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Être bien au travail

Les vacances illimitées, rêve ou cauchemar ?

Par Celia Riguidel Publié le

La réponse semble évidente, mais ceux qui ont testé cette pratique ont un avis plus nuancé !

Les vacances illimitées, rêve ou cauchemar ?

Né aux Etats-Unis dans les années 2000, le concept de congés payés illimités a fait quelques adeptes dans notre pays. Une dizaine de start-ups françaises ont franchi le pas pour attirer et fidéliser des talents en quête d’un meilleur équilibre vie pro-vie perso.

Vous vous voyez déjà parcourir le globe six mois par an ? Pour prévenir les abus, ces entreprises ont adopté un système qui repose sur la confiance : vous pouvez poser autant de jours off que vous le souhaitez, du moment que vous atteignez vos objectifs pros.

Si la formule semble, sur le papier, assez idyllique, l’expérience peut vite tourner au cauchemar si les conditions ne sont pas réunies.

Les « pour » des vacances illimitées

Plus de liberté dans la gestion de son temps

Le fait de pouvoir poser des congés à leur guise responsabilise les salariés. Loin de profiter du système, ils se révèlent plus investis, productifs et épanouis qu’avant, selon les employeurs qui ont expérimenté les vacances illimitées.

Cette confiance mutuelle ne fait que renforcer leur engagement et chacun gère au mieux son emploi du temps pour prendre des congés le moment opportun. Dans les entreprises françaises concernées, les salariés posent ainsi, en moyenne, entre cinq et sept semaines de congés par an. Une durée somme toute raisonnable au regard de la liberté accordée !

Beaucoup de flexibilité au quotidien

A l’image du télétravail et des horaires flexibles, les vacances illimitées ont un fort pouvoir d’attraction auprès des actifs. Que ce soit pour passer du temps en famille, pour voyager ou pour s’occuper d’un projet personnel, cette formule leur permet d’être plus souples dans la gestion de leur temps et de gagner en sérénité face aux imprévus de la vie.

Une meilleure santé et un moral au beau fixe

Au moindre coup de mou ou pic de stress, les salariés peuvent poser des jours pour recharger leurs batteries et se refaire une santé. A la clé, un meilleur moral et plus d’efficacité quand ils reviennent au travail !

Les « contre » de cette pratique

Des risques de dérives

Tant que le travail est fait, le salarié est libre de poser des congés. Mais que se passe-t-il si les objectifs sont inatteignables ou que le cadre de ses missions est mal défini ? En cas de flou, le collaborateur peut se sentir redevable et cumuler les heures supplémentaires ou travailler pendant ses vacances, au risque de finir en burn-out.

Autre écueil : la gestion des plannings. Comment assurer la continuité du travail à réaliser si tout le monde prend des vacances en même temps ? Ou que certaines personnes s’absentent quand on a le plus besoin d’elles ? Pour surmonter ces obstacles, une bonne cohésion et un fort engagement des équipes sont primordiaux.

Une porte ouverte aux inégalités

Imaginez qu’un collègue prenne six semaines de vacances d’affilée, alors que vous n’arrivez pas à en poser tant vous croulez sous les dossiers. En fonction du poste, de l’équipe et du manager, la charge de travail peut varier énormément. Avec ce système, la durée des congés aussi, ce qui est susceptible de créer des tensions et des injustices au sein de l’entreprise.

Les vacances illimitées, un miroir aux alouettes ?

Certains patrons dénoncent avec force cette pratique, jugée illusoire. Selon eux, la plupart des entreprises qui y ont recours sont tout à fait conscientes du rapport de force inégal avec leurs salariés. Elles estimeraient qu’elles n’ont pas grand-chose à perdre car leurs collaborateurs ont trop de pression pour prendre beaucoup de congés. A raison, car leurs employés ne prennent souvent que quelques jours de congés en plus que la moyenne.

Leurs objectifs seraient tout autre, à savoir faire faire le buzz et économiser des charges. Les entreprises américaines peuvent en effet choisir de ne pas provisionner de congés payés, à la faveur d’une législation moins protectrice qu’en France (où la loi prévoit cinq semaines de congés payés obligatoires par an).

Au-delà d’un simple coup de com’, ce concept de vacances illimitées implique une réflexion plus globale au sein des entreprises. Celles qui tirent le mieux leur épingle du jeu ? Les entreprises libérées, qui n’hésitent pas à délaisser la hiérarchie pyramidale et à explorer d’autres organisations du travail. Avec plus ou moins de succès !

 

Crédit photo : New Africa@stock.adobe.com

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