Ano, chef de quai chez Mondial Relay : « Je fais partie d’une entreprise où l’évolution est accessible et encouragée »

Aujourd’hui il est rare de rencontrer quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de l’entreprise Mondial Relay. Si sa renommée la précède, c’est parce qu’elle excelle dans son domaine : la société française est leader dans la livraison hors domicile des colis en France. Ces derniers transitent par des hubs, puis des agences avant d’arriver dans vos Points Relais®. Parfaitement millimétrées, ces livraisons et réceptions sont l’œuvre des équipes sur le terrain : les agents de quai, qui trient les colis, sont encadrés par des chefs de quai, eux-mêmes  sont managés par un responsable d’exploitation.

C’est le quotidien d’Ano Yapi, chef de quai, et de Damien Gerentes, responsable d’exploitation, qui travaillent au sein du site logistique de Saint-Priest, près de Lyon. Ano a rejoint l’entreprise en 2016, en tant qu’agent de quai, alors que Damien est arrivé il y a 20 ans.

Le métier de chef de quai : un quotidien bien rythmé

En tant que chef de quai, Ano veille à « l'organisation et à l'optimisation des différentes activités du quai ». Il doit assurer et coordonner la répartition des effectifs selon les besoins de l'activité, piloter et analyser la performance et faire remonter les anomalies.

Ano Yapi

Chef de quai

Sa journée type ? « Avant de prendre mon poste, j’échange avec le chef de l’équipe de nuit et on débriefe rapidement de la veille. Ensuite, on fait une réunion d’équipe rapide, avec les salariés et les intérimaires, en faisant le point avec ceux qui travaillent à des points stratégiques comme la réception des livraisons », détaille Ano qui encadre une trentaine de personnes. Puis, le logiciel interne le renseigne sur le nombre de colis qu’il va recevoir, et donc de semi-remorques qu’il va falloir décharger, « pour répartir les effectifs en fonction des volumes ».

« La technologie va améliorer les conditions de travail »

En moyenne, entre 45 000 et 77 000 colis transitent par son équipe. Ce qui équivaut à une quinzaine de camions déchargés par jour. Les colis peuvent arriver en vrac (ce qui veut dire qu’ils sont non-arrimés dans les camions). Dans ce cas, les agents de quai déchargent à la main, aidés la plupart du temps par des convoyeurs aériens, pour soulager les charges. « Les nouveaux entrepôts en sont directement équipés et les anciens le deviennent aussi. Petit à petit, la technologie arrive pour améliorer les conditions de travail », rapporte Mondial Relay. Les colis peuvent aussi être livrés en palettes. Une habilitation à la conduite des transpalettes électriques est alors nécessaire pour les transporter. Les colis arrivent ensuite sur une chaîne de tri, avant de repartir vers leurs destinataires.

La bonne ambiance de l’entrepôt

Ano est garant de la délivrabilité des colis, ce qui implique de grosses responsabilités, mais c’est ce qu’il aime dans son métier. « J’apprécie le fait de devoir répondre aux objectifs et d’encadrer une équipe pour le faire. À travers ce poste, je révèle mes capacités, je montre de quoi je suis capable, c’est un challenge personnel », explique-t-il. « Au fur et à mesure des années, il y a une confiance qui s'est installée ».

Ano aime aussi l’environnement dans lequel il évolue, l’organisation de l’agence et « la bonne ambiance » qui y règne. Il apprécie « le contact humain » et les relations avec ses équipes et ses supérieurs hiérarchiques. « C’est essentiel de travailler avec des personnes qu'on apprécie », soutient-il.

Le management de proximité

Dans son poste, la dimension managériale est très importante. « C’est moi qui motive les troupes », sourit-il. « Quand j’ai commencé, j’étais assez souple sur certains aspects. Aujourd’hui je suis plus ferme, mais je reste à l’écoute et compréhensif. Pour être un bon manager, il faut à la fois être professionnel tout en restant humain, et c’est ce que je m’efforce de faire. »

Ano tente de reproduire au mieux le « management de proximité », très important chez Mondial Relay. Car pour la société, le bien-être de ses collaborateurs est essentiel au bon déroulement de l’activité. « Il faut absolument que les salariés et les intérimaires se sentent bien au travail pour avoir envie d'atteindre les objectifs, voire de les dépasser. C'est la base ! », insiste Damien « Un salarié qui ne se sent pas bien ne va pas être à 100% de ses capacités. Ano le pratique avec son équipe. Il est à la fois apprécié et respecté », constate-t-il.

Damien Gerentes

Responsable d'exploitation

Le management n’est pas inné, mais Ano a appris sur le terrain et réussit plutôt bien sa mission. « J’ai écouté les conseils de mes prédécesseurs, c’est important d’en tenir compte et de ne pas les prendre comme un reproche pour progresser », explique-t-il. D’après lui et Damien, pour être un bon chef de quai, « il faut être rigoureux, ambitieux, fédérateur et énergique. »

« Les perspectives d’évolution sont ancrées dans la politique de Mondial Relay »

Tous deux ont gravi les échelons un à un. « La mobilité est accessible à ceux qui s’en donnent les moyens chez Mondial Relay, rapporte Ano. Pour ma part, je suis arrivé en tant qu’intérimaire au poste d’agent de maintenance et agent de quai en simultané et je suis passé coordinateur logistique en 2018, avant de devenir chef de quai en 2020. C’est encourageant de savoir que l’on fait partie d’une entreprise où l’évolution interne est aussi accessible et encouragée » Un sentiment partagé par Damien. « Oui, c’est très motivant d’arriver dans une entreprise en sachant que l’on peut évoluer facilement, car les perspectives d’évolution sont ancrées dans la politique de Mondial Relay. Lorsque l’on regarde les profils qui occupent les postes à responsabilité, ce sont pratiquement toujours des personnes qui ont évolué en interne. Nos parcours en témoignent », complète-t-il.

Un accompagnement pour les nouveaux

C’est grâce à une opportunité, « l’ouverture du hub de Saint-Priest », un des 55 sites logistiques que compte l’entreprise, qu’Ano a pu accéder à ce poste de chef de quai. Le site était nouveau, l’équipe aussi. « Nous avons tout recommencé de 0 » explique Damien. Malgré les processus à construire, Ano estime qu’il a été « très bien accompagné » dans la prise en main de ses nouvelles fonctions, notamment avec un stage et des formations dédiés à son poste. « Aujourd’hui, l’intégration des nouveaux est encore meilleure, car l’organisation est bien rodée », assure-t-il.

Une entreprise qui innove

Damien est responsable d’exploitation. Son poste consiste à « veiller à ce que l'activité du site tourne bien, tant au niveau de la sécurité que du respect des process ». Damien fixe ainsi « les objectifs en termes de productivité et de coûts de transport ». Il est aussi chargé de la satisfaction client, ainsi que des ressources humaines.

Au-delà de ces missions qui lui plaisent, il aime particulièrement « la vision » de l’entreprise qui l’emploie : « Mondial Relay a progressé et évolué au fil des années. On veut continuer à être les meilleurs dans le domaine de la logistique et du transport de colis. Il y a 20 ans tout le monde ne connaissait pas Mondial Relay, aujourd’hui ce nom parle à tout le monde », se félicite-t-il. Ce développement est notamment lié au rachat de l’entreprise par le groupe polonais InPost, leader européen de la livraison hors-domicile, qui a impulsé une forte dynamique de croissance depuis 2021. « L’entreprise innove pour proposer des services supplémentaires. L’exemple le plus récent étant les Lockers (qui permettent de réceptionner un colis dans un casier sécurisé, sans passer par un Points Relais®) », poursuit Damien, avant de conclure : « Ici, on ne s’ennuie jamais ! »