Agent d’escale : “Dans un aéroport, on ne se sent pas enfermé et la présence des avions garde quelque chose de magique !”
Lieu de travail : un aéroport, avec les avions qui décollent et ceux qui atterrissent. Tenue de travail : un uniforme qui sait encore faire rêver les candidats !

Saviez-vous que l’aéroport d’Orly ferme la nuit contrairement à celui de Roissy ? En d’autres mots, cela veut dire que les avions trop en retard pour atterrir à Orly sont finalement dirigés vers Roissy. En conséquence, comme le résume très bien Nour, les agents d’escale qui sont du soir “savent quand ils commencent leur journée, mais pas forcément quand ils la finissent.” Cette flexibilité des horaires est d’ailleurs indissociable d’un métier qui n’empêche pourtant pas ceux qui l’ont choisi de savoir équilibrer vie pro et vie perso. Mais comment devient-on agent d’escale ?
Je veux tout savoir sur le métier !
Les langues comme fil conducteur d’un parcours
Pour Nour, qui a désormais 36 ans, tout a commencé par la rencontre d’une amie déjà lancée dans cette carrière : “De mon côté, je faisais des études littéraires. Un bac L au lycée puis des études de langue à l’université. Quand j’ai rencontré cette amie, ma curiosité a été piquée. Je lui ai posé des questions sur son quotidien et je me suis vite rendu compte que ça pouvait coller avec mon intérêt pour les langues. “
L’étudiante se renseigne alors sur les formations et scrute les offres d’emploi, à la recherche d’une compagnie acceptant les débutants. Ses efforts finissent par payer et elle postule à une annonce en contrat de professionnalisation. Quelque temps plus tard, elle reçoit une réponse positive : “Je découvre un message qui me dit que mon dossier a été retenu et je plaque tout ! Les cours et mon job d’étudiante dans un fast-food. Dès le début de la formation, j’ai su que j’avais fait le bon choix !”
Accueillir et accompagner les passagers au check-in, à l’embarquement, à l’arrivée
A la fin de son contrat de professionnalisation, elle signe un CDD qui finit, quelques mois plus tard, par se transformer en CDI. Aujourd’hui, à quoi ressemble son quotidien ? “Dans ma compagnie, on reçoit nos plannings trois semaines à l’avance et ils sont définis pour un mois. Quand j’entame ma journée, je me rends à la régulation. C’est l’étape incontournable pour connaître ma liste de tâches, que je vais noter sur mon carnet. Je peux commencer par le check-in d’une compagnie et enchainer sur un embarquement puis une arrivée. Le régulateur nous attribue des tâches, mais elles peuvent évoluer au cours de la journée, avec les problèmes techniques ou les intempéries. “
Quand on est agent d’escale, la flexibilité n’est pas un concept abstrait : “On a des débuts de journée possibles tous les quarts d’heure, entre 3h du matin et 16h30. Entre 21h et 6h du matin, on est payés en heures de nuit et on a aussi une rémunération spécifique quand on travaille le dimanche. Dans tous les cas, il y a une amplitude horaire de 11h à respecter entre deux journées, quels que soient les horaires.” Si Nour bénéficie rarement de ses deux jours de week-end, elle sait à l’avance quand tombent ses deux ou trois jours de congés hebdomadaires pour s’organiser.
Quand l’expression « zéro routine » prend tout son sens
Comme souvent quand on travaille auprès du public, chaque jour est différent pour les agents d’escale : “On ne sait pas si on va échanger avec un couple en vacances, des cadres en voyages d’affaires ou une famille qui prend l’avion pour des retrouvailles. On est face à des personnes de nationalités différentes, de milieux différents… ce qui amène son lot de surprises cocasses.”
Mais comme d’autres compétences, gérer l’humain s’apprend avec l’expérience : “On explique beaucoup, on fait preuve de patience voire de self-control pour annoncer un excédent de bagages ou un vol surbooké. C’est vraiment un métier dans lequel on ne s’ennuie pas !” Nour apprécie aussi son lieu de travail hors du commun : “Dans un aéroport, on ne sent pas enfermé et la présence des avions garde quelque chose de magique !”
L’aventure vous tente mais vous vous demandez si vous avez le bon profil ? “Pour être agent d’escale, il faut savoir s’adapter et passer d’une surprise à l’autre, d’une problématique à une autre… en gardant son sang-froid pour prendre les bonnes décisions, contacter les bons interlocuteurs.”
L’apparence a aussi son importance : “On représente une compagnie aérienne, avec un uniforme à respecter, un maquillage et un chignon soigné.” A noter, la jupe n’est pas obligatoire pour les femmes qui peuvent aussi opter pour un uniforme avec pantalon. ”Et bien sûr, les langues, que les agents d’escale pratiquent tous les jours". Pour Nour, c’est l’anglais et l’espagnol.
Son dernier conseil : “Tu es souriant ? A l’aise avec les gens et les langues ? Lance-toi !”
Crédit photo : olrat - stock.adobe.com
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