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L'industrie mécanique prévoit 40.000 embauches par an

Par Flavien Chantrel • Mis à jour le 5 février 2015 à 12h07, publié en juin 2012

L'industrie mécanique, représentée par la Fédération des Industries Mécaniques (FIM), lance une grande campagne afin de promouvoir ses métiers qui souffrent d'une mauvaise image. Pourtant, le secteur estime ses besoins à 40.000 postes par an sur les 5 prochaines années.

L'industrie mécanique prévoit 40.000 embauches par an

Premier employeur industriel de France, l'industrie mécanique souffre pourtant d'un déficit d'image. Selon une enquête menée auprès du grand public, seulement 2% des personnes interrogées citent spontanément la mécanique par les acteurs industriels et une personne sur trois n'en a jamais entendu parler (dont la plupart des jeunes). Ce secteur mal connu constitue pourtant l'un des moteurs de l'industrie française. Aussi, la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et le Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM) lance une grande campagne de promotion de leurs métiers sur le thème "La mécanique en France, bien plus qu'une industrie !".

Une filière riche de métiers

"Ce qu'on veut faire avec cette campagne, c'est inverser la machine et expliquer que nous sommes des métiers qui aujourd'hui sont propres, qui sont des métiers d'avenir, des métiers qualifiés, des métiers bien payés et qui sont l'avenir de notre pays et de l'Europe", a déclaré le président de la FIM Jérôme Frantz devant la presse (source AFP). Dans le cadre de sa campagne, la Fédération a d'ailleurs lancé le site web www.bienplusqu1industrie.com.

Pour illustrer son propos, des courts-métrages sur le thème "J'irai produire chez vous" sont disponibles sur le site de la campagne afin de faire découvrir aux professionnels comme au grand public, les métiers et la richesse de la filière mécanique.

Un dynamisme rare

Outre le déficit d'image dont souffre la branche, il y a un phénomène beaucoup plus gênant : le manque de main d'oeuvre qualifiée. 89% des chefs d'entreprise du secteur disent éprouver des difficultés à trouver les profils qu'ils recherchent. "Dans les formations d'ingénieur en chaudronnerie, nous avons aujourd'hui plus d'offres d'emploi que de jeunes à placer... Les métiers de la maintenance, du contrôle et de l'inspection recrutent actuellement" explique Denis Cervellin, Directeur des études et des relations industrielles de la formation FQSC (Fabrication et qualité des structures chaudronnées) à Polytech'Montpellier.

Le secteur représente aujourd'hui 20% des effectifs industriels et affiche un dynamisme rare. 40.000 embauches sont prévues sur les 5 prochaines années.

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