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« Travailler au bord de l'eau en claquettes » : au Futuroscope, un job d’été séduit… et recrute en masse !
50 000 nouveaux postes sont à pourvoir dans ce secteur en 2025-2026, dont 40 000 en saisonnier.

Dans ce nouveau parc aquatique du Futuroscope, Léo et Florian sont sauveteurs aquatiques. Un rôle de l’ombre, mais essentiel pour la sécurité et la bonne humeur du lieu. Au bord de l'eau, ils nous racontent leur quotidien à l'Aquascope de Poitiers, de leurs meilleures anecdotes à leurs salaires, en passant par leurs formations et leurs compétences. Un job d’été (voire permanent) « où la demande est forte » partout en France depuis quelques années.
« La patience est la qualité première pour travailler ici »
À quelques minutes de l'arrivée des premiers visiteurs, difficile de croire que l'Aquascope n’est pas déjà ouvert. Lorsque nous pénétrons à l'intérieur, une vingtaine de personnes s’activent autour des bassins, à l'image de Florian, sauveteur aquatique. Le jeune homme enfile son maillot de bain et s'apprête à sauter dans l'un des huit toboggans du parc. Sans se poser la moindre question, Florian est le premier à se lancer : « Bienvenue au cœur de notre travail ! Nous les testons chaque matin pour s'assurer qu'il n'y ait aucun danger, et je dois vous avouer que je prends toujours autant de plaisir », raconte-t-il. Son collègue, Léo, est positionné à son poste de sauveteur, prêt à ouvrir le parc aquatique pour une nouvelle journée estivale : « Nous alternons toutes les 30 minutes pour éviter la monotonie et rester pleinement concentrés dans nos missions. On recherche de la patience, c'est la qualité première pour travailler ici. Vous passez du temps sur des postes qui demandent de l’attention, mais heureusement, il ne se généralement passe rien », explique-t-il.

« Une pré-formation dispensée par France Travail »
Léo baigne dans le milieu depuis tout petit. À 17 ans, il décide de passer le BNSSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique) et devient nageur-sauveteur. « Après le lycée, je suis entré en DEUST (diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques) pour devenir maître-nageur en deux ans. On m'a présenté le projet Aquascope durant cette formation, et j'ai adoré ! J'ai travaillé quelques années en piscine pendant les travaux du parc et j'ai postulé en CDI dès que le recrutement a ouvert », nous détaille-t-il.
Quant à son collègue Florian, il a emprunté un parcours totalement différent, puisqu'il n'avait aucune formation dans le domaine avant celle dispensée par France Travail. Il nous explique : « C'était une pré-formation BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique) de 3 mois, durant laquelle nous faisions des stages à l'Aquascope. C'était une belle opportunité pour moi parce qu'après ma licence STAPS, je n'avais pas vraiment de débouchés. Je suis en CDD depuis février, jusqu'à la fin de cet été. »
Un salaire entre 1 800 et 2 200 euros brut par mois
À l'Aquascope, les deux sauveteurs aquatiques estiment que le sens du relationnel est primordial. « Les visiteurs viennent là pour s'amuser, un sauveteur souriant, de bonne humeur et dynamique, ça fait toujours plaisir », estime Léo, avant que Florian ne complète. « Qui ne rêverait pas travailler dans ce cadre, au bord de l'eau et en claquettes toute la journée ? Il y a pire comme travail ! Les visiteurs sont très joyeux, c'est plutôt agréable. » Pour autant, les employés admettent quelques points négatifs. Certains clients dépassant les limites, Florian et Léo sont parfois amenés à faire la police, « ce qui n'est pas forcément plaisant ». Léo reconnaît que les journées sont parfois longues avec la fatigue liée à la chaleur et au bruit : « C'est parfois compliqué de garder le sourire. »

Des journées à rallonge sur la période estivale (de 8h45 à 18h30 ou de 12h à 22h), mais bien plus calmes le reste de l'année. Le parc aquatique n'est ouvert que l'après-midi, et l'équipe d'ouverture (de 12h15 à 18h30) ne fait jamais la fermeture (de 13h15 à 20h). « Nous sommes une cinquantaine à travailler ici pendant les périodes scolaires, nous ne dépassons jamais les 10 heures de travail », indique Léo. Niveau salaire, Florian et Léo ne sont pas logés à la même enseigne, en raison de leurs diplômes respectifs. En tant que sauveteur, Florian touche un salaire de 1 800 euros brut par mois à l'Aquascope, tandis que Léo gagne 2 200 euros brut par mois en tant que Maître-Nageur Sauveteur (M.N.S). Le salaire compte bien sûr, mais les deux sauveteurs aquatiques retiennent surtout les bons moments passés à l'Aquascope.
50 000 nouveaux emplois dans le secteur aquatique
Au-delà du salaire, Léo et Florian sont surtout là pour se créer des souvenirs. « Les meilleurs moments en tant qu'opérateur attraction, c'est lorsque vous êtes positionné à la Rocket, un toboggan sous forme de capsule où une trappe se dérobe sous vos pieds pour 120 mètres de chute libre. Les visiteurs se mettent à crier et c'est très drôle ! », rigole Florian. Léo n'a qu'un seul conseil pour vous : « Lancez-vous et n'ayez pas peur d'envoyer votre CV. Postulez ! Ce sont des métiers où la demande est forte. » En effet, d'après les conclusions d'un rapport intermédiaire, réalisé par le cabinet d'études Mouvens pour le compte du ministère des Sports, les effectifs permanents du secteur aquatique ont augmenté de 30 % entre 2022 et 2024. D'ici 2025-2026, 61% de ces établissements envisagent de recruter, soit près de 50 000 nouveaux emplois (40 000 saisonniers et 10 000 permanents).
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