Etes-vous satisfait de votre salaire actuel ? Nos lecteurs ont tranché

Pouvoir d'achat en berne, inflation... le malaise salarial des Français n'a jamais été aussi palpable. Mais entre insatisfaction et revendications, que veulent-ils vraiment ? Les lecteurs d'Hellowork ont une partie de la réponse.

Un sentiment général d’insatisfaction salariale

Dans le dernier sondage paru dans notre newsletter, nous vous avons posé une question simple et sans détours : êtes-vous satisfait de votre salaire actuel ? Et vous ne serez sans doute pas surpris d’apprendre que la très grande majorité des répondants ne le sont pas. Sur 279 lecteurs qui nous ont répondu (merci à eux), 88,9% se disent insatisfaits.

Un résultat sans appel, qui fait largement écho aux problématiques de pouvoir d’achat que rencontrent de nombreux Français actuellement.

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Augmentation de rêve : des salariés finalement raisonnables

Face à une telle insatisfaction salariale, on pourrait s'attendre à ce que les répondants demandent la lune. Pourtant, les chiffres révèlent une toute autre réalité et la majorité des salariés font preuve d'un certain pragmatisme.

Sur les 130 personnes insatisfaites ayant accepté d'indiquer leur rémunération idéale, l'augmentation médiane souhaitée s'élève à 25 %, avec une moyenne à 31 %. Autrement dit, la moitié des répondants se contenteraient d'une hausse située entre +14 % et +33 %.

Les vrais gourmands restent minoritaires : seuls 10,9 % des sondés visent une augmentation supérieure à 50 %. À l'inverse, plus de 40 % se disent prêts à accepter une revalorisation inférieure à 20 %. Un chiffre qui peut surprendre au vu du niveau d'insatisfaction exprimé.

Ce que révèle la répartition détaillée :

• 12,5 % se contentent d'une hausse de 0 à 10 %
• 28,9 % visent entre 10 et 20 %
• 23,4 % espèrent entre 20 et 30 %
• 23,4 % souhaitent entre 30 et 50 %
• 10,9 % demandent plus de 50 %

Loin de l'image du salarié aux revendications démesurées, nos lecteurs font donc preuve de modération : 25 % d'augmentation suffiraient à satisfaire la majorité des salariés. Une augmentation certes conséquente, mais qui reflète surtout le décalage croissant entre salaires et pouvoir d'achat.