Assistante / Assistant funéraire

L’assistant funéraire (code ROME K2602) est au cœur du monde funéraire. Il accueille, conseille et assiste la famille du défunt pour tout ce qui concerne l’organisation des obsèques. Il est de fait le plus proche interlocuteur de la famille et se doit de leur apporter un soutien moral. Mais c’est aussi un agent commercial, qui oriente ses clients sur les produits et services funéraires proposés par son entreprise, en respectant, bien sûr, le code de déontologie inhérent à la profession. En cela, il est l’acteur principal des obsèques et veille à la qualité de la cérémonie : coordination entre les différents intervenants mandatés : représentants du culte, responsables de cimetière, mairie), animation de la cérémonie, gestion de la réquisition puis le transport du corps jusqu’au lieu d’inhumation, etc. Il peut être amené à effectuer certaines démarches administratives, notamment les recouvrements de créances et les démarches après décès. Le rythme de travail est variable d’une entreprise à l’autre, mais l’assistant funéraire peut travailler le week-end, intervenir la nuit et assumer des astreintes. L'assistant funéraire est aussi appelé croque-mort ou maître de cérémonies funéraires.

Aucun diplôme n'est exigé, seulement la formation obligatoire de 140 heures, suivie de 140 heures de stage pratique dans une entreprise funéraire. La vérification des acquis se fait à l'occasion d'un examen oral et écrit avec un jury de 4 personnes sélectionnées par la Préfecture. Signalons cependant que les DUT et BTS liés aux aptitudes commerciales sont appréciés.

Il n’y a pas de diplôme requis pour accéder à la profession. Néanmoins, les employeurs ont tendances à embaucher des profils Bac/Bac +2, à orientation commerciale. L’assistant funéraire doit toutefois suivre une formation obligatoire, dans les 12 mois qui suivent son embauche. Cette formation dure 140 heures et s’achèvera par un examen. Elle renseigne sur la législation et la réglementation funéraire, la psychologie et la sociologie du deuil, les différents rites funéraires, l’information aux familles, l'hygiène et la sécurité, etc. Cette formation peut être prise en charge par l'entreprise de pompes funèbres qui recrute ou via d'autres méthodes de financement.

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L'assistant funéraire sait :

• Accueillir les familles
• Fournir une assistance psychologique aux familles
• Renseigner les familles sur tous les aspects administratifs d'un enterrement ou d'une crémation, y compris des cas les plus complexes (morts à l'étranger, mort après un accident, absence de corps)
• Définir l'organisation des funérailles avec les familles
• Proposer des services complémentaires et des produits, dans le respect de la déontologie : choix d'un thanatopracteur, choix du cercueil, des fleurs, du lieu de cérémonie, des étapes de la cérémonie, des textes à lire, des intervenants. Il peut aussi se charger de noter les noms des présents et leurs cadeaux pour envoyer un mot de remerciement
• Organiser le convoi funéraire et les porteurs du cercueil si besoin
• Organiser les cérémonies en coordonnant les autres intervenants
• Prendre en charge certaines démarches administratives

• L'accès au métier d'assistant funéraire demande peu de formation, mais nécessite de s'habituer aux familles des décédés. Le secteur recrute beaucoup et assez facilement, et les événements sanitaires récents, tout comme le vieillissement de la population, permettent au secteur de grandir.

• Le rythme de travail de l'assistant funéraire est soutenu, surtout en cas d'épidémies ou de canicule. Dans ces contextes, il peut être d'astreinte, intervenir de nuit, travailler le week-end.
• Il est confronté à la mort au quotidien et en même temps, à la peine de familles à laquelle il doit répondre avec un maximum de tact, tout en ayant un chiffre d'affaires à assurer.

Dans le contexte très particulier du deuil, l’assistant funéraire doit être exemplaire. Soutien psychologique, mais aussi prestataire de service, son sens de l’éthique doit être irréprochable. L’assistant funéraire a le sens de l’écoute et de très bonnes aptitudes relationnelles. Il sait exercer sa profession dans un contexte émotionnel et psychologique délicat. Il doit connaître les réglementations et législations en vigueur, être diplomate, discret et très organisé. Au niveau personnel, il doit être capable de fermer la porte sur une journée de travail pour se défaire des deuils expérimentés.

Le métier d’assistante funéraire peut permettre de gagner un salaire moyen compris dans une fourchette de 1 700 à 2 200 euros bruts par mois. Cela correspond à un revenu net mensuel compris entre 1 320 et 1 700 euros. Cette somme est celle qui sera versée avant prélèvement des impôts.
Quand il débute de sa carrière, l’assistant funéraire gagnera une somme comprise entre le SMIC et 1 700 euros bruts par mois. Il pourra ainsi atteindre près de 1 300 euros nets, dès la signature de son premier contrat. Cela correspond à un taux horaire brut qui peut dépasser les 10,50 euros. Il reste assez difficile de négocier un salaire plus attractif, lorsqu’on se présente en tant que profil junior. Pour un assistant funéraire senior, disposant de plusieurs années d’expérience, il sera éventuellement possible d’atteindre les 2 000 euros de salaire brut par mois. Cela correspond à une rémunération brute annuelle de 24 000 euros, pour un salaire net d’environ 1 560 euros. Le taux horaire du professionnel sera alors compris entre 13 et 13,50 euros bruts. Des formations spécifiques ou un changement de poste pourront éventuellement permettre de négocier un salaire plus attractif. Le salaire de l’assistant funéraire est généralement composé d’un fixe sans variable. Certaines entreprises de grande taille proposent néanmoins le versement d’une prime d’intéressement ou d’une prime de participation. Le salaire peut également être versé sur 13 ou 14 mois, en fonction de ce que prévoit le contrat de travail.

L'assistant funéraire vit des journées chargées, entre l'accueil des familles endeuillées et les aspects pratiques du deuil. Il travaille dans un commerce funéraire, mais se rend souvent dans les cimetières ou dans des lieux administratifs. Il peut être appelé à tout moment, tous les jours, à toute heure. Il s'occupe de la mise en bière, de la relation avec les thanatopraticiens, tout en négociant le cercueil et les pierres tombales. Il a l'habitude des imprévues, car la mort est toujours un imprévu.

La mobilité professionnelle est réduite, et se fait principalement dans les grandes entreprises. Un assistant funéraire, après une formation spécifique, peut se mettre à son compte et devenir dirigeant d’une entreprise de services funéraires. Il peut cependant aussi occuper un poste dans le public, employé de la fonction publique territoriale d'une commune ou d'une structure intercommunale. Dans ce métier, il peut évoluer en fonction des points d'indice et de l'ancienneté vers un statut d'adjoint technique ou administratif ou de rédacteur territorial.

La profession, tout comme le milieu, offre énormément de débouchés. 2500 entreprises des pompes funèbres occupent le marché. Il s’agit principalement de TPE et de PME, mais il convient de noter l’existence de quelques grands groupes.