Foreuse / Foreur

Expert des profondeurs terrestres, le foreur (code ROME F1401) excelle dans l’art délicat du forage, explorant les mystères enfouis sous nos pieds. Connu également sous le nom de « troupeur », ce professionnel opère principalement dans le secteur de l’extraction de liquides et de gaz. Ses compétences sont indispensables dans le domaine des fondations spéciales du génie civil, des travaux publics et du BTP (Bâtiment et Travaux Publics).

Du pétrole à l’eau en passant par le gaz, le foreur assure la mise en route, l’installation, le bon fonctionnement et la maintenance des installations d’extraction. Que ce soit sur terre ou en mer, il brave les caprices de la météo pour mener à bien ses missions. Son quotidien est rythmé par des compétences techniques pointues, la maîtrise des engins de forage et la lecture minutieuse des plans. Polyvalent, le foreur intervient à toutes les étapes du forage, adaptant ses méthodes en fonction des besoins de ses clients. De la préparation du terrain à l’analyse des structures d’extraction, sa rigueur et son expertise garantissent le succès des opérations.

Du CAP au BTS, différents cursus permettent d'exercer la profession de technicien de forage :

• CAP (certificat d'aptitude professionnelle) conducteur d'engins : travaux publics et carrières
• CAP constructeur en béton armé du bâtiment
• CAP constructeur en canalisations de TP (Travaux publics)
• Bac Pro TP
• BTS (Brevet de Technicien Supérieur) TP
• BTS Géologie Appliquée (GA)

Vous pouvez aussi rejoindre le secteur du forage en suivant les formations CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) foreur ou CQP chef foreur dispensées par la branche professionnelle des Bâtiments et Travaux Publics.

Pour devenir foreur, plusieurs voies d’accès s’offrent à vous. Dès la 3e, vous pouvez vous orienter vers une formation spécifique en forage. Cependant, pour approfondir vos compétences dans l’extraction liquide ou gazeuse, des parcours de formation allant jusqu’au niveau bac + 2 sont disponibles.

Que vous optiez pour un diplôme de niveau 4 ou pour une formation post-bac, de nombreuses opportunités de perfectionnement sont proposées en entreprise. Les employeurs offrent également des formations complémentaires pour enrichir votre expertise.

En plus de votre formation principale, vous devrez obtenir le certificat Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC1). Cette formation vous sensibilisera aux protocoles de sécurité essentiels sur le terrain, conformément aux normes de l’entreprise.

Que ce soit par le biais de formations initiales ou de perfectionnement en entreprise, le chemin pour devenir foreur est accessible et évolutif, vous permettant de maîtriser les compétences techniques et les normes de sécurité indispensables à ce métier passionnant.

Le métier de Foreur vous intéresse ? Découvrez plus en détail les parcours de formations pour exercer ce métier.

En tant que foreur, vos missions couvrent un large éventail d’activités cruciales pour l’extraction de ressources essentielles. Que vous travailliez sur terre ou en mer, votre rôle est de :

• Analyser minutieusement le terrain en prélevant des échantillons pour évaluer sa composition,
• Mettre en œuvre le plan de forage élaboré par l’ingénieur, en respectant les spécifications techniques,
• Assurer l’installation et la sécurisation des équipements d’extraction, tels que les plateformes, les trains de tiges et les mâts,
• Maintenir une communication fluide avec l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus d’extraction.

Votre professionnalisme et votre précision sont essentiels pour interpréter les données collectées par les machines et assurer le bon fonctionnement des équipements, garantissant ainsi le succès des opérations de forage, que ce soit pour le tubage, le pompage d’eau potable ou le forage de puits.

• Nombreux débouchés : le secteur offre une demande constante en professionnels du forage, assurant ainsi une stabilité professionnelle.
• Opportunités à l’étranger : les compétences des foreurs sont recherchées dans le monde entier, offrant des possibilités d’emploi à l’international.
• Accessibilité : les formations requises pour devenir foreur ne demandent pas de longues années d’études, permettant une entrée rapide sur le marché du travail.

• Exigences physiques : le métier de foreur demande une condition physique robuste pour manipuler des équipements lourds et travailler dans des conditions parfois difficiles.
• Horaires étendus : les horaires de travail peuvent être longs et irréguliers, notamment lors des opérations de forage prolongées.
• Réactivité demandée : les situations sur le terrain peuvent évoluer rapidement, nécessitant une grande réactivité de la part du foreur pour faire face aux imprévus et assurer la sécurité des opérations.

Mobile et disponible, le foreur doit posséder une excellente condition physique ainsi qu'une résistance physique et mentale pour supporter les conditions de travail qui se révèlent parfois difficiles. En effet, ce technicien expert de l'extraction travaille le plus souvent au contact des éléments comme le bruit, le froid, le vent, la pluie et peut aussi devoir supporter l'isolement.

Minutieux, vigilant, le foreur sait faire preuve d'une extrême rigueur quel que soit le forage qu'il a en charge. Ces solides bases techniques en mécanique, électronique et électricité ainsi que sa connaissance des sous-sols lui permettent d'effectuer les forages dont le processus d’extraction s'avère souvent délicat et dangereux.

En moyenne, un foreur débutant peut espérer toucher un salaire mensuel net d’environ 1 600 € dès ses premiers pas dans la profession. À la fin de sa carrière, un foreur expérimenté peut percevoir une rémunération brute mensuelle dépassant les 3 000 €, auxquels s’ajoutent diverses primes.

La rémunération d’un foreur varie en fonction de plusieurs critères, notamment l’expérience et l’employeur. Le salaire médian brut de la profession se situe autour de 2 800 €, équivalent à un salaire net d’environ 2 200 € par mois. Les techniciens expérimentés peuvent percevoir jusqu’à 50 000 € bruts annuels, soit environ 38 500 € nets, grâce à des taux horaires plus élevés.

En plus des salaires de base, les foreurs peuvent bénéficier de primes diverses, telles que des primes de déplacement, qui viennent compléter leur rémunération. Ces primes, parfois substantielles, ajoutent à l’attrait financier de ce métier.

Un foreur évolue principalement sur des chantiers terrestres ou maritimes, où il opère dans des environnements souvent exigeants et variables. Sous la supervision d’un chef de chantier ou d’un ingénieur, il exerce son activité au sein d’une équipe spécialisée, en collaboration avec des géologues, des techniciens, et d’autres professionnels du secteur. Les horaires de travail peuvent être irréguliers et parfois longs, surtout lors des opérations de forage prolongées. Le foreur doit être prêt à travailler dans des conditions météorologiques parfois difficiles et à faire preuve de réactivité face aux défis techniques rencontrés sur le terrain.

Après avoir acquis une expérience significative en tant que foreur, plusieurs possibilités d’évolution de carrière sont possibles. Parmi celles-ci, on retrouve souvent des postes de chef de chantier, superviseur de forage ou ingénieur en forage. Certains peuvent choisir de se spécialiser davantage dans un domaine spécifique de l’industrie, comme le forage offshore ou le forage directionnel. Par ailleurs, des transitions vers des postes de gestion de projet, de consulting ou de formation professionnelle sont également envisageables. Les métiers connexes tels que géologue, technicien en géophysique ou ingénieur en réservoir représentent également des opportunités d’évolution pour les foreurs expérimentés.

Les entreprises du secteur du BTP, de la prospection pétrolière, gazeuse ou de recherche de nappes phréatiques sont les plus gros pourvoyeurs d'emplois pour l'ouvrier foreur. Le technicien peut alors exercer sa profession sur des plateformes d'extraction terrestre ou maritime pour le compte d'entreprises de forage, de compagnies gazières ou pétrolières ou pour les entreprises de chantiers publics. Le foreur peut également exercer ses compétences pour le compte d’un bureau d’études, des entreprises de terrassement ou des sociétés de forages géothermiques.