Technicien metteur au point : « Ce que j’aime dans mon métier, c’est voir la machine prendre vie »
Recruté comme technicien service client il y a 6 ans, Benjamin est aujourd’hui technicien metteur au point dans la même société. Entretien.

Aujourd’hui technicien metteur au point (MAP) chez PACK’R, une entreprise qui conçoit et fabrique des machines de remplissage pour les liquides industriels, Benjamin Pouteau, 33 ans, a débuté sa carrière en tant qu’instrumentiste dans un bureau d’études. « Je travaillais sur l’automatisation et la mise en service d’instrument de mesure », résume-t-il. L’envie de s’envoler vers de nouveaux horizons le pousse ensuite à partir vivre à l’étranger, « un an en Nouvelle-Zélande et deux en Australie ».
À son retour en France, fort de ses expériences de l’autre côté de la planète, Benjamin souhaite « s'évader à nouveau » mais grâce à son travail cette fois-ci : « J’ai consulté les offres d’emplois en tapant « technicien itinérant monde » dans les moteurs de recherche, et je suis tombé sur la fiche de poste technicien service client chez PACK’R. J’ai postulé et c’est comme ça que j’ai intégré l’entreprise en janvier 2019 », raconte-t-il.
« En tant que technicien service client, en deux semaines j’avais déjà rencontré trois clients »
Différent de son poste actuel, celui de technicien service client est plus manuel. « Il y a une partie diagnostic chez les clients, on regarde ce qui fonctionne ou pas sur une machine. On peut aussi effectuer une maintenance, lorsque les équipements vieillissent et qu’il y a des pièces à changer, ou intervenir sur une panne. Il peut arriver que le technicien service client fasse de la mise en service de machines lorsqu’elles ne sont pas très complexes, même si ce n’est pas lui qui les a conçues. Il peut les monter mécaniquement, les câbler, les démarrer avec le client. »

Le poste de technicien service client est aussi plus itinérant. « Quand j’étais technicien service client, j'étais sur le qui-vive, j'étais très souvent parti à la semaine, du lundi au vendredi et parfois les week-ends. » À l’époque, ses déplacements sont plus courts et reviennent plus régulièrement. : « Parfois, en deux semaines j'avais déjà rencontré deux ou trois clients. Alors qu’aujourd’hui, en tant que technicien metteur au point, certains projets me prennent six mois l'année. » Ce travail le passionnait, mais la récurrence des voyages à l’étranger devenait de moins en moins compatible avec « l’équilibre familial » qu’il désirait : « J’ai décidé de changer de poste parce que je voulais avoir un enfant. Je venais aussi d'acheter une maison avec des travaux. J'avais besoin d'un peu plus de temps de présence à la maison. » Au même moment, en 2021, des postes de technicien metteur au point s’ouvrent chez PACK’R. L’opportunité correspond avec ses nouvelles aspirations, personnelles et professionnelles. A l’écoute de ses collaborateurs, PACK’R propose des opportunités d’évolution pour le développement des compétences et l’enrichissement du parcours professionnel.
« En tant que metteur au point, je travaille sur des projets à plus long terme »
« Le métier change, car je travaille sur des projets à plus long terme », explique-t-il. Concrètement, une fois que la machine est commandée par le client, conçue par les bureaux d’études et montée en atelier par les équipes montage et câblage, Benjamin intervient. « Ils vont la monter, la câbler, puis les automaticiens vont injecter le programme ». C’est alors que Benjamin prend le relais. « Je teste toutes ses fonctions, j’effectue une mise en route pour tout vérifier, et je l’adapte aux exigences des clients, transcrites dans un cahier des charges ».
« Il faut avoir envie d’apprendre car les technologies évoluent en permanence »
Dans son quotidien, Benjamin apprécie cette collaboration étroite avec d’autres professions, ainsi que la gestion de projets : « Ce que j’aime dans mon métier, c’est voir la machine prendre vie. Je suis fier d’observer l’aboutissement de mon travail avec le lancement des productions », confie-t-il.
Son poste requiert aussi un intérêt pour la résolution de problèmes, qu’il affectionne particulièrement : « On est constamment en train de réfléchir, en essayant d’améliorer, d'optimiser les fonctions. » D’après lui, un metteur au point doit être « rigoureux, vif d’esprit et curieux » pour comprendre les failles dans les systèmes. « Il faut savoir remettre en question ce que l’on est en train de tester. Ce n'est pas parce qu'on a fait d’une certaine manière pendant des années que ça va encore marcher. Il faut aussi aimer apprendre, car les technologies évoluent en permanence ». Benjamin estime également que la relation client est primordiale. « On doit être à l’écoute de leurs besoins », insiste-t-il.

Autre avantage : la possibilité de voyager, même si sa fiche de poste ne compte désormais que 30 % de déplacements en France ou à l’étranger. « Mais lorsqu’on part, c’est généralement sur des créneaux plus longs que les techniciens service client, parfois trois ou quatre semaines. On en profite pour faire du tourisme ! », sourit-il. L’entreprise considère d’ailleurs qu’une bonne maîtrise de l’anglais est un plus quel que soit le poste, car les techniciens interviennent souvent sur des projets à l’autre bout du monde.
« Le technicien service client est plus MacGyver que le technicien metteur au point (MAP) »
Globalement, les compétences attendues pour les deux postes sont similaires. Mais le MAP est plus porté sur l’automatisme que son collègue technicien service client. A contrario, il met moins la main dans la mécanique et l’électricité. « On doit être pluridisciplinaire, mais on ne va pas s'amuser à démonter des gros sous-ensembles mécaniques, comme peut le faire un technicien service client », explique Benjamin. « Il y en a un qui est un peu plus MacGyver que l'autre », plaisante-t-il. « Lorsque j’étais technicien service client, il m’arrivait de tomber sur des vieux coucous (de vieilles machines) qui dataient parfois de plus de 30 ans. Aujourd’hui je travaille sur des technologies plus récentes. »

Ayant occupé les deux postes, Benjamin est bien placé pour les comparer, et encore mieux pour les recommander : « Ces jobs sont passionnants et le métier de technicien service client peut servir de tremplin. On est toujours sur des sites différents, on voit des machines d’un autre âge, c’est formateur ! Lorsqu'on aspire à plus de stabilité, avec un peu de backup, on peut ensuite évoluer dans l’entreprise vers celui de metteur au point. Cette mobilité est vraiment appréciable », conclut-il.


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