Ce chef d’entreprise offre une énorme prime qui va changer la vie de ses 540 employés

Les salariés de l’entreprise américaine Fibrebond de la petite ville de Minden, en Louisiane, ont eu du mal à y croire quand ils ont appris la nouvelle en cette fin d’année 2025. Ce n’est pourtant pas un canular : ils vont bien recevoir des centaines de milliers de dollars.

443 000 dollars en moyenne

C’est une jolie histoire, digne d’un conte de Noël, que nous raconte le Wall Street Journal en ce 24 décembre. À la suite de la vente de l'entreprise Fibrebond, qui fabrique des boîtiers pour équipements électriques, son propriétaire Graham Walker a négocié une clause spéciale avec les futurs acquéreurs : 15% du prix de vente doit être directement reversé aux employés.

Et la vente, réalisée en début d’année 2025, s’établit à près de 1,7 milliard de dollars. Résultat : une enveloppe de 240 millions de dollars à se partager entre les 540 salariés de l’entreprise et donc une prime individuelle de 443 000 dollars en moyenne. Au taux de change actuel, c’est l’équivalent de 375 000 euros par personne. Après plusieurs mois, ce secret bien gardé a finalement été révélé aux salariés à l'approche de Noël.

Une fidélité récompensée après des moments difficiles

Une petite prime plus que sympathique que les employés percevront étalée sur 5 ans, à condition qu’ils restent dans l’entreprise sur cette période. Car c’est bien la fidélité que Graham Walker a choisi de récompenser. Si son entreprise a pris autant de valeur, c’est grâce au récent boom de l’intelligence artificielle. Mais elle n’a pas toujours été aussi florissante et a bien failli disparaître durant les années 2000 à cause des nombreuses difficultés financières, contraignant même les dirigeants à geler les salaires à de nombreuses reprises.

Ceux qui sont restés fidèles à cette petite entreprise à l’ambiance familiale, tenant bons contre vents et marées, sont donc aujourd’hui récompensés. Graham Walker espère d’ailleurs continuer de recevoir des nouvelles de ses employés dans les années qui viennent : « j'espère qu'à 80 ans, je recevrai un e-mail me racontant l'impact que cela a eu sur quelqu'un. »

Parmi les salariés qu’a pu rencontrer le WSJ, certains ont utilisé le premier versement de leur bonus pour payer leur dette, rembourser les études de leurs enfants, offrir un voyage à leurs proches, ouvrir la boutique de vêtements dont ils rêvaient ou, tout simplement, prendre leur retraite l’esprit serein. « Certains l'ont dépensé dès le premier jour, voire dès la première nuit, explique Walker. En fin de compte, c'est leur décision, bonne ou mauvaise. »

Comme quoi, les miracles de Noël existent encore - à condition qu'un chef d'entreprise décide d'en écrire un.