Cadres : que réserve 2023 après une année record en matière d'embauche ?
Si le recrutement des cadres se porte bien, il devrait marquer le pas dans certains secteurs d’activité.

Selon le dernier baromètre de l’emploi des cadres réalisé par l’Apec, les recrutements devraient se stabiliser à un « très haut niveau » en 2023. De très bons chiffres qui cachent cependant des dynamiques contrastées selon les secteurs et les régions
Une année 2023 dans la lignée des records précédents
Les entreprises ont recruté 308 300 cadres en CDI ou en CDD de plus d’un an l’année dernière. Soit une progression de 15% sur un an et un niveau nettement supérieur à 2019 (281 300), année du précédent record. Au total, en décomptant les démissions, licenciements et départs à la retraite, 80 200 postes de cadres ont été créés en 2022 contre 63 500 l’année précédente.
Et l’année 2023 devrait continuer sur cette excellente lancée pour franchir à nouveau le seuil des 300 000 embauches. Malgré les incertitudes liées à « l’inflation, les tensions géopolitiques, l’instabilité bancaire et les conflits sociaux », l’Association pour l’emploi des cadres table sur une prévision de 308 800 embauches : un volume stabilisé à « un très haut niveau ».
Des prévisions optimistes qui cachent de fortes disparités régionales
Malgré l’optimisme général, certains secteurs devraient néanmoins marquer le pas comme le commerce (en baisse de 9%), l’industrie, le transport, la logistique ou la construction (-7%). A l’inverse, les services à haute valeur ajoutée, très pourvoyeurs en emplois cadres, devraient poursuivre sur leur lancée de 2022 à l’image de l’informatique, de l’ingénierie-R&D, du conseil ou encore de la banque et assurance. L’un des profils les plus recherchés reste ainsi celui de cadre informaticien avec 61 760 recrutements espérés pour porter le développement du big data, de l’intelligence artificielle, du cloud et de la cybersécurité.
De fait, seules les régions où la présence de ces services est très marquée devraient enregistrer une progression. Sans surprise, l’Ile-de-France tire donc son épingle du jeu en représentant à elle seule la moitié du total des recrutements prévus sur l’année. Quatre autres régions devraient continuer à embaucher des cadres à un rythme soutenu (Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Pays de la Loire) quand les autres pourraient voir leur volume de recrutement se contracter.
Les Hauts-de-France devraient par exemple redescendre à leur niveau d’avant crise, avec une baisse de 6% des embauches de cadres. En cause, le recul des secteurs de l’agroalimentaire, de l’automobile ou de la chimie. En Nouvelle-Aquitaine, c’est la construction qui devrait faire plonger le volume de recrutement de 9% quand le Grand Est essuierait une baisse de 3% par rapport à son niveau d’avant Covid, suivant la perte de vitesse des secteurs du caoutchouc-plastique et de l’immobilier.
Enfin, l’APEC note la forte attractivité des profils de jeunes cadres, notamment ceux ayant entre 1 et 10 ans d’expérience qui devraient représenter 61% des embauches globales. Les cadres expérimentés (+10 ans d’expérience) ne seraient pas pour autant en reste en représentant 24% du volume d’embauches.
Crédits photo : alfa27/stock.adobe.com
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