Brancardier / Brancardière

En milieu hospitalier, la prise en charge d’un patient est fondamentale. A l’inverse de l’ambulancier qui transporte les malades hors des établissements, le brancardier assure plutôt le déplacement des patients à l’intérieur des centres de soins : hôpital, clinique ou maternité. Il est chargé d’accompagner les personnes vulnérables dont l’état de santé ne leur permet pas de bouger seules. De la chambre au bloc opératoire, du bloc au service des consultations, il prend en charge les patients d’un service à un autre en utilisant le mode de transport adéquat : fauteuil roulant, chariot-brancard ou lit d’hôpital. Le temps du transfert, le brancardier doit veiller à la sécurité du patient et en cas de problème, il doit être en mesure de fournir les premiers secours d’urgence.
De plus, le brancardier travaille en étroite collaboration avec les différentes équipes médicales : pompiers, ambulanciers, aide soignants, etc. Il doit également être capable de transmettre au personnel soignant les informations importantes au sujet des patients ainsi que leur dossier médical.
Enfin, il peut aussi être amené à transporter des prélèvements de sang ou d’urine entre les services et les laboratoires d’analyses ou avoir à transporter des corps à la morgue.

Comme évoqué précedemment le métier de brancardier(e) est accessible sans diplôme, cependant le bac Pro ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne) et le PSC1 anciennement AFPS ou BNS (Brevet national de secouriste), sont conseillés afin de vous donner toutes les chances d’obtenir un emploi rapidement.

Pour devenir brancardier, vous n’avez pas besoin de diplôme spécifique. En revanche, vous devez impérativement être âgé de plus de 18 ans et être titulaire d’une Attestation de formation aux gestes et soins d'urgence de niveau 2 (AFGSU2). De plus, une bonne condition physique et une bonne santé en général doivent être confirmées par une visite médicale.
En outre, une fois recruté, le brancardier sera formé directement en interne par le centre hospitalier ou l’établissement dont il fait partie.

Cependant, le futur brancardier a également la possibilité de suivre une formation de niveau 3, équivalent CAP, BEP, de brancardier Croix-Rouge dispensée par l’IRFSS (l’institut régional de formation sanitaire et sociale) de la Croix-Rouge française. A la suite de cette formation, le brancardier obtiendra une attestation de compétences délivrée par l’IRFSS.

Vous envisagez une carrière de Brancardier ? Découvrez les différentes étapes pour vous former dans ce métier.

• Définir le moyen de transport des malades selon leurs besoins.
• Assistance des malades dans leur installation sur des brancards. Déplacer ou porter lui-même les patients quand cela est nécessaire.
• Connaître et appliquer les gestes de premier secours en cas de nécessité.
• Utiliser des méthodes et techniques d’assistance médicale spécifiques.
• Entretenir le matériel hospitalier et assurer sa manutention. Nettoyer tous les équipements : moyens de transport, machines etc.
• Veiller à ce que les biens matériels du patient soient transportés ainsi que son dossier personnel.
• Transmission et transport des prélèvements et résultats en laboratoire d’analyses.
• Mise à jour, saisie et sauvegarde des données concernant le patient.

• Il existe de nombreux débouchés et possibilités d’évolution à partir d’un poste de brancardier(e).
• Le métier de brancardier est accessible sans diplôme.
• C’est un métier passion riche en relations humaines. En effet, être brancardier est une vocation au service des patients.

• C’est un métier très physique, avec des charges lourdes à transporter.
• La position debout quasi-constante peut être également difficile à supporter pour certaines personnes.
• Les horaires décalés : travail de nuit, le week-end et les jours fériés.

Pour exercer ce métier, le brancardier doit faire preuve d’une bonne résistance physique et mentale. En effet, il doit être capable de transporter des patients lourds ou agités et de supporter les horaires décalés. Il doit également aider les patients à se déplacer en respectant les règles de confort, de sécurité et d’intimité. De plus, il est nécessaire d’avoir également un bon sens du contact et de l’écoute afin d’établir un climat de confiance avec les patients. Enfin, le milieu de la santé dans lequel évolue le brancardier recouvre une large composante d’instabilité et d’imprévisibilité, il doit donc de fait, savoir être disponible et opérationnel à tout moment.

Un(e) Brancardier perçoit un salaire de 21 621 euros bruts annuels en moyenne, ce qui représente un salaire mensuel net de 1 433 euros environ. Pour un profil confirmé, ce salaire peut atteindre 24 900 euros bruts annuels, soit environ 1 651 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.

Le milieu dans lequel évolue un brancardier étant le milieu médical, son environnement de travail peut donc dépendre de nombreux paramètres. En effet, le métier de brancardier étant plutôt physique, celui-ci doit bénéficier des équipements appropriés afin de ne pas se blesser et de faciliter son activité.
De plus, physiquement et moralement un brancardier peut être amené à accompagner des patients plus ou moins agités. Ce qui peut rendre son environnement de travail assez difficile selon les situations auxquelles il peut être confronté.
Pour finir, il est à noter que les journées peuvent être longues et les horaires de travail irréguliers, ce qui peut également influencer le cadre de travail.

Plusieurs évolutions sont possibles après quelques années en poste. En effet, après un nombre d’années d’expérience, un brancardier peut envisager de suivre des formations complémentaires dans le domaine médical afin de devenir aide-soignant, agent de service mortuaire, ambulancier ou encore auxiliaire de puériculture. Ainsi, les qualités nécessaires au métier de brancardier et l’expérience accumulée au fil des années permettront une évolution plus aisée vers ces différents métiers.

Les brancardier(e)s étant des agents de service hospitalier, ces derniers exercent principalement leurs fonctions dans des hôpitaux, les centres hospitaliers universitaires (CHU) mais également dans des établissements de santé privés tels que les cliniques, les centres de soins ou encore dans des maisons de retraite ou Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).