Suivre l'actu de l'emploi

Transports : Paris veut encadrer l'utilisation des trottinettes électriques

Par Adélaïde Haslé • Mis à jour le 7 novembre 2018 à 14h36, publié à 9h50

Face à la multiplication des trottinettes électriques dans Paris qui gênent les piétons, la Mairie veut réguler leur utilisation et leur fonctionnement.

Transports : Paris veut encadrer l'utilisation des trottinettes électriques

Elles sont partout ! Pas un trottoir de Paris, pas un endroit sur les quais de Seine où elles ne sont pas là : les trottinettes électriques. Face à la multiplication de celles-ci (quatre opérateurs se partagent le marché : Lime, Bird, Bolt et Wind) depuis le mois de juin, la Mairie de Paris a décidé de réagir. En effet, en l'absence de législation sur le sujet, elle a décidé de limiter les comportements dangereux. Dans un communiqué elle explique donc se réserver "le droit de verbaliser les usagers des trottinettes circulant sur le trottoir et perturbant la circulation des piétons". Près de 40 000 trottinettes sont à disposition des parisiens et la vente aux particuliers ne cesse d'augmenter (102 000 unités vendues en 2017). Si la Mairie se dit favorable à des mobilités innovantes, elle refuse que soit mise à mal "la sécurité et la liberté de circulation des piétons et notamment des plus fragiles, personnes âgées, enfants, personnes avec poussette etc..."

Paris : comment se déplacera-t-on en 2050 ?

Port du casque conseillé

Face à ces incivilités, la Mairie prépare un plan de communication d'ici la fin de l'année : au programme conseils sur la sécurité et la circulation.

Les Franciliens n'ont pas le réflexe Velib'

Emplacements réservés

Plus question non plus de laisser les trottinettes stationner de façon archaïque dans les rues de Paris. La Mairie souhaite leur réserver des emplacements spécifiques avec un marquage au sol bien identifié tout comme les vélos en libre-service sans station. Une solution déjà testée dans les IIème et IVème arrondissement. D'ici là le stationnement sur le trottoir est "toléré si cela ne gêne pas la circulation des piétons". A défaut la Mairie se réserve le droit de verbaliser (135 euros d'amende).

Les sujets liés

Partager l’article