Hydrobiologiste

Un hydrobiologiste est un scientifique qui étudie les écosystèmes aquatiques tels que les rivières, les lacs et les océans, ainsi que la faune et la flore qui y habitent. Son travail consiste à surveiller la qualité de l’eau et à évaluer les impacts de l’activité humaine sur les écosystèmes aquatiques.
L'hydrobiologiste collecte des échantillons d’eau et de sédiments, ainsi que des espèces animales et végétales pour les analyser en laboratoire. Il utilise des techniques de biologie, de chimie et de physique pour comprendre les interactions entre les organismes et leur environnement. Les résultats de ses études sont utilisés pour élaborer des politiques environnementales et pour informer les décideurs sur les impacts environnementaux de projets tels que la construction de barrages ou de pipelines.
Le travail d’un hydrobiologiste est souvent en lien avec des organismes gouvernementaux, des entreprises privées, des ONG et des universités. Les hydrobiologistes peuvent travailler sur le terrain, en laboratoire ou dans des bureaux. Ils peuvent également enseigner ou effectuer des recherches universitaires.

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Afin de devenir hydrobiologiste, il est préconisé de suivre des études supérieures en biologie dans une université ou une école d'ingénieurs pour décrocher un diplôme de niveau Bac+5. Les formations les plus prisées aboutissent à un diplôme d’ingénieur en biologie ou un master professionnel en biologie ou en sciences de l'environnement. Pour intégrer la fonction publique en tant qu’hydrobiologiste, il est obligatoire de réussir le concours catégorie A. Celui-ci est ouvert aux candidats titulaires d’un diplôme de niveau Bac +5.

Plusieurs branches peuvent aboutir à une formation spécialisée pour le métier d'hydrobiologiste. Pour commencer sa formation, un BAC S, STI2D, ou encore un BAC STL est conseillé aux candidats.

Ensuite, l'intégration d'une école d'ingénieur afin d'y préparer un master en biologie est la voie privilégiée pour accéder au métier d'hydrobiologiste. Ces cursus sont accessibles sur concours, ou via une classe préparatoire. Il s'agit d'une formation plutôt difficile, permettant d'accéder à un niveau Bac+5, qui assure au candidat un poste d'hydrobiologiste pas la suite.

Il est également possible pour un étudiant d'opter pour un master professionnel (BAC +5) en biologie ou en sciences de l'environnement à l'université. Le choix d'une spécialité est d'autant plus avantageux.

L'hydrobiologiste peut envisager de passer un concours pour travailler dans la fonction publique. Dans ce cas, les formations préparant le mieux le candidat sont le master en sciences des environnements continentaux et côtiers et le master en biologie des organismes et des populations.

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Les missions de l’hydrobiologiste sont :

• Étudier les écosystèmes aquatiques
• Analyser les caractéristiques physico-chimiques de l’eau
• Évaluer la qualité de l’eau et les impacts des pollutions
• Identifier les espèces animales et végétales présentes dans les milieux aquatiques
• Suivre et mesurer les populations d’organismes aquatiques
• Concevoir et mettre en place des programmes de suivi environnemental pour évaluer l’impact de l’activité humaine sur les écosystèmes aquatiques
• Élaborer des plans de gestion et de restauration de l’environnement aquatique
• Participer à des études de faisabilité pour des projets de développement durable en lien avec l’eau
• Conseiller les décideurs politiques sur les questions liées à l’environnement et à l’eau

• L'hydrobiologiste travaille souvent sur le terrain, en extérieur, au contact de la nature. Cela lui permet de s’immerger dans son domaine d’expertise et d’observer directement les écosystèmes aquatiques.
• Les missions de l'hydrobiologiste sont très variées. Chaque projet permet de découvrir de nouvelles espèces ou de nouvelles méthodes de travail, ce qui offre un quotidien professionnel très stimulant.
• L'hydrobiologiste peut exercer dans des milieux très différents tels que les laboratoires, les stations d’épuration, les rivières, les lacs et les océans.

• Le travail de terrain peut être épuisant et les conditions météorologiques sont parfois difficiles, ce qui nécessite une résistance physique et mentale. Les hydrobiologistes doivent être préparés à travailler dans des conditions parfois extrêmes.
• Le métier peut être solitaire, surtout lors des missions isolées dans des zones reculées. Les hydrobiologistes peuvent se sentir coupés du monde et cela peut sembler difficile à supporter pour les plus sociables.

• L'hydrobiologiste doit avant tout être quelqu'un de très patient. En effet, l’observation et l’analyse des écosystèmes aquatiques, ainsi que dans la collecte de données, peuvent être de longues tâches fastidieuses.
• L’hydrobiologiste doit être doté d'un très bon esprit d’analyse pour comprendre les relations entre les différents éléments de l’écosystème, identifier les facteurs de stress et de pollution, et proposer des solutions pour la préservation des milieux aquatiques.
• Des compétences pointues en écologie sont indispensables pour exercer en tant qu'hydrobiologiste, afin de bien comprendre les interactions entre les espèces et leur environnement, ainsi que pour évaluer l’impact des activités humaines sur les écosystèmes aquatiques.

Le salaire moyen d’un hydrobiologiste est compris entre 3 000 et 4 000 euros bruts par mois. Cela représente un salaire brut annuel compris entre 36 000 euros et 48 000 euros. En tant que profil senior, il sera possible de prétendre à des rémunérations supérieures à 100 000 euros bruts par an.
Les profils les plus expérimentés d'hydrobiologiste peuvent gagner plus de 5 000 euros bruts par mois, pour des taux horaires bruts qui dépassent les 35 euros. Dans ce domaine, ce sont souvent les années d’expérience qui seront valorisées. En fonction des entreprises dans lesquelles travaille l’hydrobiologiste, il pourra également compter sur des primes annuelles et mensuelles. Certaines variables pourront aussi être ajoutées en fonction des missions qui lui sont confiées.
Un hydrobiologiste débutant pourra se voir proposer un salaire compris entre 2 500 euros et 3000 euros bruts par mois. Cela correspond à une fourchette de salaire net comprise entre 2 000 euros et 2 300 euros. Certaines missions particulières peuvent donner lieu à une rémunération plus intéressante. Il n’existe pas de grille salariale à laquelle se référer pour obtenir le salaire minimum proposé à l’embauche d’un profil junior. Les hydrobiologistes pourront travailler dans le public ou dans le privé. Le privé est souvent plus rémunérateur que le public, avec la possibilité de négocier son salaire, et d’accéder à des avantages spécifiques. Il sera possible de profiter d’une voiture de fonction, de tickets-restaurant ou encore d’autres avantages en nature, en fonction de la taille de l’entreprise dans laquelle officie ce type de professionnel.

L'environnement de travail d'un hydrobiologiste est très varié. Il se déplace fréquemment pour travailler sur le terrain, en extérieur, afin de réaliser des prélèvements et des observations directes sur les milieux aquatiques. Il a donc la chance d'être au plus proche de la nature. Cependant, une partie importante de son travail est effectuée en laboratoire, pour l'analyse des données et des échantillons prélevés. L'hydrobiologiste travaille parfois en équipe avec d'autres chercheurs, comme des géologues ou des urbanistes, mais certaines de ses missions peuvent aussi impliquer de passer de longues heures seul. C'est donc un cadre de travail qui correspond aux personnes plutôt autonomes.

Après une expérience réussie en tant qu’hydrobiologiste, plusieurs évolutions de carrière sont envisageables. L’hydrobiologiste qui exerce dans la fonction publique peut poursuivre son parcours en accédant à des postes à plus hautes responsabilités dans les agences de l’eau ou les ministères de l’Environnement. Cependant, il convient de noter que peu de postes sont proposés dans la fonction publique. Il peut donc y avoir de nombreux candidats et des difficultés d'accès. L'hydrobiologiste peut poursuivre sa carrière dans les bureaux d’études en environnement, où il assumera des fonctions de consultant, de chargé d’études ou encore de chef de projet. Enfin, l'hydrobiologiste peut évoluer vers un poste d’ingénieur, après avoir acquis une expérience significative en tant que technicien en hydrobiologie.

Les hydrobiologistes peuvent être recrutés par différents types d'employeurs. Il peut s'agir d'entreprises privées, d'ONG ou de collectivités publiques. L'objectif de ses missions dépendra de l'organisme qui l'emploi. Les agences de l’eau et les services de l’État sont les principaux employeurs pour ce métier. Dans ces structures, l’hydrobiologiste pourra être amené à surveiller l’état des eaux et à identifier les sources de pollution. Il peut également rejoindre un bureau d’études, où il travaillera sur des projets d’ingénierie écologique. Dans les entreprises privées, l'hydrobiologiste participe en général à des projets de recherche et développement. Dans les ONG, il est souvent chargé de la protection et de la conservation des milieux aquatiques.