Les 20 métiers les plus recherchés en Ile-de-France

Il semblerait que les métiers de l'administration, du commerce et de l'informatique aient actuellement le vent en poupe à Paris. C'est en tout cas ce que révèle le dernier baromètre d'Adecco Analytics, la branche du groupe Adecco dédiée à l'analyse des données.

En examinant les 230 000 offres d'emploi publiées au dernier semestre 2020, Adecco Analytics a pu dresser un top 20 des métiers les plus recherchés en région parisienne.

Top 20 des métiers les plus recherchés en Ile-de-France

1. Assistant / secrétaire
2. Commercial
3. Garde d'enfants
4. Comptable
5. Développeur informatique
6. Infirmier
7. Vendeur
8. Technicien de maintenance
9. Chargé de clientèle
10. Mécanicien
11. Conseiller immobilier
12. Hôte d'accueil
13. Aide-soignant
14. Préparateur de commandes
15. Professeur
16. Auxiliaire de vie
17. Assistant commercial
18. Assistant de direction
19. Chargé de communication
20. Chauffeur Poids Lourd

Des métiers inégalement impactés

Par rapport à la rentrée 2019, ce sont les métiers d'infirmier et d'aide-soignant qui, sans surprise, ont enregistré la plus forte hausse en termes de volume d'offres, avec une augmentation respective de 63% et 62% des annonces publiées.

Parmi les métiers qui ont subi la plus forte baisse dans ce top 20, on note l'hôte d'accueil (-42% d'offres en un an), l'assistant commercial (-32%), l'assistant de direction (-32%) et le chauffeur poids-lourd (-31%).

Les professions les moins impactées sont le mécanicien, le préparateur de commande et l'auxiliaire de vie, enregistrant seulement une baisse de 3%  au niveau de la diffusion d'offres.

Trouvez dès maintenant votre prochain emploi sur ParisJob

Une reprise moins marquée en Ile-de-France

Mais si "l'Ile-de-France reste de loin la première région en nombre d'offres [elle] n'a pas retrouvé sa dynamique d'avant crise" précise le baromètre. Comparé à la rentrée 2019, les entreprises franciliennes ont émises 11% d'offres d'emploi en moins, contre 3% en moyenne dans les autres régions. Une tendance observée dans les autres grandes métropoles comme Lyon et Marseille, qui peinent également à retrouver leur niveau d'avant crise en termes d'offres diffusées. En cause ? Une économie reposant en partie sur le tourisme, la culture, la restauration ou encore l'hôtellerie, autrement dit les activités les plus impactées par la crise sanitaire.

©.shock / stock.adobe.com