facturation au forfait, il faut s’appuyer sur les tarifs du marché, mais surtout sur la valeur perçue par le client et la qualité de la prestation. Adapter ses prix selon ses compétences et ce que l’on apporte vraiment est important.
Quelles activités peut-on exercer en freelance ?
Le statut de freelance s’adapte à de nombreux métiers, qui se classent généralement en trois catégories : les activités artisanales, commerciales ou libérales. En fonction de votre domaine de compétence, vous pouvez donc choisir parmi de nombreuses professions.
Toutefois, certains secteurs sont plus en développement que d’autres, notamment les métiers dans les secteurs :
- le numérique
- le webmarketing
- la communication visuelle
- le conseil
- l’environnement
Quelles compétences dois-je avoir pour devenir freelance ?
Se lancer en freelance, ce n’est pas seulement être doué dans son métier. Pour trouver des clients et durer, certaines qualités sont tout aussi importantes. En voici quelques-unes qui font vraiment la différence :
- Savoir bien s’organiser : en indépendant, c’est vous qui gérez votre emploi du temps et vos priorités. Savoir planifier, anticiper et respecter les délais est indispensable pour avancer sereinement et éviter le stress.
- Faire preuve de sérieux et de professionnalisme : un client attend avant tout que vous soyez fiable et transparent. Être rigoureux, tenir ses engagements et donner des nouvelles régulièrement est indispensable pour instaurer une relation de confiance.
- Rester curieux et continuer à se former : le monde évolue vite, et c’est encore plus vrai dans certains secteurs comme le numérique ou le marketing. Lire, se former, participer à des événements ou des webinaires permet de rester à jour et de proposer des prestations toujours pertinentes.
- Développer son réseau et savoir se présenter : trouver des missions passe souvent par le bouche-à-oreille, les réseaux sociaux ou les rencontres professionnelles. Il faut apprendre à parler de son activité, à expliquer clairement ce que l’on propose et pourquoi on peut aider.
- Bien communiquer et s’adapter : en freelance, on échange avec différents profils : chefs d’entreprise, agences, start-up… Être capable de s’adapter, d’écouter et de reformuler est essentiel pour bien comprendre les besoins et y répondre au mieux.
- Avoir le sens du service : être freelance, c’est avant tout rendre service. Comprendre les attentes du client, proposer des solutions adaptées et rester attentif à ses retours est très important pour fidéliser et recevoir de nouvelles missions.
- Être passionné et polyvalent : enfin, pour durer, il est important d’aimer vraiment ce que l’on fait. La passion aide à rester motivé, même lors des périodes plus calmes. Et comme on gère aussi la prospection, la facturation ou l’administratif, mieux vaut être prêt à porter plusieurs casquettes !
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