Chapiste

Le métier de chapiste (code ROME F1703) désigne un professionnel du bâtiment qui construit des cloisons, des murs, des maisons ou des immeubles. Il prépare et coule du ciment pour former des surfaces et réaliser des revêtements unis. Il doit faire différents coffrages, éléments de ferraillage et autres petits ouvrages en béton. Les différentes tâches s’effectuent aussi bien sur les chantiers de nouvelles constructions que sur des bâtiments déjà existants en vue d’une réhabilitation ou d’une modernisation. Le chapiste doit impérativement veiller à répandre la quantité de ciment suffisante pour obtenir l’épaisseur désirée puis vérifier l’étanchéité et l’isolation des locaux. Il existe de nombreux types de chapes, comme les chapes avec ou sans armature, les chapes de pente ou chapes d’égalisation. Autres éléments à connaître dans ce métier, nous pouvons citer les dalles, les revêtements et sols mélaminés et les sols en béton, l’isolation thermique et sonique. Le chapiste peut aussi être nommé tout simplement bétonneur ou maçon.

Il ne nécessite aucun diplôme, mais la possession d'un CAP ou d'un BEP est fortement conseillée. Par ailleurs, la maîtrise du français est vivement conseillée. Depuis 2022, les entreprises qui réalisent des chapes fluides ont vu leurs règles professionnelles encadrées. Les produits doivent être certifiés QB 46 et employer au moins un titulaire du Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) « Chef d'équipe chapiste ».

Pour exercer le métier de chapiste, il faut être titulaire d’un CAP ou d’un BEP en construction bâtiment gros œuvre, dans la plâtrerie ou dans la maçonnerie. Toutefois, sans diplôme, il est possible de devenir chapiste en ayant au moins une première expérience professionnelle dans le domaine. Pour encadrer une équipe, il est par contre nécessaire d’avoir un bac. Ce métier s’exerce aussi dans le secteur public, où il est accessible par concours sous certaines conditions de recrutement et de niveau de formation.

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• Préparer et organiser les travaux.
• Lire des plans, prendre les métrés et les niveaux, calculer le cubage.
• Préparer le mortier.
• Régler les machines de coulage.
• Poser une chape en mortier entre une dalle, un plancher ou une couche isolante et le revêtement de sol, puis poser un carrelage, un sol souple ou un parquet.
• Poser une chape mince, une chape fluide ou une chape autolissante.
• Mettre en œuvre des sous-couches isolantes phoniques et thermiques.
• Poncer les chapes.
• Contrôler la pose avant et après.
• Rendre compte de l'intervention au chef de chantier.

• Le métier de chapiste est très recherché, surtout si le professionnel possède une bonne formation sur les différentes techniques de pose. Il est facile de trouver un emploi près de chez soi, et il peut régner une bonne ambiance sur le chantier. Le chapiste travaille d'ailleurs rarement seul, surtout au moment du coulage du ciment ou du sulfate de calcium.
• C'est une véritable satisfaction personnelle pour l'ouvrier lorsque le travail est terminé et bien réalisé.

• C'est un métier difficile, car le chapiste travaille bien souvent à l'extérieur et il doit supporter le froid et l'humidité. C'est aussi très physique, et le travail au sol peut donner des maux de dos, des tendinites et autres impacts sur le squelette. Le métier, reconnu comme difficile, fait face à des difficultés de recrutement, ce qui pousse les entreprises du secteur à offrir des formations aux volontaires.
• Les horaires sont le plus souvent réguliers, mais des heures supplémentaires peuvent être réalisées dans le but de terminer un chantier dans les temps.
• Les salaires évoluent très peu et affleurent le salaire minimum, d'autant que les primes et les autres avantages sont rares.

Pour exercer le métier de chapiste, il faut aimer travailler en équipe, être soigneux et méthodique. Il faut être minutieux, car c’est un travail de finition où tout se joue au millimètre près. C’est un métier éprouvant, car le travail s’effectue bien souvent en position accroupie ou pliée donc il est nécessaire d’être en bonne condition physique. Il faut aimer le métier et avoir du cœur à l’ouvrage.

Le salaire médian constaté en France pour un chapiste se situe aux alentours des 1 800 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire net mensuel de 1 400 euros. Avec ce taux horaire brut supérieur à 11,50 euros, il sera possible de percevoir un montant brut annuel supérieur à 21 000 euros.

Le métier de chapiste est associé à un salaire moyen compris entre 1 700 et 2 000 euros bruts par mois. Pour un profil débutant, il sera possible de prétendre à une rémunération correspondant au SMIC. Si le candidat pour ce type de poste peut justifier d'études dans le domaine, ou encore d'un apprentissage, il pourra demander un salaire plus important.

Un chapiste expérimenté pourra être rémunéré plus de 2 000 euros bruts par mois. Il pourra faire valoir son ancienneté dans une entreprise, son savoir-faire dans le domaine ou encore la prise de responsabilités plus importantes pour demander une rémunération plus importante que la moyenne. Ce métier du bâtiment permet également de percevoir une somme correspondant aux paniers-repas. Si l’exercice des fonctions nécessite des déplacements, ils pourront eux aussi être remboursés selon les frais réels ou un forfait. En fonction des accords avec l’entreprise ou de la convention collective, le chapiste peut également se voir attribuer des tickets-restaurant ou des variables. Certaines grandes entreprises prévoient aussi le versement d'une prime de participation ou d'une prime d’intéressement. L’emplacement géographique ne fera que très peu varier le salaire perçu par les personnes exerçant le métier de chapiste.

Le chapiste travaille autant en intérieur qu'en extérieur pour tout type de local : maisons tant individuelles, immeubles collectifs, hôpitaux, laboratoires industriels, piscines, façades, dallages, décors urbains, etc. Il commence souvent très tôt le matin pour s’arrêter vers 04h00 après une journée épuisante, tout en étant au rythme des 35 heures. Pourtant, les journées peuvent être longues si le chantier a pris du retard surtout à cause d’un retard de livraison. Le chapelier travaille sous les ordres d’un chef de chantier ou d’un chef d’équipe et est accompagné par d’autres professionnels de la construction et du BTP. Comme le chapiste travail surtout pour des artisans ou des petites entreprises, il ne peut profiter que de rares avantages sociaux.

Le métier de chapiste offre peu de débouchés et de possibilités d'évolution. Le chapiste peut se spécialiser et ajouter des compétences à son CV, comme chapiste-carreleur ou chapiste-plombier. Il peut se mettre à son compte, mais il devra alors maîtriser la comptabilité.

Le chapiste travaille pour l’État, l’Armée, au sein d’entreprises de constructions dans le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics). Certains peuvent travailler au sein d'une usine volante, où, accompagnés d'un chauffeur, ils posent des chapes sur différents chantiers d'une région. Il peut aussi exercer à son compte avec un statut d'artisan.