Evoluer en tant que consultante PLM chez Accenture : le parcours d’Anne-Marine

En trois ans, cette jeune ingénieure a su s'imposer comme référente sur des sujets stratégiques, malgré une spécialisation initiale un peu éloignée du Product Lifecycle Management.

Un virage professionnel

Au début de son parcours professionnel, Anne-Marine ne connaissait pas du tout l’univers du PLM : « J'ai fait ma dernière année d'école d'ingénieur au moment du Covid. Je m’étais orientée vers la supply chain, sauf que les chaînes d'approvisionnement et les chaînes de production étaient à l'arrêt à cette période », retrace-t-elle. C'est un concours de circonstances qui l'oriente alors vers le PLM. « J'ai eu l'occasion de faire mon projet de fin d'études chez un éditeur de logiciels de PLM. J'ai enchaîné avec un CDD, mais le terrain me manquait. »

La proposition d'Accenture arrive au bon moment : « Accenture m’a proposé d’accompagner le leader mondial de l’aéronautique à Toulouse à structurer et digitaliser tout son cycle de vie de produit. Avec un poste un peu orienté vers la production, avec ce volet PLM. »  Ce qui l'a convaincue ? « Accenture propose des innovations technologiques de premier plan qui sont implantées chez les plus grands clients, avec un impact réel. L'entreprise met aussi l'accent sur la formation continue à ces nouvelles technologies. »

Travailler le produit de sa conception à son recyclage

Mais qu'est-ce que le PLM exactement ? « Le PLM, c'est l'acronyme de Product Lifecycle Management. C'est une approche et un ensemble d'outils qui permettent de générer des informations sur toutes les étapes d'un produit et son cycle de vie. De l'idée jusqu'à sa fin de vie, ou si on synthétise, de sa conception à son recyclage », explique Anne-Marine.

Cette approche s'applique à de nombreux secteurs : « Ça peut fonctionner sur les avions, sur les bateaux, sur les voitures, sur les motos, ça peut aussi concerner des industries comme la métallurgie. Ou des téléphones, avec les appareils reconditionnés. C'est aussi du Product Life Management ! »

Au cœur de la production, sur le terrain

Anne-Marine est aujourd’hui consultante PLM pour des clients dans le secteur industriel : « Je les accompagne dans leur transformation et dans la digitalisation de leur ligne de production. Ce qui recouvre plusieurs aspects : d'abord, on va récolter le besoin de notre client, et on développe des solutions pour répondre à ces besoins. On teste ensuite ce qu'on a développé, pour pouvoir déployer la solution en production et la rendre effective chez nos clients. »

Les projets sont variés : « Ça peut aller de la mise en place d'une nouvelle fonctionnalité à la mise en place d’un bouton avec un usage spécifique, jusqu'à un programme entier. » Anne-Marine travaille en étroite collaboration avec les développeurs : « Je traduis le besoin du client pour que le développeur puisse faire une proposition à tester. Au-delà de la simple fonctionnalité, je m’assure de la cohérence du process entier. »

Une montée en compétences accélérée

Dès son arrivée, Anne-Marine est directement plongée dans ses projets. Une prise en main facilitée par l’accompagnement proposé : « On a toute une documentation accessible, ce qui permet d’être autonome pour découvrir les process et acquérir de l’expertise. L’esprit collaboratif et l’entraide entre équipes sont également précieux pour comprendre la culture d’Accenture et les méthodologies à adopter pour exercer son métier. Aujourd’hui, à mon tour, je pratique ce transfert de connaissances envers les nouveaux collaborateurs. »

L'évolution d’Anne-Marine a ensuite été rapide : « Au tout départ, j'étais novice dans le PLM, mais je suis devenue référente au fil des années, on me confie désormais des sujets à fort impact. » Ses responsabilités ont évolué en conséquence : « Au début, j’effectuais des tâches simples. Je regardais les nouvelles implémentations, je les testais, je n'avais pas encore la vision globale de tout le process. Aujourd’hui, je peux donner mon avis d'experte fonctionnelle et je suis sollicitée en ce sens par les clients et par mes responsables. »

La formation, un levier de développement

Au-delà du PLM, Accenture a permis à Anne-Marine de développer d'autres compétences. « J'ai eu l'opportunité l'année dernière de passer une certification en Lean Management, la Green Belt. Le Lean Management, c'est éliminer tous les gaspillages sur les lignes de production. Je pense qu'ailleurs, je n'aurais pas forcément eu l'opportunité de passer cette Green Belt. » D’autant que ce n'était pas une exigence liée au poste : « Ce n'était pas un besoin, mais j'en ai parlé et Accenture m’a donné l'opportunité de le faire. »

Le développement de compétences est au cœur du fonctionnement d’Accenture : « Le SaaS, l'IA, l'automation, la sustainability… On a des montées en compétences sur nos différents sujets. Ça nous permet d'avoir un autre regard sur la manière dont on travaille. »

Au-delà des compétences techniques, les soft skills

Anne-Marine apprécie de s’engager dans des missions internes à côté de son rôle de consultante. Elle s'investit par exemple dans l’événementiel : « J'ai organisé notre Winter Event au Stadium de Toulouse. C’est créer les occasions de se rassembler avec toutes les équipes situées à Toulouse autour d'un pot ou d'un repas pour la cohésion, pour passer du temps ensemble et échanger dans un autre cadre. »

Les initiatives sont variées : « Je gère aussi les team buildings, car des collaborateurs indiens et parisiens viennent régulièrement. J’aime pouvoir contribuer à des moments uniques au bureau, créer du lien entre les équipes »

La curiosité, une clé pour s’épanouir dans le PLM

Pour celles et ceux qui souhaiteraient suivre une trajectoire similaire à la sienne, Anne-Marine a deux conseils principaux : « Je pense que pour pouvoir travailler dans le PLM, il faut être curieux. Parce que c’est un domaine qui évolue vite. On le voit très bien avec l'intégration de l'IA ou avec les nouvelles normes aéronautiques. Il faut s'informer, poser des questions et ne pas avoir peur d’essayer des choses. »

Et la technique ne fait pas tout : « Mon deuxième conseil, c'est apprendre à se faire confiance. La technique et l'expertise s'acquièrent, les soft skills sont tout aussi importantes. C'est le mix des deux qui va permettre de nouer des liens solides avec le client, mais aussi d'être impliqué sur les sujets plus stratégiques. »

Chez Accenture, cet équilibre est encouragé : « On nous insuffle l’expertise technique et on nous laisse aussi la latitude d’exprimer notre façon de voir et d’agir ! »