Peut-on progresser dans sa carrière sans changer d’entreprise ?

Vous pensez qu’il faut changer d’entreprise pour évoluer rapidement ? S’il est tentant d’envisager cette option, ce type de décision ne se prend pas à la légère. On sait ce qu’on perd, pas ce qu’on gagne, n’est-ce-pas ?

Pour éviter ce dilemme, mieux vaut rejoindre un groupe dans lequel vous pourrez vous épanouir sur le long terme. C’était l’objectif d’Edouard Kieffer quand il a postulé chez Hilti à sa sortie d’études. 10 ans plus tard, il ne regrette pas son choix !

Le graduate program comme accélérateur de carrière

Après un master en finance et marketing, Edouard Kieffer a intégré le groupe Hilti dans le cadre d’un graduate program. Destiné aux jeunes diplômés d’un bac+5, ce programme de deux ans forme les futurs dirigeants internationaux de Hilti via plusieurs rotations de poste. « J’ai commencé comme chargé d’affaires pendant un an dans le pays où je résidais, la Belgique. On est tout de suite placé dans le grand bain, sans passe-droit ni avantages. Comme beaucoup, je n’avais aucune connaissance dans le domaine de la construction avant de rejoindre le groupe. Cette période m’a beaucoup appris ! »

La deuxième année comprend trois rotations : « La première dans son pays, la seconde au siège de l’Europe de l’Ouest et la troisième à l’international. » Edouard a d’abord endossé une casquette de chef de projet pendant quatre mois, toujours en Belgique. « L’objectif était d’actualiser la carte de transport du pays. » Ensuite, direction la France pour gérer un projet financier, avec « une partie reporting et une autre axée sur la relation fournisseurs. » Une fois sa mission achevée, Edouard s’envole pour Shanghai afin d’accompagner l’implémentation d’un logiciel de gestion de la relation client (CRM).

Une expérience « ultra enrichissante et formatrice »

Ces expériences très différentes ont selon lui un trait commun : « Hilti est une société avec une forte culture d’entreprise. Où qu’on soit, les collègues ont le même lexique, la même façon de travailler… et la même chemise rouge ! La bienveillance et l’entraide sont omniprésentes, ça facilite l’adaptation et la transition d’un pays à l’autre. On est en famille ! »

Edouard ne tarit pas d’éloges sur le graduate program. « C’est ultra enrichissant et formateur. On en ressort grandi car ce programme nous permet de gagner en maturité, en assurance et d’être plus adaptable. Y compris dans notre vie perso ! »

« Je suis passé chef des ventes à 25 ans »

Lorsque la fin du programme approche, Edouard réfléchit à la suite, en concertation avec les RH et son manager. Une voie se dessine rapidement en Belgique : « Je suis passé chef des ventes à 25 ans, sur un périmètre qui était encore à reconstruire. » Mais le challenge principal était ailleurs : « Mon équipe était à 80% néerlandophone » ! A peine âgé de 25 ans, le jeune manager doit apprendre la langue pour communiquer avec ses commerciaux, et monte en compétences sur son poste. « C’était vraiment un accélérateur de développement ! »

En 2018, Edouard boucle à nouveau ses valises pour s’installer en Italie. Il devient responsable marketing du pôle services pour l’Europe du Sud. « Aujourd’hui, on est principalement dans une société de produits, mais les services prennent une part de plus en plus importante dans nos activités, explique-t-il. Encore une fois, j’ai dû apprendre une nouvelle langue car la plupart de mes collègues parlaient italien. Cette expérience m’a aussi familiarisé avec la dynamique interne du groupe. J’ai vraiment acquis une vision à 360° durant ces trois ans et demi. D’autant plus que c’est tombé durant l’année du Covid. On apprend à gérer une situation de crise, c’est très enrichissant. »

Edouard a par la suite eu l’occasion de revenir en France en 2021 pour prendre la direction du service client national. « Je gérais une centaine de personnes chargées du support direct au client. Cette expérience n’a duré qu’un an, ce qui n’était pas prévu au départ. Mais il faut savoir saisir les opportunités quand elles se présentent ! Depuis un an et demi, je suis toujours membre du comité de la direction, mais mon périmètre est assez différent, avec des missions plus stratégiques. Je suis notamment en charge de l’implémentation des concepts du groupe. Comment est-ce qu’on aborde nos clients ? Quelle histoire on a à leur raconter ? » Même si c’est loin d’être sa seule mission en tant que responsable marketing France !

90 % des postes de management pourvus en interne chez Hilti

Si la transition d’un poste à l’autre a été aussi fluide pour Edouard, c’est avant tout grâce à la qualité du suivi en interne. « On a ce qu’on appelle des people reviews tous les six mois. C’est l’occasion pour nous de parler avec notre manager. Quels sont les axes sur lesquels je peux encore travailler ? Quelle est la direction à suivre, et sous quel timing ? L’accompagnement est précis et très présent tout au long de la carrière. Pour moi ça a vraiment fonctionné car je m’épanouis depuis 10 ans chez Hilti ! »

Le groupe s’appuie en effet sur les forces et centres d’intérêt de ses collaborateurs pour établir un parcours de développement sur-mesure. La transparence est également une priorité pour Hilti, ce qui passe par une communication claire à chaque étape. Une politique qui porte ses fruits : 90% des postes de managements sont pourvus en interne !

Les mobilités à l’international sont également très encadrées. « On a des équipes dédiées dans le groupe, la mécanique est bien huilée. » Aujourd’hui âgé de 33 ans, Edouard a pu le vérifier à chaque étape de sa vie personnelle. « J’ai bougé seul mais aussi avec ma compagne et mes deux enfants. Tout s’est toujours bien passé, la famille est aussi prise en compte lors des mobilités géographiques. »

« Chez Hilti les chemins peuvent être divers et variés ! »

Si Edouard « reste focalisé sur le présent », il ne se ferme aucune porte. « Je n’ai pas d’idée arrêtée sur ce que je ferais dans cinq ans. Chez Hilti les chemins peuvent être divers et variés, tout ce que je souhaite, c’est continuer à me développer. J’aime la stratégie marketing, donc pourquoi pas aller plus loin dans ce domaine et repartir à l’étranger ! »

Si le groupe assume ses ambitions, tout ne tourne pas autour du business pour autant. « On participe tous à deux journées solidaires par an, sur nos horaires de travail. En juin dernier, nous avons par exemple effectué une mission pour l’association Habitat et Humanisme. C’est important de redonner à la société ce qu’on a reçu. Et puis c’est aussi l’occasion de se retrouver, d’échanger et de fédérer les équipes. »

Comme Edouard, vous souhaitez construire une carrière sur le long terme et développer vos compétences ? Les opportunités ne manquent pas actuellement chez Hilti, en France comme à l’international !

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Crédit photo : Hilti