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Les PME de l'industrie recrutent : découvrez les profils les plus recherchés

Par Rozenn Perrichot • Mis à jour le 16 octobre 2017 à 16h30, publié à 11h26

Une étude publiée par SYLOB et OpinionWay fait part de la vague d’optimisme qui a gagné les petites et moyennes entreprises (PME) et petites et moyennes industries (PMI) françaises. 45% des dirigeants interrogés souhaitent recruter au cours de l’année à venir, pour s’entourer en moyenne de 2 nouveaux salariés en 2018. Pour autant, le secteur industriel n’attire plus les jeunes, en dépit de métiers qui ont évolués et de nombreux avantages comme les salaires attractifs.

Les PME de l'industrie recrutent : découvrez les profils les plus recherchés

L'activité du secteur industriel commence à redémarrer et les chefs d’entreprise renouent avec les investissements matériels. Profitant du soutien des politiques gouvernementales pour développer « l’industrie du futur » ou « industrie 2.0 », les PME et PMI ont ainsi entamé leur mutation pour devenir intelligentes, plus efficace et donc plus compétitive. Mais ces investissements n’ont de sens sans le recrutement d’une main d’œuvre qualifiée maîtrisant l’ingénierie 2.0.

74% de chefs d’entreprise qui procéderont à des embauches envisagent avant tout de recruter des ouvriers et techniciens, 13% des commerciaux, 8% des fonctions supports, 7% des cadres dirigeants et 7% des ingénieurs.

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Un secteur qui ne fait pas rêver malgré l’avènement des technologies et les salaires

Mais alors qu’il renoue avec les recrutements, le secteur de l’industrie ne fait malheureusement plus rêver les nouvelles générations d’actifs, souffrant d’une image « vieillotte » et souvent porteuse de clichés : travail manuel, pénible, répétitif, voire même sale et/ou dangereux. Alors que des domaines comme la chaudronnerie, la soudure ou encore le réglage souffrent d’une pénurie de compétences, les chiffres sont d’ailleurs édifiants. En janvier 2017, OpinionWay avait réalisé un sondage auprès de 500 lycéens en série S et Technologique, dont plus de la moitié déclarait ne pas vouloir travailler dans ce secteur (53 %).

Les 6 plus gros clichés sur l’Industrie

Pourtant, comme le souligne les auteurs de l’étude, « les postes proposés relèvent davantage du contrôle ou de la surveillance informatisés ». La digitalisation de l’univers industriel se traduit par la robotisation des tâches et des postes de missions, avec le recours aux nouvelles générations de robots, les systèmes de vision et de contrôle automatisés, les capteurs ou bien encore les imprimantes 3D, associés aux nouveaux concepts informatiques performants comme le Cloud, l’analytique, et l’Internet des Objets. « Des technologies attractives et innovantes qui ont de quoi donner envie aux jeunes diplômés, sans oublier des salaires en moyenne plus élevés que dans les autres secteurs ».

En début d’année, dans son étude sur les rémunérations 2017 dans le secteur de l’industrie, le cabinet de recrutement HAYS en partenariat avec RegionsJob, notait déjà que « afin de garder les salariés aux compétences techniques rares, les entreprises s’emploient à proposer des salaires supérieurs au marché (jusqu’à 7 %) ».