Suivre l'actu de l'emploi

Le secteur high-tech en transition

Par Flavien Chantrel • Mis à jour le 5 février 2015 à 12h07, publié en octobre 2009

Phénomène assez rare, pour la première fois depuis 2001, les informaticiens se disent inquiets face à l'avenir. Conscient de leur valeur sur le marché du travail, ils restent toutefois ouverts à toutes les opportunités et de montrent de plus en plus mobiles, comme le montre une récente étude d'Expectra.

Si 37% des professionnels du secteur informatique se déclarent affectés par la crise selon l'étude Expectra menée sur 3689 professionnels de l'informatique, certaines catégories professionnelles comme les développeurs ou les salariés des SSII ont été particulièrement touchées par la crise.

La mobilité toujours d'actualité
Ce contexte d'incertitude n'empêche pas deux tiers des informaticiens en poste d'envisager prochainement un changement d'entreprise. 38% d'entre eux l'envisage même dans les six mois à venir. Principale motivation à ce désir de mobilité : une augmentation de leur salaire. Pas étonnant de voir donc que 35% des interrogés aspirent à un poste d'encadrement. La volonté d'améliorer ses compétences n'est pas en reste, puisqu'elle constitue le deuxième critère de mobilité. Les sondés se veulent toutefois pragmatiques et savent que la formation constitue un élément indispensable de leur parcours. Près de trois personnes sur cinq déclarent avoir bénéficié d'une formation au cours de ces deux dernières années, indispensable pour anticiper les avancées technologiques. Et pour les entreprises, le renouvellement des compétences et par conséquences, les perspectives d'évolution, constitue un point clef pour fidéliser les salariés.

Le web, levier de croissance
Si l'emploi des informaticiens enregistre une chute de 40% des offres d'emploi en août 2009 par rapport à la même période en 2008, côté entreprises, on prépare l'après crise en recherchant des profils aux compétences pointues type Bac+5. Déjà très recherchés, ils le seront encore plus dans les mois à venir. Les SSII restent également des recruteurs importants pour les jeunes diplômés et jeunes actifs même si elles ont réduit leur recrutement.
Mais incontestablement, les métiers du web, qui comptent une quarantaine de fonctions différentes, s'en sortent le mieux. En août 2009, l'Agence pour l'emploi des cadres a constaté dans ce secteur une multiplication par deux des offres par rapport à août 2008. Marketing, commerce, gestion de projet, webdesign, graphisme, contenu éditorial, veille informationnelle... Les métiers de l'Internet recouvrent tous les secteurs. Ils ont également depuis peu leur portail officiel.

Les sujets liés