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Salaires, formation... Tout savoir sur les métiers du son
Salaires, formations, débouchés… Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour travailler dans les métiers du son.

Les métiers du son rassemblent des profils très différents : certains sont passionnés de musique, d’autres de cinéma, et d’autres encore sont de véritables spécialistes aux compétences techniques remarquables. Ces professionnels ont le don de créer des ambiances sonores capables de nous transporter ailleurs, sans même bouger. Vous souhaitez vous lancer dans ce secteur ? Voici l’essentiel à connaître.
Quels sont les principaux métiers du son ?
Dans le secteur du son, il existe de nombreux métiers, certains mieux connus que d’autres. En voici les principaux :
Technicien du son
Aussi appelé preneur ou preneuse de son, le technicien du son assiste l’ingénieur du son. Il intervient notamment dans les phases d’installation technique, effectue des tests et procède aux réglages nécessaires. Dans certains cas, il exerce également en tant que technicien lumière.
Le salaire moyen d’un technicien du son se situe entre 40 000 et 50 000 € brut par mois, ce qui correspond à un salaire net mensuel de 3 300 à 4 200 €.
Designer sonore
Le designer sonore travaille dans divers secteurs tels que la publicité, les jeux vidéo, l’automobile, la culture ou la grande distribution. Sa mission consiste à créer ou à sélectionner des sons pour définir l’identité sonore d’une marque, d’un lieu ou d’un produit.
Le salaire d’un Sound designer est en général de 2 000 € brut par mois en début de carrière et peut atteindre 4 000 € en fin de carrière.
Acousticien
L’acousticien est un spécialiste du son qui travaille souvent en bureau d’études. Il mesure les niveaux sonores, propose des solutions pour réduire les nuisances et améliore l’acoustique des espaces.
Son salaire débute généralement autour de 2 200 € brut par mois en début de carrière et peut atteindre, avec l’expérience, près du double.
Bruiteur
Dans le cinéma, l’animation, la publicité ou la télévision, le bruiteur ou la bruiteuse recrée des sons et des effets sonores pour accompagner l’image. Claquement de porte, bruit d’eau ou de pas : ces sons sont conçus de manière manuelle ou mécanique.
Le bruiteur perçoit généralement un salaire mensuel brut entre 3 500 et 4 500 €.
Mixeur en postproduction
Le mixeur est responsable de la qualité et de l’équilibre de la bande son dans les dernières étapes d’un projet audiovisuel. Il règle les niveaux des dialogues, des bruitages et de la musique afin d’obtenir un rendu harmonieux.
Son salaire démarre généralement autour de 2 000 € brut par mois et peut atteindre 4 500 € pour les profils expérimentés.
Ingénieur du son
L’ingénieur du son est responsable de la qualité sonore d’une production. Il enregistre, règle et optimise les sons afin d’obtenir un rendu précis et équilibré. Ce métier s’exerce dans de nombreux contextes : enregistrement d’albums, tournages, concerts, productions audiovisuelles.
Le salaire d’un ingénieur du son en début de carrière est d’environ 31 100 € brut par an, mais certains, en fonction de l’entreprise qui les emploie, gagnent beaucoup plus.
Quelles sont les principales responsabilités d'un ingénieur du son ?
L’ingénieur du son est un professionnel indispensable, responsable de tout ce qui touche au son. Il peut travailler dans le cinéma, la musique (en studio ou en live), la radio ou la télévision.
Au cinéma, il veille à ce que le son soit clair et précis, en éliminant les bruits indésirables. Sur un tournage, il choisit le micro le mieux adapté à chaque situation et supervise la prise de son. Il peut aussi créer ou intégrer des bruitages lorsque l’histoire l’exige.
Dans la musique, l’ingénieur du son peut être en studio ou en live. En studio, il supervise trois étapes : la prise de son, le mixage et le mastering. En live, il réalise le mixage en direct pour que le public vive une expérience sonore agréable.
À la radio, il intervient sur tous les aspects techniques : l’enregistrement, le mixage, la diffusion et la gestion du direct. Il peut aussi endosser le rôle de réalisateur de l’émission, en coordonnant les différents aspects de la production sonore.
À la télévision, son rôle se rapproche de celui qu'il tient à la radio, mais il doit en plus tenir compte de l’image. L’ingénieur du son choisit l’emplacement idéal des micros pour que la voix, la musique et les effets sonores s’accordent parfaitement avec ce que l’on voit à l’écran.
Quelle formation suivre pour devenir ingénieur du son ?
Pour devenir ingénieur du son, il existe plusieurs parcours de formation. La plupart débutent généralement par un BTS Métiers de l’audiovisuel, option Métiers du son, pour apprendre les bases du métier.
Ensuite, il est possible de poursuivre son cursus dans une école spécialisée. Parmi les plus connues : la Fémis, l’école Louis-Lumière ou le Conservatoire national supérieur de musique à Paris. Ce dernier propose une formation de quatre ans pour devenir musicien-ingénieur du son, accessible aux étudiants ayant un bac+2 scientifique.
Il existe aussi de nombreuses écoles privées qui forment aux métiers de l’audiovisuel et au son, comme :
- ESRA (Paris, Rennes, Nice)
- EICAR (Ivry, Lyon, Montpellier)
- 3iS (Élancourt, Bordeaux, Nantes, Avignon, Lyon)
- CLCF et ESEC à Paris
- INA Campus à Paris
Quels outils ou logiciels sont utilisés par les ingénieurs du son ?
Pour travailler comme ingénieur du son, il faut s’équiper de bons outils et logiciels. En studio, sur un tournage ou en post-production, ce métier repose autant sur le savoir-faire que sur le matériel.
Côté logiciels, certains sont devenus incontournables : Pro Tools, Cubase, Ableton Live, Logic Pro, Reaper, etc.
Côté microphones, il doit également être bien équipé : micros à condensateur pour les voix et instruments acoustiques, micros dynamiques pour les sources puissantes comme les batteries ou les amplis, micros à ruban pour un son plus chaud, et micros sans fil pour laisser les artistes libres de bouger sur scène.
Il utilise aussi des enceintes de monitoring pour entendre le son exactement tel qu’il est, des casques de référence pour repérer les détails, et parfois une carte son dédiée au monitoring pour ne pas mélanger les signaux.
Pour enregistrer tout ça sur ordinateur, l’ingénieur du son se sert d’une interface audio, qui transforme le son en signal numérique.
Enfin, de nombreux autres équipements viennent compléter son travail : processeurs d’effets, synthétiseurs et batteries électroniques, enregistreurs portables, multi-effets, amplis, tables de mixage externes, casques intra-auriculaires pour les artistes et systèmes de retour pour les musiciens.
Quelles qualités personnelles sont nécessaires pour exceller dans les métiers du son ?
Pour exceller dans les métiers du son, il faut avant tout avoir une oreille musicale. Cette qualité est indispensable non seulement pour détecter les imperfections sonores, mais aussi pour comprendre les différents styles de musique et adapter le son en conséquence.
La patience et la concentration sont également essentielles, car les métiers du son impliquent souvent de réaliser des tâches répétitives et exigeantes, qui peuvent durer de longues heures. La capacité à rester concentré sur de longues périodes est donc primordiale.
La créativité est une autre qualité que tout professionnel du son doit posséder. Dans ce secteur, il ne suffit pas d’avoir uniquement des compétences techniques. Il faut également proposer de nouvelles idées, trouver des solutions innovantes et savoir résoudre les problèmes sonores.
La communication et le travail en équipe sont indispensables, encore plus dans ce domaine où il faut collaborer efficacement avec de nombreux professionnels présents sur un projet.
Enfin, il est essentiel de savoir gérer son stress et de rester serein dans des situations parfois intenses, comme les concerts ou les tournages. Cela permet de continuer à travailler efficacement et de produire un son de haute qualité, même dans des conditions difficiles.
Quels sont les débouchés professionnels dans le secteur du son ?
Les métiers du son s’inscrivent dans le vaste univers de l’audiovisuel et de la production sonore, qui repose sur quatre piliers, comme nous l’avons dit plus haut : le cinéma, la télévision, la musique et la radio.
Ces métiers peuvent s’exercer dans de nombreux contextes. Les techniciens du son interviennent aussi bien dans la musique, que ce soit en studio ou lors de concerts et spectacles vivants, que dans l’audiovisuel, pour des fictions, des documentaires ou d’autres projets multimédias.
Autrefois considérées comme des professions assez spécialisées, les activités liées au son connaissent aujourd’hui un véritable développement. La demande de professionnels compétents est en forte augmentation, notamment dans le cinéma, la musique, le jeu vidéo, les podcasts ou les événements en direct. L’évolution des technologies et la diversité des débouchés attirent un nombre croissant de jeunes passionnés.
En 2024, le secteur comptait près de 13 000 entreprises et 251 000 salariés. En 2025, le secteur continue de proposer de véritables opportunités d’emploi. Les postes les plus recherchés concernent l’ingénierie du son, ainsi que le travail de technicien ou de régisseur son, principalement dans les médias, les salles de spectacle, les festivals ou les structures culturelles. On trouve également des opportunités en alternance ou en CDD, notamment au sein d’organismes publics comme France Télévisions ou certaines universités.
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